La Preyra

Groupe musical « La Preyra »: un duo.

 

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 Béatrice Terrasse et Louis Jacques,  ont formé  en 2012  un duo de musiques traditionnelles dans un style vraiment renouvelé, ……..à la surprise générale et pour notre plus grand plaisir. Vous allez les découvrir…..
 
Un groupe musical qui revisite les musiques anciennes des Hautes-Alpes et du Berry.
Si  Béatrice Terrasse est originaire de Gap  et Louis Jacques de Châteauroux, actuellement ils vivent à Lyon. Tous les deux  sont enseignants musiciens et travaillent pour ce groupe à partir de « collectages » musicaux datant de 1939 et 1977, écoutent aussi les pratiques actuelles de cette musique. Au final, ils revisitent, modernisent ces rigodons anciens et font ……des compositions.
       
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Louis Jacques: chant, cornemuse, banjo. Béatrice Terrasse: chant, violoncelle.
La PreyraIls animent régulièrement des bals et rencontres diverses. Mais leur Planning d’été 2013 n’a pas encore été établi. Nous vous le transmettrons dès que possible.  Avec leur violoncelle, cornemuse et banjo, ils jouent avec une vision d’aujourd’hui, une musique qui existait hier, rigodons aubades valses mazurkas et autres musiques traditionnelles des Hautes-Alpes (et du Berry) mais aussi « scottishs » bourrées, pour un public bien vivant, qui danse et s’amuse en bal.
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Une musique revisitée qui fait danser aussi les jeunes…….
Je vous invite à écouter le groupe…….(3 morceaux) 
    Rigodons.jpgVous pouvez cliquer sur le logo      
Un rappel d’histoire.
Rigodons Les rigodons sont des chants et des danses folkloriques originaires des Hautes-Alpes. C’est donc la danse folklorique du Champsaur par excellence. Elle est ensuite passée vers le Québec, lors de la colonisation de la Nouvelle-France. Ces rigodons furent utilisés lors des fêtes religieuses dans les villages. La musique utilise la plupart du temps des violons et des voix ;  quelque fois l’accordéon, l’harmonica, et même la cuillère en bois pour frapper la mesure.
rigodons-champsaur.jpgRigodons du Champsaur 
 M. Robert Faure nous décrit comment les choses se passaient «  Les habitants des villages du Champsaur se rassemblaient alors, bruyamment et joyeusement, autour du rigodon. Tout un cérémonial présidait pour la bonne tenue de la fête : le mai, le mât de cocagne, un grand arbre décoré de fleurs et de rubans, planté dans le champ de la danse, l’élection de l’ « abbé », le directeur de le fête (souvent l’oncle Fidèle Faure), avec son « accoutrement »: cheveux poudrés, canne sculptée à la main garnie de rubans multicolores, défilé avec le violoneux ou l’accordéoniste, et les amis qui « huchaient ». Pour le bal, l’abbé réglait les plaisirs, organisait le départ de la musique, et désignait les danseurs. Puis c’était l’envolée du rigodon.
M. Faure précise : « C’est un mouvement en deux temps brefs, composé de 16 mesures dont les 8 premières sont une promenade générale en cercle, alternant un garçon, une fille, qui se font face, se tournent et continuent à marcher , se tenant par la main dans une cadence rapide et gaie, à deux temps avec parfois une anacrouse. Les 8 mesures suivantes sont deux balancés successifs: les bras levés en corbeille, les pieds marquant fortement les temps, l’un avec sa danseuse, l’autre avec la danseuse du voisin de droite.
Pour l’anecdote, (toujours de M. R. Faure) les « estrangers » disent qu’avec les Champsaurins, c’est comme avec leur rigodon, il faut faire 3 pas en arrière si l’on veut qu’ils en fassent 2 en avant. »
Mazurkas : La mazurka est une danse de salon originaire de Pologne très rythmée, à trois temps de tempo vif et dont les accents se déplacent sur les temps faibles. La rythmique de la mazurka est très particulière. Elle a certainement évolué au fil du temps et en fonction des régions. Aujourd’hui, en tant que danse populaire en bal folk, elle a une structure assez précise. Elle est passée dans le répertoire du bal musette à la fin du XIX siècle. Comme beaucoup de danses de salon, la mazurka a aussi été reprise dans les danses folks notamment dans la danse bretonne, du centre de la France, quelque fois dans le Champsaur.
Aubades : Une aubade est une sorte de composition musicale ou un chant donné à l’aube, le matin, sous les fenêtres de quelqu’un, en général pour lui déclarer ou lui rappeler son amour. Certaines aubades ont eu du succès dans le Champsaur.
 Certains rigodons ont évolué ensuite au Canada et aux USA presque vers la Country
Ici aux USA avec Gérard Dôle . Nous avons écrit un article sur la musique de Gérard Dôle. Pour le lire Cliquez ICI 
Scottishs :  Vous vous en doutez cette musique n’est pas Champsaurine…..mais notre Duo en joue : voici donc sa définition.   Il s’agit d’une musique traditionnelle d’Écosse qui elle-même fait partie des « musiques celtiques ». La musique écossaise est restée dynamique à travers le 20eme siècle malgré l’avènement de la musique pop. Outre les traditions, la musique écossaise est diffusée par de nombreux labels et lors des festivals de musique. La cornemuse est bien présente et Louis Jacques s’en donne à coeur joie.

Découvrez les rigodons du violoneux champsaurin Emile Escale, en fond sonore de ce diaporama ( de Robert Faure).

 

Photos anciennes de St-Jean-St-Nicolas 

 Pour le groupe de Gérard Dôle   Cliquez ICI.
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