Voitures du Champsaur
Le blog « Mémoire du Champsaur » utilise à travers ses articles de nombreuses photos d’automobiles. Cet article n’a pas d’autre prétention que de les regrouper et de vous faire découvrir les plus intéressantes ou surprenantes.
Bonne découverte.
Une coccinelle ? Où ça ?
Le car qui assurait la Navette « Corps-La Salette ».
Cet autocar se trouve dans le village de Corps, sur la route qui descend vers le lac du Sautet.
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De type « Torpédo », il a été mis en service en 1937. Il est un bel exemple des autocars alpins construits entre les deux guerres ! Un chassis de camion (Rochet-Schneider), habillé à Grenoble par un maître carrossier (M. Chaboud). La caisse, de type « Torpédo » (toit entièrement découvrable) est en bois de frêne recouvert de tôles d’acier. Propriété d’un hôtelier de Corps (Isère-38), M. Pélissier, il a effectué toute sa carrière aux transports de pélerins et touristes se rendant au sanctuaire de Notre Dame de la Salette, à 15km de Corps et 900 mètres plus haut.
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Prêt pour le départ…… on s’y croirait. Le batiment qui est en face, est l’ancienne gare de Corps. Elle a été fermée en 1945. Il y a encore sur la façade l’ancien support de l’horloge. Pour voir les photos anciennes de cette gare Cliquez ICI
La restauration de ce car semble parfaite.
Autres photos prises dans le village de Corps.
Savez-vous ce que représentent 10.000 photos ? Les meilleures sont utilisées dans le blog mais les autres restent dans un coin. Donc beaucoup de photos qui vont suivre n’avaient jamais été utilisées et trouvent leur place dans cet article.
Ce camion a bataillé un bon bout de temps pour passer cet angle droit dans le village de Corps. Un policier a du prêter main forte et bloquer les voitures venant d’en face. Puis il est passé sans trop de problèmes……..
J’étais en train de chercher un angle pour prendre en photo l’hôtel Napoléon. A ce moment là, cet engin hybride et très curieux est passé : cliché.
Une Panhard 24 : triste fin.
La Panhard 24 a été particulièrement réussie sur le plan esthétique. Le capot « avant » pourrait presque évoquer certaines Porsche actuelles (excusez le peu….). La marque « Panhard » a ensuite été achetée par Citroën vers les années 1965. Mais Citroën semble ne pas avoir su profiter à l’époque du savoir faire de « Panhard ». La marque a disparu……sauf les véhicules militaires « Panhard » rachetés par une firme anglaise.
Un internaute me signale que les optiques très modernes pour l’époque ont inspiré le restylage de la DS citroën.
La fin est plus triste. Cette photo a été prise non loin de Pont du Fossé. A priori il s’agit d’une Panhard 24 CT.
A l’époque cette voiture passait pour être sportive. Mais dès sa commercialisation les critiques automobiles ont signalé que c’était dommage de mettre un si petit moteur (848 cm3) sur cette belle carosserie. Petit moteur mais une vitesse de pointe à 170 km/h !! Pour ceux qui voulaient tirer le meilleur de ce moteur 2 temps (2 cylindres à plat opposés par la base, 50 ch DIN pour 840 kg) le compte-tour se mettait souvent dans le rouge dans un bruit de crécelle à jamais inoubliable. Elle consommait environ 6,5 litres aux 100 Km, avantage du 2 cylindres.
Le volant n’est pas tout à fait rond……mais ovale pour faciliter l’accès intérieur et la lisibilité des compteurs. La molette qui se trouve au centre permettait une bonne distribution de l’air chaud. La boite à gants sur la droite recevait un thermomètre d’ambiance…..suprême luxe à l’époque. Les compteurs de vitesse et compte-tour avaient un design très novateur pour l’époque repris également par la Citroën DS, les Matra….et bien d’autres ensuite. Les fauteuils étaient en simili cuir rouge ou noir, à la finition impeccable.
Deux clichés de l’intérieur de la Panhard à 45 ans d’intervalle. J’ai été surpris par le logo qui se trouve au centre du volant portant les initiales de « Levassor »….alors qu’il avait disparu depuis longtemps des dénominations commerciales !
Le moteur était donc finalement généreux (170 km/h ! ) mais mais mais……très susceptible ! Les huiles à l’époque étaient de mauvaise qualité et certains propriétaires de 24 CT n’hésitaient pas à faire la vidange tous les 2000 km !! Quant au réglage moteur il fallait le faire très correctement sous peine d’avoir de gros problèmes : manque de puissance, démarrage difficile, usure prématurée…..voire casse. La production des 24, a été arrêtée le 20 juillet 1967.
Argus : on trouve encore en 2013 des occasions de Panhard 24 à des prix tout à fait corrects, entre 3000€ (mauvais état) à 9000€ en parfait état.
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La belle Stubaker ou le rêve américain.
Aucun doute, les « designers » des années 50 avaient quelque chose à dire. Cette voiture (modèle « Commander ») a été fabriquée en 1953 avec un moteur de 3,8 l qui développait 120 ch. La grande sportive en quelques sorte….
L’entreprise Stubaker a été fondée en 1852 dans l’Indiana (USA) par des fils d’immigrants allemands. Cette famille de forgerons, fabriqua initialement des chariots tirés par des chevaux. En 1895, l’entreprise décida de fabriquer des voitures electriques puis rapidement des voitures à essence. La marque « Stubaker » dans les années 60 était synonyme de luxe, rapidité, originalité dans les lignes. Ces voitures étaient équipées de moteur « Chevrolet ». Ayant très peu de moyens pour développer la recherche, les difficultés s’accumulèrent. Les usines furent transférées au Canada pour améliorer les finances puis finalement l’entreprise fît faillite en 1966. Une tentative de reprise en 2003 tourna court.
Curieux, une épave de Stubaker….dans le Champsaur. Cette voiture était pourtant rare en France……La photo a été prise par un ami. Il me racontait qu’il avait voulu la récupérer, mais que n’ayant pas de carte grise, les tracasseries administratives l’en avaient empêché. Actuellement avec la possibilité de faire passer ce genre de « voiture-épave » en « voiture de collection », les choses sont plus simples. A remarquer également le côté un peu DS Citroën du capot avant. Citroën s’est-il inspiré de cette voiture dans ses formes aérodynamiques ?
Un commentaire intéressant de M. Chapuis : Le dessin de cette Studebaker 1953 est l’oeuvre de Robert Bourke qui travaillait dans le bureau d’étude de Raymond Loewy, un français, à qui nous devons aussi le dessin de la bouteille de Coca Cola. La DS, oeuvre de Flaminio Bertoni n’est sortie qu’en 1955, mais son dessin était déjà presque achevé dans le bureau d’étude de Citroën en 1953.
Petite correction de M. Chapuis : pas de moteur Chevrolet mais moteur Studebaker :
Studebaker fabriquait tout, y compris ses moteurs (et de sacrés moteurs avec des compresseurs et plus puissants que ceux de Chevrolet en 1956-57). Le montage de moteurs Chevrolet est tout à fait anecdotique, aussi anecdotique que le montage de gros moteurs dans des caisses de 2CV Citroën, quand on regarde le nombre de voitures produites par Studebaker par ses propres moteurs jusqu’à 1964.
Il continue son mot ainsi : Le modèle de Studebaker le plus importé en France était la Champion, équipée d’un 6 cylindres de 2,8 l à 3 l de cylindrée. Il existe encore une centaine de voitures de cette marque en 2012
en France. A la fin des années 40, début 50 Studebaker était de loin la marque américaine la plus importée en France par les Ets dujardin à Paris.
1953. On réalise sur cette photo la finition exceptionnelle de cette voiture. Par contre j’ai été surpris par la hauteur peu pratique du levier de vitesse…..une hauteur « camionesque » !
Commentaire de M. Chapuis sur ce cliché : Ce levier de vitesse pris en photo n’a rien à voir avec le modèle d’origine, qui était au volant.
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Versaille Beaulieu.
Versaille Beaulieu près de Château d’Ancelle. La dernière voiture française équipée d’un moteur V8.
En 1954, la marque Simca rachète Ford France. La Versaille Vedette fabriquée à Poissy de 1954 à 1961 va être déclinée sous différents noms dont la Versaille Beaulieu dotée d’un moteur V8.
Il y aura également :
– la Trianon qui était l’entrée de gamme, assez dépouillée mais avec un prix abordable.
– la Marlis qui est la version break ….magnifique !
– la Versaille qui était le modèle le plus abouti, le mieux fini.
– la Beaulieu (en photo) descendante des modèles précédents mais un peu plus puissance (+ 4 ch) avec 84 cv. Son moteur V8 (Aquilon comme les autres) est de 2351 cm3 et sa vitesse de pointe à 139 km/h .ce qui était exceptionnel à l’époque. L’apparition de ce genre de voitures rapides comme les « Versaille », DS citroën, Opel Kapitan, et autres voitures de sport, qui ont poussé les autorités à limiter la vitesse tout d’abord sur les routes départementales puis finalement sur les autoroutes…….
Ce modèle bi-ton, aux roues un peu plus large que les autres Versailles (passage de 13′ à 15′) a été la voiture des gens aisés pendant une bonne décennie. Elle était vendue 898.000 francs (la Marlis atteignait 1.200.000 F). Pour donner une idée, à la même époque la 403 Peugeot (beau modèle également) était vendue 800.000 F.
Chevrolet Pick-Up de 1953, bétaillère jusqu’en 2009 aux USA .
Un vilain crapeau transformé en belle américaine…….
Cette Chevrolet Pick-Up de 1953 a une longue histoire. Elle est arrivée en France (en provenance des USA) en 2009. Elle a été entièrement restaurée et transformée en véhicule de promenade pour touristes……
La restauration de ce véhicule est parfaite. S’apercevant que certaines pièces manquaient, le propriétaire est allé les rechercher aux Etats Unis !
Pour être plus précis, ce Pickup a été conçu pour accompagner des hôtes vers un lieu de pique-nique. Il n’a pas été homologué par le service des Mines car il manque les arceaux de sécurité en cas de renversement. Le propriétaire, pour des raisons esthétiques, a refusé de le faire. Les hôtes ne prennent donc que des chemins forestiers, souvent privés…..pour pique-niquer dans les alentours, sur les hauteurs. Entre les sièges, il ne s’agit pas de cendriers mais de sorte d’assiettes allongées pour poser les apéritifs. Le pique-nique se prend hors du véhicule…….
Magnifique !
Sur les côtés, la vaisselle et les couverts peuvent être rangés sans rique de casse. De l’autre côté il y a un emplacement pour le repas. Tout se ferme avec de petites portes en cuir…..on croit rêver. La pièce marron, triangulaire, qui se trouve devant l’aile arrière est également en cuir.
Le propriétaire de ce véhicule est bien connu : je resterai donc discret.
Une GS en piteux état, non loin des Barraques (St Bonnet).
La GS Citroën a été fabriquée de 1971 à 1986. Elle est arrivée à un moment où Citroën était en grande difficulté financière. L’entreprise s’était enfermée dans une drôle d’optique, celle d’avant guerre, avec une voiture pour les riches (DS) et une voiture pour les pauvres (2CV). Entre la DS haut de gamme et la 2 CV, il n’y avait aucun modèle ! Si, peut-être, la Dyane sorte de super 2 CV et qui faisait 3 CV. Le modèle GS est arrivée juste à temps pour sauver l’entreprise. Ce modèle a eu un très beau succès avec 2 millions de ventes !
Sortie avec un moteur de 1015 cm3 , Citroën l’a déclinée ensuite sous différentes cylindrée 1129cm3 (1977), 1222cm3(GS X2), 1 299 cm3 (GS X3) développant de 55 à 65 ch DIN, auxquels s’ajoute un moteur Wankel rotatif (birotor) de 497,5 cm3 x 2 = 995 cm3, soit l’équivalent de 1 990 cm3 et 107 ch DIN, fabriqué en 1974 et 1975. La côte de ce véhicule tourne aujourd’hui entre 7000€ et 10.000€, birotor en tête.
On devine ce que pouvait être l’intérieur de la voiture. L’extérieur est blanc, mais à l’intérieur les montants sont bleus. La voiture a donc été repeinte.
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Isetta Velam : la microcitadine qui a marqué les esprits par ses formes étranges.
L’Isetta a été lancée par Iso en Italie en 1953, à la surprise générale. Elle fut fabriquée en France à partir de 1955 dans les usines Talbot à Suresnes. Le second trimestre 1955 la production atteignit les 1224 exemplaires et l’année suivante, elle frisa les 5000 unités. Ce ne fut qu’un feu de paille et les ventes s’écroulèrent en 1957…..année où elle fut présentée pour la 1ere fois au Salon de Paris. Trois mois plus tard la production était arrêtée.
Elle eut plein de surnoms sympathiques : en Allemagne on l’appela « l’oeuf roulant », en Angleterre « le bubble car » (la voiture bulle) …….et en France « le pot de yaourt ». Sympathique….
Et voici une histoire champsaurine de cette Isetta. En m’adressant cette photo, un ami du Champsaur m’écrit » De Paris, cette Vélam-Isetta a parcouru 600 km pour arriver à Pont du Fossé (1958). Dans la montée de Laffrey le moteur a chauffé et laché. Il a fallu attendre l’arrivée d’un second moteur chez le garagiste de Corps. Bons souvenirs quand même pour la suite. Dans le Champsaur l’Isetta s’est très bien comportée. Elle a été essayée par la plupart des Pontassons curieux de conduire cette voiture si bizarre ».
Voici quelques chiffres sur l’Isetta Velam:
– Moteur 1cv et 236 cm3
– Vitesse : 80 km/h
– 2 cylindres parallèles à chambre de combustion commune. Deux temps.
– Le moteur devait être entretenu méticuleusement.
– Puissance de 10 ch à 4500 tr/mn.
– Carburateur Solex
– Prix 308.000F et 380.000F pour la version « Ecrin » présenté au Salon de Paris.
Pourquoi une durée de vie si courte pour l’Isetta ?
Les utilisateurs se sont rapidement rendus compte que les finitions étaient catastrophiques. Certains articles parlent même de finitions baclées. La version « Ecrin » de 1957 a essayé de corriger le tir mais c’était top tard. Et surtout……la 4CV Renault commençait a être largement diffusée en France pour le même prix pratiquement ! La 4CV avait quatre places. Elle a torpillé les espoirs de vente de l’Isetta.
Et voici la nouvelle version 2012 (concept Isetta BMW)
Je trouve ce concept Isetta original et très réussi au niveau esthétique (dans le genre).
La Pub (de l’époque) du Garage Rivière où a été réparée la fameuse Isetta.
Cette pub a été gardée plusieurs décennies. Etonnant !
Simca, Peugeot, Citroën
Cette photo de 1964 prise près du Lac de Serre Ponçon, m’a surpris par sa qualité. Une peugeot 403, une Simca « Aronde » ( filiale de Fiat) qui avait à l’époque réputation d’être assez nerveuse, et la 2CV et son coffre bombé qui était une option relativement rare. Et un scotter très « Vintage » …….
Une jeep également en piteux état.
Qui ne connaît pas cette silhouette ? En 1937, les USA sentant venir un conflit militaire majeur, firent un appel d’offres pour une sorte d’engin militaire idéal : poids minime, assez haut ( garde au sol de 16cm) , très peu large……C’est Willis qui emporte ce contrat. La jeep servira de liaison pour le commandement et de support pour les transmissions. Willis fabriquera au total 637000 véhicules de 1941 à 1945. Beaucoup sont restés en France. Après 1945, la Jeep fut encore importée par la marque Française Hotchkiss.
Surprise: la batterie n’est pas à zéro…….à moins que le compteur ne soit bloqué. La jeep était increvable….mais elle ne roulait pas très vite. Le compteur prévoit 60 miles. Je pense que 80 km/h était le grand maximum.
Un dodge près de Saint Bonnet.
Un super Dodge 6 cylindres, 4X4, 3,8 litres. Cette photo a été prise à la sortie de Saint-Bonnet en direction de Pont Du Fossé. Alors que je prenais la photo, son propriétaire est venu très aimablement me donner quelques renseignements. Il date de 1942 et malgré les apparences son moteur (essence) a très peu de kilomètres. Ce dodge a été acheté au surplus américain par le garage Rivière de Corps (si j’ai bien compris) et l’actuel propriétaire l’a acheté à ce garage. Le moteur a été changé à ce moment. On trouve encore facilement des pièces de rechanges (carosserie….) et les moteurs neufs sont encore dans leur conditionnement initial ! Il y a en France 3 ou 4 grands fournisseurs de pièces dont un près de Valence. Le moteur de ce dodge fonctionne à essence…..dommage il aurait été préférable qu’il soit diésel compte tenu de la consommation (et peut-être, je le rajoute, du couple). En son temps il a servi de chasse neige, puis a servi à tracter des cars en panne (sans problème)…..et depuis il attend une petite restauration. Sur le secteur il sera très utile.
Une photo de mauvaise qualité….mais qui permet d’entrevoir le style de l’intérieur. J’ai parlé de petite restauration un peu plus haut. Un puriste parlerait de grosse restauration ! 🙂
Voilà ce qui s’est passé en fin de guerre. Beaucoup de véhicules sont restés sur place.
Sur le même terrain, un Gallion Renault.
Les « Gallion Renault » du site
Le Gallion Renault a été décliné sous toutes ces formes. Mais le deuxième en partant de la gauche est unique car il a été carossé à Paris sur demande du Père La Ferrière en 1963, élargi, aménagé à l’intérieur pour transporter environ 30 à 40 jeunes. Il a servi pendant des années à la colonie du Glaizil.
Celui qui se trouve à gauche (bleu) a été acheté à Aix-en-Provence en 1958……toujours par le Père Laferrière……pour la même colonie….à une blanchisserie appelé « bleu Azur ». Trop petit il a été remplacé par le Gallion élargi.
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Résistance 39-45
Cet ensemble de photos est utilisé dans l’article sur la Résistance dans le Champsaur. Elles ont été prises à Sisteron par Mme Laurent-Roux lors des commémorations du 8 mai 2014 et qui me les a transmises.
Cette photo a une longue histoire. Elle est utilisée sur le Site pour illustrer une histoire incroyable intitulée « Léon Michel: du Maquis à la Gestapo ».
En voici le résumé en 3 lignes : C’est le parcours étonnant d’un homme qui à Gap, pendant la guerre de 39-45, est passé de la Résistance à la Gestapo, suite à son arrestation par les allemands. S’il n’avait pas été arrêté et emprisonné le 23 novembre 1943, Léon Michel aurait pu être considéré au moment de la libération comme un grand Résistant. Manque de chance pour lui, les allemands l’ont attrapé et devant l’effroi de la torture ou de la déportation (qui pourrait le lui reprocher ?) a accepté de changer de bord et de devenir agent de la Gestapo. Malheureusement pour lui, il a été zélé dans sa tâche ( certains témoignages disent toutefois qu’il n’a pas trahi certains secrets) . A la libération il sera exécuté par les français (le 7 juin 1945).
Pourquoi donc ce camion ? : Léon Michel avait une formation de mécanicien camion. En 1943 il est embauché dans l’entreprise Farçat. Cette entreprise de livraison avait récupéré des camions de l’armée, puissants et rapides. Dans le secteur de Gap, tout le monde savait qu’il s’agissait d’une entreprise « de Résistance et de camouflage ». Du directeur jusqu’au plus petit des employés, tous étaient Résistants. D’où la photo pour illustrer Léon Michel……
La « Traction-Avant » Citroën
Photo également utilisée dans le chapitre sur Léon Michel. Cette photo a été récupérée dans un « hors-série » de l’auto-Journal (1990) sur les « 15 Citroën ».
Bien connue de tous les français sous le nom de « Traction Avant Citroën », elle est liée dans la mémoire collective à la guerre de 39-45, utilisée par la Gestapo dans un premier temps (les allemands appréciaient beaucoup sa tenue de route, sa rapidité, sa fiabilité) puis par les Résistants sur la fin….pour les même motifs.
Elle a été fabriquée de 1934 à 1957 (pendant 23 ans) .
1934 Le premier modèle dénommé 7A est sortie un peu dans la précipitation. L’entreprise Citroën était en grandes difficultés financières, et son PDG (André Citroën) décida de la sortir le plus rapidement possible. Le modèle avait une carrosserie très ressemblante à celles qui vont suivre ( la11B et la magnifique 15) un peu plus fluette, un peu plus légère dans ses lignes. Ce premier modèle était bourré d’imperfections :
– manque de puissance (cylindrée de 1303 cm3 et 32 cv)
– mauvais refroidissement (le ventilateur ne comportait que 4 pales. Curieux comme économie…)
– jeu excessif dans la direction ou durcissement inexpliqué.
– problème d’étancheité les jours de pluie.
– Cardans bruyants et fragiles
Des améliorations étaient indispensables dans les plus brefs délais, ce qui permit de sortir peu de temps après la 7B (1529 cm3 et 9 cv fiscaux).
1936 Toutefois Citroën fait faillite en 1936 malgré ce modèle assez révolutionnaire pour l’époque, racheté (consolation) par Michelin.
1937 vont arriver les modèles plus puissants, la 11B et la 11 BL (11cv). Les défauts de jeunesse ont disparu, la voiture a une tenue de route exceptionnelle, tout comme sa fiabilité, et sa rapidité.
En 1939 ces 2 modèles (11B et 11 BL) passent de 46 cv à 56cv
En 1938 sort le fleuron du modèle la « Traction 15-six » : 2867cm3 , six cylindres, 135 km/h pratiquement imbattable par les autres voitures de tourisme de l’époque. Ce modèle a été très apprécié pendant 39-45.
En 1957 la Traction est vieillissante, de nouveaux modèles sont apparus tout aussi fiables et rapides(203 peugeot, Frégate Renault, puis la 403 …). Citroën baisse nettement ses prix moyennant quoi la voiture se vend encore bien. Et c’est la fin d’une voiture mythique ! …..
La côte aujourd’hui est très variable d’un modèle à l’autre. La Traction 15-six peut se trouver entre 18.000 € et 22.000 € . Les Tractions 11B et BL se trouvent selon l’état entre 5000€ et 12.000€. La Traction 7 ne se trouve pratiquement plus …..et sa côte flambe. Les amateurs d’anciennes la recherche en priorité. C’est une surprise compte tenu de tous ses défauts.
Tous les amateurs d’anciennes savent que les Tractions-Avant qui se trouvent sur le marché aujourd’hui datent surtout des années 54 à 57. Les modèles antérieurs ont disparu : la guerre en a éliminé pas mal et surtout le modèle était si répendu que les plus anciennes sont parties à la casse dans les années 60-70.
Une 2CV transformée en abri de jardin.
Cette photo (que j’avais totalement oubliée) a été prise à la Motte en Champsaur. Une 2CV camionnette transformée en abri de jardin. Elle comportait deux portes à l’arrière qui la rendaient très pratique pour le transport du matériel. Grand succès…..
Un internaute m’a adressé ce dessin. Bravo, il est vraiment réussi ! C’est Pierre boulanger, PDG de Citroën, qui en 1936 demanda à ses ingénieurs de concevoir une voiture pratique, à quatre places, peu chère, accessible par tous, et qui puisse atteindre au moins les 60 km/h ! L’anecdote raconte qu’il prit une grande feuille de dessin, et traça un parapluie pour l’habitacle et un pour le moteur……Voici la raison pour laquelle la 2CV fut qualifiée ensuite de « quatre roues sous un parapluie ».
En 1939, 250 voitures étaient assemblées, prêtes pour le 33eme salon de l’automobile à Paris. Mais la guerre empêcha la présentation.
Entre 39 et 45, les essais moteur continuèrent en Auvergne, à la barbe des allemands. Les habitants virent passer des engins très curieux (nous pourrions dire un chassis sur 4 roues + un moteur, mais sans parapluie), ressemblants à du bricolage, ou à des Karts. En ces temps de pénurie, personne ne pensa à la future 2 CV, dont les essais avaient été interdits par l’occupant.
C’est en 1946, que la Deuche, sortit avec un moteur de 375 cm3, refroidi par air, de 2CV fiscaux et de 9 CV réels. On raconte que les américains ne comprirent pas bien, comment une voiture de 2CV et de 6,6 KW obtenus à 3500 tours/minute, pouvait atteindre les 65 voire 70 km/h. On le devine, juste après la guerre, cette voiture eut un succès fou. Malheureusement, l’acier manquait, et les acheteurs attendaient après commande jusqu’à 3 ans ! La voiture était bourrée d’astuces pour en diminuer le poids (524 kg). Quant au prix, il était de 250.000 francs en 1950. J’ai essayé d’évaluer ce que vaudrait la 2CV aujourd’hui et je suis arrivé au prix de 2900 euros (approximativement).
Mille et une astuces . Personnellement j’ai eu une 2 CV pendant mes années d’études, fier de pouvoir circuler librement dans la France entière. Je l’avais achetée d’occasion pour trois sous, roulé avec pendant 10 ans sans le moindre problème, et revendue au même prix à un autre étudiant, ravi et très fier à son tour d’avoir sa « De-deuche ». Pas d’airbag, pas de freins à disque, pas d’ABS, pas de ceinture de sécurité, des essuis glaces qui fonctionnaient uniquement quand les roues tournaient, un pare-brise non feuilleté ……mais attention,…… décapotable ! Le rêve et l’aventure !
Puis Citroën, sortit la 2CV avec un moteur de 425 cm3 et une puissance réelle de 12CV. Grâce à la 2CV, l’automobile ouvrait ces portes aux familles les plus démunies. L’Allemagne avait pris le même chemin en 1938 avec sa « voiture du peuple », la Volkswagen.
Ce tableau trouvé sur Wikipédia, résume très bien la production de la 2CV sur 40 ans. La dernière 2 CV est sortie des chaines de production le 27 juillet 1990. Si vous désirez en savoir plus, je vous invite à lire l’article de Wikipédia : Cliquez ICI
La 2cv moderne…..manque le parapluie.
Le contraste est saisissant : ferme ancienne et modernité. La photo a été prise à Champoléon. Pour la montagne cet engin est idéal………sauf l’hiver peut-être. Mais ça évite d’acheter une 2eme voiture. J’imagine que remonter la vallée de Champoléon avec un tel engin doit être très agréable…..sensation de liberté assurée !
Engins qu’on retrouve en nombre à Pont du Fossé, village le plus proche…….
4 roues et un parapluie : des 2CV en quelque sorte. Les concepteurs rivalisent d’imagination. L’engin qui est devant a un coffre non négligeable.
….et à Corps
Cette photo a été prise à Corps. J’ai vu cette voiturette arriver au loin…..le temps d’ouvrir mon appareil photo, il m’a manqué 1/4 seconde pour qu’elle soit correcte.
« Croisière Blanche Historic »
Cette photo a été prise à Orcières, lors de la « Croisière Blanche Historic ». La première est une Renault 8 (de base). Ce modèle a été construit entre 1962 et 1973 avec un moteur de 956 cm3 ou 1108cm3. Juste derrière, se trouve une Simca 1000 « Rallye » (prise initialement pour une R8 gordini). A l’époque cette « Rallye » passait pour « aller très fort ». Je pense que son propriétaire a mis à l’arrière des pneus étroits pour mieux faire son sillon dans la neige….probable. D’un moteur de 1294cm3, sa puissance atteignait 103ch mais pour un poids minime de 800kg. Oui, elle poussait bien.
Quant à la dernière, c’est un modèle de rêve. La Renault Alpine est un modèle mythique qui a remporté énormément de rallyes dans les Alpes ( d’où son nom d’Alpine, donné par Jean Rédélé). Ce modèle a fait rêver tous les jeunes de 1961 à 1977. En modèle turbo le moteur de 1605 cm3 développait jusqu’à 250ch !!! ( énorme à l’époque). Dommage que Renault n’ait pas fait évoluer le modèle…….Cette Alpine reste très côtée sur le marché de l’occasion. Pour lire l’article sur la « Croisière Blanche » : cliquez ICI
Eh oui, exceptionnelle cette A110 ! Parlant de cette voiture, j’ai retenu l’expression d’un ami la qualifiant de « gros pétard à mèche courte »……explosive !!
Magnifique « Alpine Dézir » descendante royale de la lignée « Alpine ». Il s’agit d’un prototype, qui malheureusement risque de ne jamais voir le jour. Certains disent qu’en 2014 cela pourrait se faire. Mais le projet n’est pas dans l’air du temps, économie et rentabilité étant les maîtres mots de Renault. En 1996 un petit « spider « n’a pas vu le jour pour ce motif, en 2008 une « Alpine » a également échoué sur les bureaux d’études pour motif économique……..Il me semble pourtant que ce modèle serait une formidable vitrine publicitaire pour Renault ! Idée d’un citoyen lambda…….qui n’a pas bien-sûr la responsabilité de cette marque entre les mains.
Finalement Alpine se réveille en 2016 et nous sort une magnifique A210
Clichés trouvés sur l’Auto-journal (hors-série Salon 2017) de juillet 2016
Je trouve la ligne néo-rétro de cette A210 très réussie. La politique esthétique de la marque Alpine me paraît très pertinente car elle fait un rappel judicieux de l’A110 . Le moteur est à l’arrière, d’une cylindrée de 1800cc, survitaminé, développant 270ch ! Le poids est modéré donc les accélérations vont faire sensation.
Winter Drive Champsaur-Valgaudemar
Video. La « winter Drive » fait circuler ses anciens véhicules sportifs dans le Champsaur et Valgaudemar. Vous pouvez cliquer au centre de la photo.
Une photo de Dauphine Renault utilisée dans le blog
Cette Dauphine (venant d’Aix-en-Provence) a appartenu à un des bénévoles de la colonie du Glaizil. La photo a été prise dans le Champsaur en 1964.
Ce modèle a été conçue par Renault en 1951, évolution logique de la 4 CV et modèle indispensable dans la gamme. Elle a été fabriquée de mars 1956 à Juin 1967. A l’époque la 4CV était reine des ventes pour Renault. Donc la Régie a eu l’idée d’appeler cette voiture un peu moins vendue, « Dauphine » (fille de la Reine) ….La carosserie a été dessinée par l’italien Ghia. Dès le premier coup d’oeil, elle paraissait beaucoup plus moderne dans son esthétique que la 4CV. Le moteur se trouvait à l’arrière et refroidi par des ouvertures situées en avant des roues. Voici les caractéristiques du modèle de base :
- – Carrosserie acier autoporteuse sans châssis.
- – 4 roues indépendantes, roues en acier et pneus de dimension 135×380.
- – Moteur Ventoux 845 cm³ à 4 cylindres longue course 58 mm × 80 mm de 30 ch SAE.
- – Bloc fonte et culasse alu disposés à l’arrière des roues.
- – Boîte de vitesses à trois rapports : 2e et 3e synchronisées.
- – Électricité en 6 volts, chauffage à air pulsé.
- – Freins à tambour hydrauliques sur les quatre roues sans assistance.
- – Vitesse maximale de 115 km/h, consommation d’environ 6,5 litres aux 100 km.
Anecdote du webmaster: cette voiture avait la réputation de flotter au delà d’une certaine vitesse surtout en cas de vent fort ou à vide : la direction se faisant alors très imprécise. On disait même qu’elle avait une mauvaise tenue de route. Donc beaucoup de propriétaires mettaient, soit des sacs de sable dans le coffre avant, soit un objet assez lourd…..pour corriger ce gros défaut.
…et 45 ans plus tard, nous trouvons des Dauphines par-ci par-là dans toutes les régions.
Une belle coccinelle… Volkswagen
Une vraie boule de Noël avec ses reflets rouge et jaune. La photo a été prise à Saint Bonnet en bas du village (non loin de la pharmacie ).
Entre 1938 et 1980 la Coccinelle sera produite à 21 529 464 exemplaires à travers le monde. Initialement fabriquée sur la demande d’Adolf Hitler comme outil de propagande, la « voiture du peuple » a été conçue par Ferdinand Porsche, déjà brillant concepteur autrichien. La motorisation évolua avec les années : 1100cc, 1200cc, 1300cc, 1500cc, 1600cc.
Dans de nombreux pays elle eut des surnoms affectueux : le scarabée (Allemagne, Angleterre, Pays Bas…), le hanneton en Italie, la coccinelle bien-sûr chez nous.
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Customisée au maximum.
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Voiture des baba cool dans les années 1968 :
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J’ai eu l’occasion dans ma jeunesse de conduire la coccinelle. Le ronflement du moteur était un régal (refroidissement à air), pas loin du ronflement d’une Porsche de l’époque. Par contre on avait la curieuse impression de ne pas avancer…rien sous la pédale d’accélérateur.
Une photo utilisée pour la Webcam
Cette photo spectaculaire est utilisée dans le chapitre « Webcam de Gap ». La caméra se trouve exactement à La Saulce et nous montre en direct l’autoroute A51 avant d’arriver à Gap (Webcam Vinci ). Au total, « Mémoire du Champsaur » nous fait découvrir les 11 Webcams de la vallée du Champsaur…….très utile avant de partir à la montagne. Cliquez ICI .
Sébastien Ogier couronné « Champion des Champions »
Sébastien Ogier, le champsaurin le plus célèbre en sport automobile. Photo prise à Saint-Bonnet en Champsaur…..euhhhh….non, là, je me trompe. Pour lire l’article et voir la vidéo de cette magnifique compétition Cliquez ICI
Peut-on le croire ? Il s’agit d’une casse en miniature ! L’artiste (je crois qu’on peut lui accorder ce titre) a mis 14 ans pour la réaliser à ses heures perdues ! Plusieurs étapes : achat de voitures miniatures (toutes au même format), vieillissement de la peinture, rouille, vitres sales……. puis agencement savant dans la casse……Pour voir ce site Cliquez ICI
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Sur le même site
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Une casse bien réelle
Casse Auto 05. Un grand nombre de voitures du Champsaur terminent là.
Marché de Saint Bonnet en Août 2014. Rigolo….. !
Un site à découvrir.
Je vous invite à découvrir ce site intéressant, intitulé « Quand tout a commencé »
En 1969, à St Laurent du Cros, commune à très forte vocation agricole, la création du plus jeune Comité des Fêtes de France par ses jeunes de 17 à 25 ans, issus du « baby boom » sera un événement sans précédent dans le Champsaur.
Au fil des années, ceux ci, mirent en place des programmes inédits pour les fêtes votives avec orchestres et de très grands spectacles de sports motorisés : le foot ball en moto ou les cascades automobiles de Jean SUNNY.
En 1973 émergea au sein de ce Comité des Fêtes, l’idée d’organiser un auto cross sur le terrain communal du « Chomol » où jadis pâturaient de nombreux troupeaux de vaches. Succès sportif, certes, mais financièrement désastreux, malgré l’engagement de partenaires (sportif et locaux).
Frappé par l’exode rural, bon nombre de jeunes s’en allèrent « gagner leurs vies », mais pour ceux qui restèrent, la passion était trop forte.
Le samedi 6 octobre 1973 à 21 h. 30 à la Mairie de Saint Laurent du Cros fût créé le DRAC AUTO CROSS. Je vous invite à découvrir ce site intéressant, intitulé « Quand tout a commencé » . Vous y découvrirez la suite des évènements……………..
Un drôle de camping-car.
Ce pseudo camping-car Mercédès doit avoir une longue histoire. Pourquoi ces tôles en alu ? Pourquoi si peu d’ouvertures ? ………..
Le prototype d’un poète.
Ce prototype inventé et réalisé par un poète de haute volée a battu de nombreux records. En effet tous les champsaurins et les gens de passage l’ont remarqué car il se trouve très bien placé à l’embranchement de la Route Napoléon (N85) et de la route d’Ancelle. Ensuite il fait sourire tout le monde et a défaut de sourire (les gens trop sérieux) il surprend. Enfin, un gros record, il fait florès dans tout le Champsaur, des petits frères tout aussi bien conçus, sont nés à droite et à gauche……
Comme je vous l’expliquais, j’ai pu repérer par-ci par-là ses petits frères. Photo prise au col de Manse : sourire ! Mais où vouliez-vous que je mette ce genre de photos ? Le chapitre « automobiles du Champsaur » tombait à pic
Un chasse neige Saviem peu commun.
Un chasse neige Saviem à Saint Jean saint Nicolas. Cette photo a été prise dans le hameau de Saint-Jean non loin du Lycée Poutrain. La société Saviem a été crée en 1955 et ce nom voulait dire Société anonymes de véhicules industriels et d’équipements mécaniques. Je pense que ce véhicule assez rare date du tout début de la Saviem.
Pour beaucoup de français, SAVIEM c’était Renault. En réalité il s’agissait d’un consortium constitué des entreprises Renault , Latil, et Romua. En 1980, comme Berliet, la Saviem disparaît. Elle est rebaptisée « Société Renault Véhicules industriels »
Un autre type de chasse neige Saviem.
Photo concernant le pélerinage de Notre Dame de La Salette
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Photo Jacques Gazel. Voici son commentaire : « Cette ancienne photo a été prise à La Salette en 1934. Il s’agit de ma famille maternelle. Elle est intéressante car elle montre l’arrivée au sanctuaire dans ces années là…On peut quand même constater que des véhicules « ordinaires » devenaient capables d’y accéder. Ce qui n’était pas le cas auparavant dans les années 1920. Mon grand père me disait que c’était des véhicules chenillés du type croisière noire qui y montaient…A vérifier. Je me souviens très bien que le dernier kilomètre était encore dans les années 1950 très acrobatique et impressionnant. »
Commentaire du Webmaster : Effectivement dans les années 1920 seuls les véhicules chenillés (appelés auto-chenille) étaient capables de monter jusqu’en haut (voir la photo suivante). A signaler que le pont actuel, à l’arrivée, n’existait pas. Les voitures, qui étaient toutes autorisées à monter jusqu’à l’esplanade de la Basilique, passaient donc très près du lieu de l’apparition.
Photo adressée par Marc
Au tout début du pèlerinage (1846) les pèlerins montaient à dos de mulet, puis la route a été construite permettant à ce type d’auto-chenille d’accompagner les pèlerins jusqu’au Sanctuaire.
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Photos Marc. Retour de pèlerinage à Notre Dame de la Salette. Il faut savoir que sur la droite, il y a un vide impressionnant. Courageux nos ancêtres pèlerins.
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Voitures anciennes et autocars retrouvés dans le blog
Deux voitures sur un bac (lac du Sautet) et une histoire dramatique .
Ce « bac » chavira lors d’un retour d’une fête à Ambel en septembre 1945. Des retardataires sautèrent dans la vedette alors qu’elle s’éloignait de la rive pour sa dernière liaison. Malheureusement, d’une part la vedette était à fond rond, elle était très chargée avec beaucoup de personnes debout…Le mouvement de roulis qui fut crée provoqua la chute de ces personnes debout ce qui amplifia encore le mouvement et le bateau chavira…
A cette époque peu de villageois savaient nager…Les eaux étaient froides, les gens avaient bu, mangé…C’étaient vers les 18h…
En plus la vedette avait une cabine fermée dont les portes s’ouvraient vers l’extérieur…10 ou 12 personnes y furent piégées. Ce fut une une catastrophe ! II y eut 23 morts. Des familles furent décimées. L’EDF dut faire baisser le niveau en urgence pour que le bateau et ses victimes soit accessibles.
Je n’ai pas pu trouver à ce jour de documents officiels concernant cette tragédie. Je n’ai eu qu’une transmission orale de témoins dont celle de mon père qui assista au relevage du bateau et des corps qui étaient à l’intérieur. Mais comme elle concernait directement le village, dans les années 50-60 son souvenir était très prégnant à Corps dès que l’on évoquait le lac …. » Pour voir les photos anciennes du village de Corps et les photos des cérémonies concernant cette tragédie Cliquez ICI
Autocar « Pellegrin » des années 1960 : Gap-Pont du Fossé-Orcières. Cette société d’autocars avait été fondée en 1886 par Joseph Pellegrin, un paysan du Champsaur. Ce cliché de Robert Faure n’avait jamais été utilisé.
Un car Chausson. La photo a été prise en avril 1959 par le Père Laferrière. Ce car, le plus souvent conduit par M. Pellegrin (ce nom de famille semble prospérer dans le métier) a fait très souvent le trajet Aix-en-Provence -Champsaur.
En haut à gauche, le car Gap -Saint Bonnet, photo datant de 1930(coll. Robert Faure). En haut à droite photo de l’auto-chenille qui montait à La Salette au tout début de l’ouverture de la route (coll. Marc) . En bas à gauche, les deux cars de la colonie du Glaizil (1955, photo du père Laferrière), en bas à droite l’autocar qui redescendait de la Salette sur une route qui n’était pas encore goudronnée (coll. Marc).
1930, l’autocar qui assurait le trajet Gap-St Bonnet.
Une vingtaine de photos curieuses arrivent……………
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