CHÂTEAU DE LESDIGUIERES
Ce château se trouve sur la commune du GLAIZIL (Hautes Alpes ) et fut construit par François de Bonne, Duc de Lesdiguières en 1580, alors qu’il n’était qu’au début de sa longue carrière militaire (décès à 83 ans). Nous allons donc vous faire découvrir dans cet article à travers photos récentes et reconstitution numériques, l’histoire de ce château et son devenir, puisqu’il est question d’une restauration partielle.
Toutes les reconstitutions du château ont été faites personnellement. Par contre, le dessin qui se trouve en bas et à droite est de Lionel Ferrero. Cette fresque est à Saint Bonnet.
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Ce château se trouve sur la commune du GLAIZIL (Hautes Alpes ) et fut construit par François de Bonne, Duc de Lesdiguières en 1580, alors qu’il n’était qu’au début de sa longue carrière militaire (décès à 83 ans). Il était alors chef des protestants, mêlé aux querelles protestants-catholiques, et au cœur des problèmes internes au Dauphiné. Sa fortune commence à s’étoffer à la suite de pillages et de butins de guerre. Ce château fut sa première acquisition en quelque sorte, construit sur l’emplacement d’une maison forte familiale. Ce château fut témoin, sans nul doute de tractations concernant les luttes religieuses qui secouèrent le Dauphiné, et des guerres engagées plus tard contre le Duc de Savoie.
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Reconstitution numérique duChâteau de Lesdiguières.
Gravure de 1830 retravaillée donc sur ordinateur. On réalise très bien à quoi il ressemblait. Certains disent qu’ils s’agissait plus d’une maison forte ou d’un château construit à l’ancienne que d’un château moderne capable de soutenir le feu du canon ou d’utiliser lui-même les canons. La construction se fit sans architecte. Les murs ne sont pas très épais.
Louis XIII dormit dans ce château le 23 février 1629.
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Cinq cents ans plus tard, en voyant l’épaisseur très modeste des murs et l’absence de pierres taillées, on comprend qu’il ne reste pas grand chose du château …..
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…. le résultat final, un champ de ruines. Lorsque Lesdiguières fut, plusieurs décennies plus tard, à la tête d’une immense fortune, avec une dimension d’homme politique d’envergure nationale en étant l’ami d’Henri IV, il se fit construire le château de Vizille en étant aidé d’architectes venus de Paris.
Il ne vint alors que très rarement dans ce château du Glaizil. Les lettres recueillies par Douglas et J Roman signalent son passage aux Diguières quarante fois seulement et il n’y dormit qu’une seule nuit.
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Sur ce cliché pris d’un drone à 100m d’altitude, on visualise bien le hameau de Lesdiguières (commune du Glaizil) et le château dont il manque malheureusement la chapelle.
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La photo a été prise au décollage (20m de hauteur ?)
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HISTOIRE DE LA CONSTRUCTION du Château
Le château fut construit par Lesdiguières, d’après Jeanson des Fontaines de 1571 à 1580, pour assurer la sécurité de sa famille en plein cœur des guerres de religion. Il choisit ce lieu car il y possédait, comme nous venons de le dire, une maison forte. Il s’y fit d’ailleurs enterré ainsi que sa famille. La chapelle a été terminée plus tard, en 1604.
Le jour de sa naissance ( un 1er Avril !), alors que sa famille habitait St Bonnet, la maison forte pris feu et sa mère fut obligé de ce réfugier en ce lieu, futur emplacement du Château. Quelqu’un me disait récemment que la maison forte de St Bonnet brûla à nouveau le jour de sa mort !
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Photo prise d’un drone. Dimension du château 130m de long sur 65m de large.
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Le château et ses dépendances occupent une surface de 14000m² dont 7000m² pour le château lui-même. Il devait être suffisamment vaste et important pour soutenir une attaque. Afin de trouver une telle surface, le duc expulsa les habitants qui s’y trouvaient, les invitant à s’installer plus loin, à l’emplacement du village actuel. On découvre dans cet événement un des traits de caractère du duc de Lesdiguières.
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Le château et le hameau de Lesdiguières (commune du Glaizil)
Cinq cents ans plus tard, on comprend très bien la disposition du village. Les villageois expulsés se sont installés un peu plus loin. Mais ironie de l’histoire, le château fut incendié 60 ans après la mort de Lesdiguières par les soldats du Duc de Savoie flanqués sur les éboulis. Lesdiguières voulut cet emplacement à tout prix ….mais la position était indéfendable.
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Reconstitution numérique du cliché précédent. On se rend mieux compte des dimensions imposantes de ce château.
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La construction demanda une main d’œuvre importante. Pour mener celle-ci à bonne fin, il n’hésita pas à réquisitionner la population de la contrée et ses gens d’armes. Même les femmes et les enfants furent réquisitionnés. Les femmes furent particulièrement chargés du transport du sable et du gravier qu’elles allaient chercher au Drac ( 3 km environ ; 6 km aller et retour). En guise d’avertissement ( c’était vrai de toutes les corvées) il faisait dire par ses gens « Venez ou brulez ». Plusieurs documents signalent d’ailleurs que les femmes n’avaient plus de cheveux après quelques semaines de ce travail harassant, à cause du frottement des paniers qu’elles portaient sur leur tête.
Château de Lesdiguières en 1600 –
HISTOIRE de la CHAPELLE
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La chapelle du château fut construite plus tardivement vers 1604. Lesdiguières avait entrepris sa réalisation pour y mettre un mausolée ( somptueux monument funéraire à sa mémoire ), à côté duquel fut aménagé le caveau familial ( 8 places ). Un autel fut ajouté ( mur de gauche ) à la fin de sa vie, après sa rencontre avec St François de Salle et sa conversion au catholicisme. L’histoire de la chapelle et de sa ruine progressive se trouve un peu plus loin ou vous pouvez cliquer sur l’adresse suivante : cliquez ICI.
Cette histoire est d’ailleurs assez frappante : en 35 ans, de 1789 à 1827, tout a été volé, tout est tombé en ruine.
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Chapelle du Château de Lesdiguières reconstruite numériquement. Les proportions sont curieuses. Par ailleurs vous remarquerez que j’ai ré-ouvert la fenêtre du milieu. Lesdiguières la fît fermer à la fin de sa vie, lorsqu’il est devenu catholique, pour mettre derrière un autel.
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La chapelle du château vue sous un autre angle. On voit très bien la tour N°1, accolée à la chapelle. Dans le sous-sol de cette tour se trouvait le caveau familial, et dans les étages supérieurs elle servait de tour de surveillance. Entre la chapelle et cette tour, il existe un passage.
Une petite anecdote : dans les siècles passés, certaines femmes recommandaient à leurs proches de passer rapidement près de ce lieu (chapelle et caveau), sans tarder en particulier la nuit, car elles le qualifiaient de « hanté ». Certaines même affirmaient avoir vu le fantôme de Lesdiguières, ou encore avoir vu de grandes ombres se profiler sur les murs de la chapelle.
Plus moderne : quelqu’un du village de St Bonnet me disait récemment que ce lieu était » chargé d’énergie et qu’il s’y passait des choses étranges« . Je n’ai pas pu en savoir plus. Mais cela traduit, à mon avis, le souvenir encore très présent dans les mémoires de Lesdiguières en ce lieu.
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Reconstitution numérique de la chapelle du château. Cette reconstitution m’a permis de découvrir plein de petites choses. Tout d’abord la petitesse de la tour par rapport aux 4 autres tours qui délimitaient le logement de Lesdiguières. Il s’agissait uniquement d’une tour de surveillance. On y découvre aussi les toutes petites ouvertures qui donnaient un peu de lumière dans l’escalier de garde .Dans le sous-sol de cette tour, se trouvait le caveau familial et ses huit emplacements.
Mais j’ai une question. En reconstruisant cette tour de garde, j’ai pris conscience qu’il n’y avait probablement pas de toiture malgré ce qui est dit. La tour n’avait aucune fenêtre : donc en arrivant en haut, les soldats étaient bien obligés de surveiller en étant sur une plateforme, de toute évidence….donc pas de toiture ! Idem pour la petite tour N° 1 ( symétrique à celle-ci ). Pour les autres grosses tours ( entourant les habitations ) c’est différent. Un chemin de ronde entourait les appartements : une toiture était très probable sur ces 4 tours là.( les cheminées de pierre en haut des tours, sur la gravure de 1830 en témoignent).
La compréhension d’un événement : autre exemple. Le château a été détruit en 1692 (60 ans après la mort de Lesdiguières ) par les mercenaires du Duc de Savoie. Flanqués sur les pentes de la montagne, les soldats ont envoyé des projectiles enflammés qui ont fait voler en éclats les fenêtres et prendre feu à tout le château. Mais la chapelle a été épargnée et je donne en plusieurs endroits comme motif le manque de temps ou l’oubli. En reconstruisant numériquement cette chapelle j’ai pris conscience que la tour n’avait aucune ouverture, et la chapelle non plus, côté montagne : elle était donc inaccessible au feu. Intéressant ces reconstitutions …..et plein de petites découvertes de ce genre.
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HISTOIRE DE SA RUINE JUSQU’A NOS JOURS.
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1692. Le château conserva son aspect initial jusqu’en 1692. Cette année là, les mercenaires du Duc de Savoie, à vrai dire une horde de sauvages lombardo-germaniques, dirigés par un capitaine complètement fou, un dénommé Caprara, dévasta toute la région du Champsaur. Ils dévastèrent systématiquement toutes les habitations, brûlèrent le Château de Tallard, le Château de Lesdiguières. Eglises et chapelles furent profanées et pillées. Ils perpétrèrent massacres, viols, orgies, et gestes déments à l’égard de la population .Ils tuèrent le prêtre de St Bonnet. Du 29 Aout 1692 au 07 septembre, c’est à dire en 10 jours tout fut saccagé sans raison apparente ( le Duc de Savoie se faisait soigné à Embrun et n’avait donné aucun ordre en ce sens ). Beaucoup de documents concernant le Champsaur furent perdus définitivement.
Ces sauvages savaient que Louis XIV avait demandé à ses propres garnisons de venir le rejoindre. et que la région était donc sans défense.
Quoiqu’il en soit les Champsaurins eurent tout juste le temps de se réfugier dans la montagne. ( même réflexe en 39-45 ).
Cette sombre épopée se termina au col de Cabre alors que cette armée de vauriens repartait avec un très lourd butin. Ils furent stopper net grâce à l’intervention du capitaine Catinat, de Phillis de la Charce femme très courageuse qui fut ensuite largement récompensée par Louis XIV et le Seigneur de Chauvac.
Le roi de France furieux d’apprendre ce qui venait de se passer somma le Duc de Savoie de s’expliquer. Il demanda par ailleurs à Vauban de fortifier Briançon et de bâtir Mont Dauphin pour la protection du royaume.
Le Champsaur mit plus d’un siècle pour se relever. Certaines choses furent irréparables….des vies entières brisées, deux châteaux brûlés, des documents très anciens perdus …….
Quant au Château de Lesdiguières, il n’en restera que la conciergerie, quelques dépendances, et la chapelle. A partir de ce moment , le temps accomplit son œuvre destructrice, aidé en cela par les habitants du village, qui dans leur besoin de pierres de taille, n’hésitaient à faire tomber deux ou trois toises de mur pour avoir la pierre qui leur convenait.
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Sur ce cliché : Tour N°3, on voit les pierres taillées du bas qui ont été retirées . Sur place c’est très net.
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.En 1780, logeait encore au château le Chapelain qui habitait dans la tour de l’horloge dans des conditions très précaires. Demeurait également sur place un domestique, jardinier, homme à tout faire, qui par ailleurs donnait des nouvelles du Château à la famille ……qui s’en souciait très peu à vrai dire.
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Ruines des bâtiments des familiers, à côté de la chapelle.
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En 1789, la révolution entraîna des débordements inimaginables quelques décennies plus tôt. Les tombes furent profanées, les bâtiments dégradés…. Chacun venait prendre ce qui l’intéressait, au point que les autorités civiles s’en émurent et firent transférer les corps et le mausolée.
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Vu sous cet angle, j’ai très bien compris la disposition du Château. J’ai donc choisi ce cliché pour la reconstitution numérique qui suit. Une petite question : la tour de droite semble plus avancée. En regardant les photos aériennes du château, effectivement elle semble l’être. Or le plan montre un édifice bien rectangulaire. Il y donc un doute . Je me suis demandé si Lesdiguières n’avait pas élargi son château du côté de la route, soit pour une question de surveillance, soit pour qu’il paraisse plus grand !
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Le Château de Lesdiguières tel qu’il était en 1690. ( Reconstitution numérique d’ampleur ! )
Aussi surprenant que cela puisse paraître je n’ai fait que monter les murs de la photo précédente, en m’aidant une fois ou deux de la maquette du château qui se trouve dans le local de l’association.
Vous pouvez voir en vidéo la reconstitution du château. La séquence a été accélérée et donne une impression étonnante. Pour la voir cliquez ICI
Comparaison avec la maquette du château réalisée par l’historien E. Roux.
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Cette maquette se trouve dans le local de l’association du « Château de Lesdiguières ». Finalement ma reconstitution numérique est assez proche de la maquette d’Edouard Roux …… mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec lui. Les documents parlent de trois niveaux (RdC + deux étages). Les rangées de fenêtres du 1er plan devraient surplomber un rez de chaussée. Idem pour le logis de Lesdiguières : 3 vrais niveaux. Les toitures me semblent trop pointues par rapport à ce qui se fait dans la région et les tours un peu frêles. J’ai eu un avantage sur lui : en prenant les dimensions des tours en ruine, je n’ai eu qu’à monter les niveaux. Autre exemple, sur la tour au 1er plan, il a mis une fenêtre donnant sur la montagne (sur la gauche). Les ruines actuelles ne montrent rien de tel. Etc…. Je suis osé de critiquer ce gros travail de M. Roux, qui a rendu par ailleurs de grands services à l’association.
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En tout cas, en 1690, deux ans avant sa destruction, le château devait ressemblait fortement à ça.
Histoire rapide de la destruction de la chapelle : elle fut le dernier bâtiment du château à s’écrouler. Une tradition orale (que j’ai entendu moi-même dans les années 1960) disait qu’elle s’était écroulée pendant la guerre de 14-18, lorsque tous les hommes étaient à la guerre, et que les bâtiments n’étaient pas entretenus. D’autres affirmaient que la messe avait été dite tous les dimanches jusqu’à cette période. Il n’en est rien.
La Chapelle fut intacte jusqu’en 1789 et ensuite se dégrada très rapidement pour tomber en ruines en 1827.
La messe fut dite régulièrement et avec certitude jusqu’en 1780 ; le prêtre vivait sur place.
En 1789 le prêtre n’est plus là.
Le retable et l’autel furent volés en 1789.
Le Mausolée transféré à Gap par les autorités civiles en 1798 .
Le caveau fut profané en 1810 mais les corps restèrent sur place.
Les corps furent transférés à Sassenage en 1827.
Donc en 1827 il n’y a plus rien. Pour autant la voûte est-elle encore en place par exemple ?
Pour connaître tous les détails : cliquez ICI.
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L’intérieur de la chapelle. On voit la trace du mausolée sur le mur du fond ……à la place normal de l’autel.
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Reconstitution numérique difficile : elle aura le mérite de donner une idée. Une fois de plus cette reconstitution m’a fait découvrir des choses étonnantes : lorsque j’ai mis le mausolée contre le mur ( les dimensions étaient parfaites en largeur, et le monument s’encastrait idéalement ), j’ai pu mesurer l’épaisseur des éboulis en profondeur ( 1m 20 ). La reconstitution devenait donc très difficile et j’ai préféré rehausser la porte de droite, les colonnes, rétrécir un peu en largeur le monument……
Vous pouvez voir en vidéo la reconstitution de cette chapelle. La séquence a été accélérée et donne une impression étonnante. Pour la voir cliquez ICI.
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Porte de sortie de la Chapelle. On remarquera les pierres de taille des encadrements, les colonnes….Il s’agit d’un beau cliché où l’on se rend compte que les murs du château devaient être relativement hauts.
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Reconstitution numérique. On remarquera le château à l’extérieur. J’ai mis des fenêtres aux deux tours pour des raisons d’esthétiques. En réalité pour la tour de droite les fenêtres étaient tournées ( plus à droite) vers l’étang, et pour la tour de gauche les fenêtres étaient tournées (plus à gauche ) vers la montagne.
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Ce cliché a une tonalité et des couleurs très particulières…
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Nous allons expliquer le plus simplement possible la disposition du château.
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1 / les parties communes.
2 / la résidence du Duc de Lesdiguières.
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.Photo prise d’un drone à 100m de hauteur
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La vaste enceinte qui entoure le château est flanquée de 6 tours de 6 m de diamètre chacune. Il est entouré d’un fossé de 3 m de largeur et de 2 m de profondeur. La muraille en retrait avait une hauteur de 4 m et 1m d’épaisseur.
Une belle photo vaut mieux que beaucoup d’explications.
Devant le logement des Lesdiguières une belle cours d’honneur avec une fontaine au centre.
Les 6 tours sont garnies de meurtrières et 4 étaient coiffées d’un cône couvert d’ardoise .
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Cette photo montre bien les portes Sud et Nord et entre les deux la petite porte et le plan incliné pour accéder à l’étang et au potager.
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Carte postale du Château datant de 1930. Les murs étaient nettement plus hauts.
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Carte postale du château et sa reconstitution.
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Reportage de FR3 sur Lesdiguières et son château. (1993)
Ce reportage très intéressant de FR3 a été élaboré avec le concours de Robert Faure, historien du Champsaur (qui écrit régulièrement dans ce blog) et Edouard Roux ( aujourd’hui décédé) qui s’est longtemps occupé du devenir du Château. Pour l’écouter cliquez au centre de la photo ci-dessous.
Le Château de Lesdiguières aujourd’hui et son devenir.
Le Département est devenu propriétaire du château en 2000 après de nombreuses tractations. Il y a certainement plusieurs motifs :
– tout d’abord la route communale passait (et passe toujours) à l’intérieur du château. Or il s’agissait d’une propriété privée avec tout cela comporte de responsabiltés pour les propriétaires.
– Le deuxième motif est assez proche : les personnes s’arrêtaient et visitaient le château. Or les menaces d’écroulement étaient permanentes. Pendant des années des colonies ont fait leurs grands jeux à l’intérieur ! Les nombreuses photos de ce blog en témoignent.
– L’idée était également de restaurer ce qui pouvait éventuellement l’être.
Les colonies faisaient donc du château un lieu de grand jeux idéal ……il y avait pourtant des risques.
Mais quels souvenirs ! c’était magique . Conclusion 45 ans plus tard on en fait un blog.
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En 2002, une fois devenu propriétaire, le Département a déboisé l’ensemble permettant à cette occasion de découvrir l’étendue du château.
Les projets de restauration prévus par le département :
En résumé 3 portes ont déjà été restaurées : la porte nord, sud, et la porte principale
Vont être restaurées : la chapelle du château pour en faire un lieu d’exposition et une tour ( la tour N° 6 à priori). En 2012 ce projet est à priori totalement suspendu.
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La porte principale terminée.
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. Porte Nord restaurée.
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Porte sud après travaux.
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Quelques photos du château .
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.Tour N° 4 et ruines des appartements de Lesdiguières. On peut remarquer le crépi qui se trouve encore sur le mur.
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Tour 4
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Tour 6 (voir le plan plus haut)
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.Tour N°6. La fenêtre du bas est le point de départ du tunnel.
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Départ du souterrain. Il surprend par ses dimensions. Cette photo m’a été adressée par un internaute.
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Photo adressée par un internaute montrant le début du tunnel qui se trouve dans la tour N° 6 . Où menait-il ? Trois versions : la première, la plus probable, ce tunnel permettait d’aller dans une ferme du coin. La deuxième ( très improbable) ce tunnel menait vers le château de St Firmin. La troisième ( la plus réaliste) : on ne sait pas……En tout cas on ne peut que rappeler que ce tunnel est dangereux++++
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Détail de la tour N° 6. En entrant, les murs sont en bon état. Le passage (tunnel) descend sur la gauche. Ce tunnel se termine par une sorte de puits, d’entonnoir, aux rebord très pentus. Attention dangereux.
Un tunnel qui allait vers le château de Saint Firmin ?
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Regardez bien cette vue satellite. Les villageois pensaient qu’il y avait un souterrain qui permettait au Duc de Lesdiguières de passer d’un château à l’autre avec une extrême rapidité. Pourquoi ? Tout simplement parce que les catholiques remontaient de Gap sur la rive droite du Drac ( flèche bleue) pour commettre des exactions dans la vallée, et pensaient que les soldats de Lesdiguières, qui se trouvaient sur la berge gauche du Drac ne pouvaient pas intervenir. Or, les interventions de Lesdiguières étaient si foudroyantes pour les intercepter que le bruit de l’existence d’un souterrain prît naissance.
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Résultat final : un sacré « look »!
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Le château de Lesdiguières.
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Toutes les photos du château : Cliquez ICI.
Pour lire l’article sur le Mausolée, cliquez sur : Cliquez ICI.
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