En effet, lors de la rencontre des anciens de la colonie en Juin 2009 , Jean Marie Basso m’a donné l’idée de rassembler les anciens chants de la colonie. A vrai dire je ne savais pas trop comment m’y prendre. Cela ne pouvait être que des chants de qualité .
J’ai découvert sur le site Deezer ce genre de morceaux ( à la disposition des internautes ) et j’ai reécouté ces airs avec d’heureuses surprises compte tenu de leur qualité…..Je vous les partage…..
Il s’agit d’un chant qui était peu chanté…mais dont je me souviens très clairement.
Gamin j’adorais cette chanson……
Ce chant était peu repris par les colonies…..et pour cause. Toutefois une année un moniteur nous l’avait fait chanter. Ce chant émouvant était par contre appris dans les écoles primaires, une sorte de lettre de Guy Môquet avant l’heure…..
Vive la compagnie (par The Brothers Four »)
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Ce chant est une horreur. Quelle tristesse………Et en plus il a la vie longue puisqu’on l’entend encore de nos jours….
Heureusement Jean Weber le chante très bien et fait manifestement des efforts pour le rendre plus dynamique et….moins triste. Sa façon de le chanter peut surprendre mais il a raison de l’interprêter de cette façon.
Je vous invite à découvrir d’ailleurs tous les chants scouts de Jean Weber qu’il interprête avec beaucoup de justesse.
» Les Cosaques ». Nous aimons vivre au fond des bois……Choeur de l’armée française.
En écoutant ce chant, que de souvenirs personnels de camps reviennent en mémoire !
« Le Galerien » (Armand Mestral )
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Les dignes successeurs des chants de colonies.
Avec les sabots de leurs coursiers.
Ils sont venus à la maison,
Ils ont pris les garçons
Sans demander permission.
Je les ai vus courber l’échine
Sous les coups de fouet qui tombaient,
Cordes d’acier bardées d’épines,
Qui les mordaient et les saignaient.
Non, ne me demandez pas de saluer les archers du roi.
Non, ne me demandez pas de saluer les archers du roi.
Car, sur la colline, tout là-bas, la potence est dressée
Pour pendre ceux qu’on a condamnés.
On y accroche au matin le mendiant qui a faim,
Le voleur de grand chemin,
Celui qui, dans sa colère, voulut maudire le nom du roi,
Parce qu’on lui avait pris sa terre,
Volé son blé, brûlé son toit.
Non, ne me demandez pas de saluer les archers du roi.
Non, ne me demandez pas de saluer les archers du roi.
Dans mon village, il y avait un garçon que j’aimais,
A qui j’avais donné mes printemps.
Mais ils sont venus le chercher.
Et parce qu’il a résisté,
Ils ont tué mon amant.
J’ai vu des tours tomber mon Pierre.
J’ai entendu les gens hurler.
Son corps fut jeté sans prières.
Jamais, je ne pourrai l’oublier !
Non, ne me demandez pas de saluer les archers du roi.
Non, ne me demandez pas de saluer les archers du roi.
Le ciel est rouge,
Il fera beau.
Dans l’homme bouge
Un coeur nouveau.
Au dessus d’l’atelier,
Et j’entends l’alouette
Chanter la liberté.
Les verrières sont ouvertes
Au dessus d’l’atelier,
Et j’entends l’alouette
Chanter la liberté.
A rêver comme ça, le soir,
D’un éternel jour de fête
D’un grand ciel que j’voudrais voir!
Et j’ai passé aujourd’hui des moments roses,
Mais j’ose espérer, Seigneur, bien autre chose!
Battant la semelle à la porte de ton ciel;
Je crois qu’un beau jour ton amour l’ouvrira.
“Que fais-tu là à m’attendre mon ami?
Ton ciel se fera sur terre avec tes bras! «
Se dit un jour « tiens moi aussi »
Mit ses faux cols dans sa valise
Au paillasson confia la clef
A moi donc la terre promise
Peut-être est-il allé à Rome
Si tu le vois ami dis-lui
Que j’ai changé son aquarium.