Animateur (1969) – Chef de camp (1971) – Sous-directeur (1972)
– Ce texte est accompagné d’un film de Juillet 1971 (12 minutes).
Originellement à destination familiale, cette captation en « super 8 » (qualité d’époque) a été récemment numérisée. J’en ai extrait les passages pouvant concerner la collectivité.
– Ultérieurement, des photos devraient également illustrer le propos.
Ce témoignage est principalement un hommage au père Gabriel Favréaux.
Rédigé 50 ans après les faits, il est évidemment très lacunaire et peut comporter des erreurs.
Dans ce cas, merci au lecteur de me les signaler.
J’ai connu l’abbé à la fin des années 60 (j’avais alors une vingtaine d’années) lorsque j’habitais Aix-en-Provence, du côté de la Traverse Baret. Il venait d’être nommé curé de la petite chapelle du Curé d’Ars, « route du Petit Roquefavour » (autrement dit Av J. & M. Fontenaille).
Je fréquentais alors cette chapelle, y tenant occasionnellement l’harmonium (à défaut de véritable organiste) et faisant chanter un petit groupe de fidèles pour animer les offices.
Je m’y suis également marié (Juillet 1969).
Nous avons rapidement sympathisé.
Il était âgé (du moi selon moi à cette époque), malade (envoyé en Provence pour raison de santé), mais dégageait un enthousiasme hors du commun.
Jeune instituteur, titulaire du BAFA et d’un début d’expérience en colo, ouvert à un nouvel engagement pour l’été, il ne lui a pas été difficile de me convaincre de rejoindre le centre du Glaizil dont il venait de prendre la responsabilité.
Je suppose que – connaissant son passé éloquent – l’archevêché l’avait sollicité comme un sauveur, malgré sa santé précaire.
Quel a été alors mon degré de connaissance des arcanes et grandes difficultés de l’entreprise ? Je suppose qu’elle aurait cessé sans son exceptionnelle détermination.
J’ai donc eu l’occasion de collaborer avec lui pendant 3 séjours (à l’époque, c’était 4 semaines) :
< En Août 1969, comme « moniteur animateur », avec ma femme (depuis 15 jours) ; nous avions 21 ans.
< En Juillet 1971, comme moniteur chef « foyer chef de camp », avec ma femme et notre premier enfant bébé.
< En Juillet 1972, comme « directeur adjoint » (également avec ma femme et nos deux enfants).
.
.https://youtu.be/E_b2m-jL77w
L’abbé Gabriel Favréaux
Personnage atypique haut en couleur, l’abbé avait une grande expérience, forgée tout au long d’une vie consacrée aux plus démunis, dans les conditions les plus rudimentaires, avec un humanisme pragmatique inaltérable.
Il évoquait souvent la colonie de Lapoutroie ( « Cité des Jeunes de Champagne » ), qu’il venait de quitter, accomplissant-là – à grande échelle – la synthèse de ses compétences.
Je retiens spécialement deux aspects, sur le plan matériel et pédagogique :
I / Les « constructions Arthur Martin »
A l’arrivée du père Favréaux, les équipements du Gaizil étaient insuffisants, en qualité et quantité, malgré tous les progrès accomplis depuis l’origine.
De plus, non seulement les caisses étaient vides mais encore les dettes conséquentes, et ce n’est pas le prix du séjour, accessible aux plus modestes, qui pouvait régler la situation.
Il a donc mis en œuvre (dès 1970 ? ) un procédé qu’il avait largement éprouvé à Lapoutroie.
Il commande des stocks de « plaques Arthur Martin », modules émaillés et garnis de matière isolante (initialement pour la fabrication d’équipements ménagers), déclassés pour imperfections, et donc acquis pour peu.
L’usage le plus spectaculaire sera celui des « chalets ». Sur des parpaings (servant de fondation et assurant le « vide sanitaire » ), on assemble une armature en bois sur laquelle on cloue les dites plaques, qui servent de murs, de toits, de cloisons, d’étagères… comme un jeu de construction.
Il ne reste plus qu’à les équiper, selon l’usage visé.
En regard d’une construction traditionnelle, c’est facile, rapide, peu onéreux, souple d’usage, isolation comprise…
De façon plus anecdotique, les plaques pourront servir à presque tous les usages, y compris des cendriers géants, et même au projet de tombe de l’abbé, qui ne manquait pas d’humour.
Sa chapelle du Curé d’Ars à Aix bénéficiera des mêmes techniques.
Cependant, les services de contrôle technique ne valideront pas le procédé. Il aurait fallu – entre autres – enlever la matière isolante, suspectée d’être inflammable. Opération inimaginable.
Dès lors, il sera impossible de doter la colo de locaux suffisants et en conformité, faute de moyens.
Ce véritable coup de massue, et le décès du père, précipiteront la fin de cette aventure.
II / Les « foyers chefs de camp »
Cette organisation de la colonie – également issue de Lapoutroie – était remarquablement innovante.
Des équipes de colons (de 8 à 12 enfants me semble t-il, confiés classiquement à un moniteur) étaient regroupées sous la responsabilité d’un « foyer chef de camp » : un couple, éventuellement avec ses propres enfants.
Pour les participants (dont des orphelins), il y avait là une figure paternelle et maternelle, constituant une famille référente.
Quant au couple, il agissait de façon originale sur l’encadrement des moniteurs et des enfants (regards croisés et complémentaires, esprit de responsabilité… ). De plus, son autonomie – par rapport à la présence permanente auprès des enfants – permettait un recul bénéfique, une attention soutenue aux enfants, et une organisation diversifiée et sécurisée de la vie quotidienne.
J’ai le souvenir du couple Denise et Célestin Polo, et en 1972, des couples Guy et Dany Piana (des amis, avec leur bébé) et Muracciole.
L’abbé faisait confiance à la jeunesse. Bien que sortant peu de sa modeste petite chambre directoriale, son charisme assurait l’ascendant naturel de cette personnalité tutélaire.
« L’autorité ne se partage pas, elle se délègue », se plaisait-il à rappeler, citant (d’après lui) De Gaulle, qu’il admirait. La devise était fermement appliquée.
Bribes de souvenirs
– Une partie des enfants (des garçons) venait de « St-Michel ».
Cette institution – orphelinat diocésain aixois, école et internat étant alors passés à un encadrement laïque – était localisé cours Aristide Briand, proche de la place Bellegarde (le bâtiment sera ensuite le siège de la « MJC Bellegarde » ).
Ces enfants constituaient une « population sensible », au milieu des garçons et filles ayant leur famille, et pour laquelle la colonie remplissait une fonction d’importance.
Je me souviens d’un enfant qui avait fugué, allant jusqu’à traverser le Drac.
Il en avait heureusement réchappé, non sans susciter l’émoi dans toute la collectivité.
– A cette époque, malgré la formation et la bonne volonté des animateurs, les activités reposaient sur des pratiques très basiques : beaucoup de marche (dont l’incontournable ascension du Pic du Glaizil), assortie de jeux traditionnels de plein air (type « chasse au trésor » et divertissements sportifs), des ateliers manuels, des veillées, et quelques fêtes, dont la visite des familles (le dimanche médian du séjour).
A cette occasion, l’abbé – qui restait très attaché à l’Alsace (il avait rebaptisé le bâtiment principal du nom de cette province) – faisait venir des tonneaux de choucroute (et ce qu’il faut d’ « accompagnement », bière comprise).
Petits et grands faisaient honneur à ce menu festif et convivial.
– Afin d’agrémenter quelques soirées, j’avais emprunté un projecteur et des films (déjà des antiquités à l’époque, type « Buster Keaton », muets) au Petit Séminaire d’Aix.
– Une grande tente bleue hébergeait les plus grands. Ils avaient également droit à quelques jours de camp sous tente (du côté du Motty ? ). Le ravitaillement leur était apporté quotidiennement sur place.
– Une autre sortie traditionnelle était celle de N-D de la Salette.
Avec sa liberté de ton, le père commentait : « A Lourdes, la Vierge est apparue mais l’Esprit n’y est plus. A La Salette, je ne sais pas si la Vierge est venue, mais l’Esprit y est toujours. »
– Héritage des récentes avancées dans la pédagogie des séjours de l’époque, le petit déjeuner était servi « échelonné », chacun pouvant adapter son lever dans une plage horaire cependant déterminée.
La sieste – obligatoire, avant les activités de l’après-midi – ne faisait pas l’unanimité (comme partout ailleurs).
– Après le coucher des enfants, le rituel du 5e repas réunissait l’équipe. C’était également l’occasion de faire le point sur la journée et de préparer la suite. Entre autres réconforts, tarte du Champsaur et bouteille de Genépi, mais les rondes à tour de rôle se poursuivaient dans les chambres, afin de vérifier la quiétude de chacun, jusqu’à l’extinction totale des feux.
Issu des colos de l’armée (à Mont-Dauphin fort, en 67 et 68), les conditions rustiques du Glaizil (début des années 70) ne m’étaient pas une surprise, ayant certainement peu à voir avec la vie autrement spartiate des origines (années 40).
J’ai ensuite connu les « séjours thématiques », comme directeur musical, dans des cadres et pour des publics bien différents.
Mais ces colonies « à l’ancienne », comme notre cher Glaizil, assuraient un rôle social irremplaçable, qui a disparu.
Et pour peu que dévouement et bienveillance président à ces séjours, comme nous l’avons alors vécu joyeusement et amicalement, ils demeurent de magnifiques souvenirs.
Et puis, nous étions jeunes, mais ceci est une autre histoire.
Guy Laurent.
Pour lire l’ensemble de l’article sur la colonie d’Aix-en-Provencecliquer ICI Pour revenir au sommaire général du blog :cliquer ICI
Colonie du Glaizil
Colonie du Glaizil 1969-1972
(Article rédigé le 3/10/2020)
« Témoignage de Guy Laurent »
Vous pouvez me contacter à l’adresse mail suivante : laurent.fdo@outlook.fr
Animateur (1969) – Chef de camp (1971) – Sous-directeur (1972)
– Ce texte est accompagné d’un film de Juillet 1971 (12 minutes).
Originellement à destination familiale, cette captation en « super 8 » (qualité d’époque) a été récemment numérisée. J’en ai extrait les passages pouvant concerner la collectivité.
– Ultérieurement, des photos devraient également illustrer le propos.
Ce témoignage est principalement un hommage au père Gabriel Favréaux.
Rédigé 50 ans après les faits, il est évidemment très lacunaire et peut comporter des erreurs.
Dans ce cas, merci au lecteur de me les signaler.
J’ai connu l’abbé à la fin des années 60 (j’avais alors une vingtaine d’années) lorsque j’habitais Aix-en-Provence, du côté de la Traverse Baret. Il venait d’être nommé curé de la petite chapelle du Curé d’Ars, « route du Petit Roquefavour » (autrement dit Av J. & M. Fontenaille).
Je fréquentais alors cette chapelle, y tenant occasionnellement l’harmonium (à défaut de véritable organiste) et faisant chanter un petit groupe de fidèles pour animer les offices.
Je m’y suis également marié (Juillet 1969).
Nous avons rapidement sympathisé.
Il était âgé (du moi selon moi à cette époque), malade (envoyé en Provence pour raison de santé), mais dégageait un enthousiasme hors du commun.
Jeune instituteur, titulaire du BAFA et d’un début d’expérience en colo, ouvert à un nouvel engagement pour l’été, il ne lui a pas été difficile de me convaincre de rejoindre le centre du Glaizil dont il venait de prendre la responsabilité.
Je suppose que – connaissant son passé éloquent – l’archevêché l’avait sollicité comme un sauveur, malgré sa santé précaire.
Quel a été alors mon degré de connaissance des arcanes et grandes difficultés de l’entreprise ? Je suppose qu’elle aurait cessé sans son exceptionnelle détermination.
J’ai donc eu l’occasion de collaborer avec lui pendant 3 séjours (à l’époque, c’était 4 semaines) :
< En Août 1969, comme « moniteur animateur », avec ma femme (depuis 15 jours) ; nous avions 21 ans.
< En Juillet 1971, comme moniteur chef « foyer chef de camp », avec ma femme et notre premier enfant bébé.
< En Juillet 1972, comme « directeur adjoint » (également avec ma femme et nos deux enfants).
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.https://youtu.be/E_b2m-jL77w
L’abbé Gabriel Favréaux
Personnage atypique haut en couleur, l’abbé avait une grande expérience, forgée tout au long d’une vie consacrée aux plus démunis, dans les conditions les plus rudimentaires, avec un humanisme pragmatique inaltérable.
Il évoquait souvent la colonie de Lapoutroie ( « Cité des Jeunes de Champagne » ), qu’il venait de quitter, accomplissant-là – à grande échelle – la synthèse de ses compétences.
Je retiens spécialement deux aspects, sur le plan matériel et pédagogique :
I / Les « constructions Arthur Martin »
A l’arrivée du père Favréaux, les équipements du Gaizil étaient insuffisants, en qualité et quantité, malgré tous les progrès accomplis depuis l’origine.
De plus, non seulement les caisses étaient vides mais encore les dettes conséquentes, et ce n’est pas le prix du séjour, accessible aux plus modestes, qui pouvait régler la situation.
Il a donc mis en œuvre (dès 1970 ? ) un procédé qu’il avait largement éprouvé à Lapoutroie.
Il commande des stocks de « plaques Arthur Martin », modules émaillés et garnis de matière isolante (initialement pour la fabrication d’équipements ménagers), déclassés pour imperfections, et donc acquis pour peu.
L’usage le plus spectaculaire sera celui des « chalets ». Sur des parpaings (servant de fondation et assurant le « vide sanitaire » ), on assemble une armature en bois sur laquelle on cloue les dites plaques, qui servent de murs, de toits, de cloisons, d’étagères… comme un jeu de construction.
Il ne reste plus qu’à les équiper, selon l’usage visé.
En regard d’une construction traditionnelle, c’est facile, rapide, peu onéreux, souple d’usage, isolation comprise…
De façon plus anecdotique, les plaques pourront servir à presque tous les usages, y compris des cendriers géants, et même au projet de tombe de l’abbé, qui ne manquait pas d’humour.
Sa chapelle du Curé d’Ars à Aix bénéficiera des mêmes techniques.
Cependant, les services de contrôle technique ne valideront pas le procédé. Il aurait fallu – entre autres – enlever la matière isolante, suspectée d’être inflammable. Opération inimaginable.
Dès lors, il sera impossible de doter la colo de locaux suffisants et en conformité, faute de moyens.
Ce véritable coup de massue, et le décès du père, précipiteront la fin de cette aventure.
II / Les « foyers chefs de camp »
Cette organisation de la colonie – également issue de Lapoutroie – était remarquablement innovante.
Des équipes de colons (de 8 à 12 enfants me semble t-il, confiés classiquement à un moniteur) étaient regroupées sous la responsabilité d’un « foyer chef de camp » : un couple, éventuellement avec ses propres enfants.
Pour les participants (dont des orphelins), il y avait là une figure paternelle et maternelle, constituant une famille référente.
Quant au couple, il agissait de façon originale sur l’encadrement des moniteurs et des enfants (regards croisés et complémentaires, esprit de responsabilité… ). De plus, son autonomie – par rapport à la présence permanente auprès des enfants – permettait un recul bénéfique, une attention soutenue aux enfants, et une organisation diversifiée et sécurisée de la vie quotidienne.
J’ai le souvenir du couple Denise et Célestin Polo, et en 1972, des couples Guy et Dany Piana (des amis, avec leur bébé) et Muracciole.
L’abbé faisait confiance à la jeunesse. Bien que sortant peu de sa modeste petite chambre directoriale, son charisme assurait l’ascendant naturel de cette personnalité tutélaire.
« L’autorité ne se partage pas, elle se délègue », se plaisait-il à rappeler, citant (d’après lui) De Gaulle, qu’il admirait. La devise était fermement appliquée.
Bribes de souvenirs
– Une partie des enfants (des garçons) venait de « St-Michel ».
Cette institution – orphelinat diocésain aixois, école et internat étant alors passés à un encadrement laïque – était localisé cours Aristide Briand, proche de la place Bellegarde (le bâtiment sera ensuite le siège de la « MJC Bellegarde » ).
Ces enfants constituaient une « population sensible », au milieu des garçons et filles ayant leur famille, et pour laquelle la colonie remplissait une fonction d’importance.
Je me souviens d’un enfant qui avait fugué, allant jusqu’à traverser le Drac.
Il en avait heureusement réchappé, non sans susciter l’émoi dans toute la collectivité.
– A cette époque, malgré la formation et la bonne volonté des animateurs, les activités reposaient sur des pratiques très basiques : beaucoup de marche (dont l’incontournable ascension du Pic du Glaizil), assortie de jeux traditionnels de plein air (type « chasse au trésor » et divertissements sportifs), des ateliers manuels, des veillées, et quelques fêtes, dont la visite des familles (le dimanche médian du séjour).
A cette occasion, l’abbé – qui restait très attaché à l’Alsace (il avait rebaptisé le bâtiment principal du nom de cette province) – faisait venir des tonneaux de choucroute (et ce qu’il faut d’ « accompagnement », bière comprise).
Petits et grands faisaient honneur à ce menu festif et convivial.
– Afin d’agrémenter quelques soirées, j’avais emprunté un projecteur et des films (déjà des antiquités à l’époque, type « Buster Keaton », muets) au Petit Séminaire d’Aix.
– Une grande tente bleue hébergeait les plus grands. Ils avaient également droit à quelques jours de camp sous tente (du côté du Motty ? ). Le ravitaillement leur était apporté quotidiennement sur place.
– Une autre sortie traditionnelle était celle de N-D de la Salette.
Avec sa liberté de ton, le père commentait : « A Lourdes, la Vierge est apparue mais l’Esprit n’y est plus. A La Salette, je ne sais pas si la Vierge est venue, mais l’Esprit y est toujours. »
– Héritage des récentes avancées dans la pédagogie des séjours de l’époque, le petit déjeuner était servi « échelonné », chacun pouvant adapter son lever dans une plage horaire cependant déterminée.
La sieste – obligatoire, avant les activités de l’après-midi – ne faisait pas l’unanimité (comme partout ailleurs).
– Après le coucher des enfants, le rituel du 5e repas réunissait l’équipe. C’était également l’occasion de faire le point sur la journée et de préparer la suite. Entre autres réconforts, tarte du Champsaur et bouteille de Genépi, mais les rondes à tour de rôle se poursuivaient dans les chambres, afin de vérifier la quiétude de chacun, jusqu’à l’extinction totale des feux.
Issu des colos de l’armée (à Mont-Dauphin fort, en 67 et 68), les conditions rustiques du Glaizil (début des années 70) ne m’étaient pas une surprise, ayant certainement peu à voir avec la vie autrement spartiate des origines (années 40).
J’ai ensuite connu les « séjours thématiques », comme directeur musical, dans des cadres et pour des publics bien différents.
Mais ces colonies « à l’ancienne », comme notre cher Glaizil, assuraient un rôle social irremplaçable, qui a disparu.
Et pour peu que dévouement et bienveillance président à ces séjours, comme nous l’avons alors vécu joyeusement et amicalement, ils demeurent de magnifiques souvenirs.
Et puis, nous étions jeunes, mais ceci est une autre histoire.
Guy Laurent.
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