Lac de Pétarel
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.Le lac de Pétarel (alt.2100m) est un des joyaux du Parc national des Ecrins qu’il faut découvrir absolument. Il se trouve au dessus du village de La Chapelle en Valgaudemar (alt. 1100m) dans les Hautes Alpes.
1000 sentiers conduisent aux 3 lacs de Pétarel, mais les 2 qui sont les plus utilisés sont d’une part celui des Andrieux (petit village non loin de la Chapelle en Valgaudemar) et l’autre celui des « Portes », un hameau qui se trouve juste au dessus de la Chapelle. En passant par le hameau des « Portes » un passage est un peu impressionnant sur 100 m avec le vide sur la droite mais le sentier est large et il n’y a jamais eu d’accident.
Pour ceux qui malgré tout ont vraiment le vertige il vaut mieux passer par le village des Andrieux. Le sentier est un plus raide mais le temps d’ascension est le même, à savoir 3 heures environ.
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Un chemin magnifique
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Après 30 minutes de marche le chemin devient très plaisant. On traverse une première forêt pendant une heure environ. Il y aura une deuxième forêt à traverser beaucoup plus haut.
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Et déjà la découverte de la Chapelle en contrebas. La photo a été prise avec un petit zoom.
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Le fameux passage délicat sur 100 métres. Je crains personnellement le vide…et je n’ai pas été gêné.
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Voici donc le passage délicat, sur environ 100m. La présence des arbres rassure et permettrait en cas de chute de se rattraper (à mon avis). Nous en parlions à l’hôtel avec un autre marcheur qui était du même avis et de me signaler par contre que les passages dans certains éboulis aux pierres larges étaient bien plus dangereux et qu’il fallait faire attention. Fait exprès, le soir même, nous apprenions qu’une dame de l’hôtel s’était fait une double fracture ouverte de la cheville. L’hélico avait dû intervenir.
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A la fin de l’article un film fait le même jour vous attend.
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Après une heure de marche le paysage devient très beau
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La végétation change.
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En face le massif de l’Olan.
Après 1h20 de marche, nous sortons de la 1ere forêt. Une 2eme forêt sera à traverser… bien visible devant nous. En haut sur la gauche le lac de Pétarel…..on devine le chemin.
Mi-chemin
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Nous retrouvons exactement en ce lieu le chemin des Andrieux. Nous avons été plus rapide que les temps annoncés…. sympathique !
Nous entrons dans la deuxième forêt. Et quelques surprises nous attendent….
Depuis un moment j’entendais le cri des marmottes pour avertir les congénères de l’intrus que je représentais. Mais celle-ci est dominée par la curiosité et me regarde attentivement. J’ai lu dans les dépliants du Parc qu’il valait mieux éviter de leurs donner à manger (pommes, pains….). Parait-il qu’elles engraissent et tiennent moins bien l’hibernation.
A vos dictionnaires : différence entre hivernage, hivernation, hibernation ? Les 3 mots existent.
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Nous sortons de la forêt.
Après 2h30 de marche nous devinons le bout du chemin. .
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Des chamois me suivent depuis 1 heure environ (voir le film plus loin). Ils apparaissent,, disparaissent, réapparaissent et semblent très curieux de ce que je fais. Ils ne sont du tout effrayés par l’appareil photo.
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Sur cette photo, un petit chamois se cache juste derrière sa mère (on voit sa tête à droite de l’encolure de sa mère) . Question de citadin : le chamois barre le chemin à 10 m. Puis-je avancer alors qu’il s’agit d’une femelle et de son petit ? :=))
En Provence, face à un sanglier (une laie) dans cette position, il serait périlleux de tenter de passer.
On devine la mère qui finalement s’avance sur le chemin (on voit juste le dos) et son petit qui est curieux et qui tarde. Un chasseur me racontait le soir à l’hôtel (ouf ! pas de chasseur dans le Parc National des Ecrins) qu’on ne pouvait tirer sur un chamois qu’à condition que les cornes dépassent nettement au dessus des oreilles. Quoi qu’il en soit je n’aurais pas le coeur à tirer sur ce genre de bête.
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.Photo sympathique. Je me sens observé.
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Un premier lac annonce l’arrivée
Surpris à l’arrivée : mon temps de montée est aussi bon qu’en 1965 (voire un peu meilleur).
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Et l’apothéose après 3 heures de marche
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C’est le souvenir que j’en avais : magnifique.
Petit sourire aussi. En arrivant en 1965 en ce même lieu, un copain avait dit : « après une telle marche personne ne serait capable de traverser le lac à la nage ! « . Du haut de mes 12 ans j’avais affirmé que ce n’étais pas un problème. Cela n’a pas été un problème effectivement sauf que ….. au milieu du lac je me suis rendu compte que le fond était très noir et j’ai eu peur. A vrai dire, ce n’était pas la couleur des fonds marins de la Côte d’Azur ! Non, c’était noir-noir !
J’étais obligé de continuer…et j’y suis arrivé sans problème (personne ne s’est rendu compte de mon sentiment). Fanfaron et peut-être un peu imprudent le jeune. Les adultes avaient laissé faire….. Autre temps autres moeurs.
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Article en cours d’élaboration ( juillet 2015)
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Découvrez un diaporama (photos + petites vidéos) sur cette randonnée.
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Le film sur Pétarel : cliquez ICI
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