Découvrons le village de Forest-Saint-Julien à travers quelques photos récentes faites en début d’hiver. La commune se situe à 15 km de Gap, 3 km d’Ancelle, sur la rive gauche du Drac, à une altitude de 1045m. Elle s’étend vers la montagne jusqu’à Puy de Manse à 1637m. Le village compte 317 habitants dont un qui est illustre …à savoir Sébastien Ogier.
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Lorsqu’on arrive à Forest Saint Julien, la photo de Sébastien Ogier et de son coéquipier Julien Ingrassa trône en bonne place avec l’inscription « Forest-Saint-Julien félicite ses champions ». Sébastien Ogier a eu la gentillesse de s’inscrire sur Facebook de « Mémoire du Champsaur » parmi les amis. Nous l’en remercions.
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Tous les deux nous étonnent par leurs résultats sportifs exceptionnels. Vous pouvez lire l’article qui leur est consacré à l’adresse suivante : http://champsaur.net/sebastien-ogier/
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Entrée du village et sa belle petite église.
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Au Moyen-âge, le Forest dépendait au niveau paroissial de St Julien en Champsaur qui se trouve à 3km environ. Cela posait de gros problèmes lors des cérémonies (baptêmes, mariages, enterrement…) car les habitants du village devait traverser le Drac dans des conditions parfois périlleuses. Lors d’un enterrement, il fallait faire passer le cercueil de l’autre côté du Drac sur un pont assez instable en cas de mauvais temps. Ce n’était pas simple. A partir de la Révolution (1789), Le Forest et Chabottes deviendront Paroisse à part entière.
C’est également en 1789 que Forest-saint-julien et Manse qui faisaient partie de la commune de Saint Julien, sont reconnues communes à part entière.
De son côté, Saint Julien devient chef lieu de canton ( créé en 1789) auquel sont rattachés quatre villages : St Julien, Chaillol, Laye, Saint Laurent.
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Document ancien (communiqué par Robert Faure historien) montrant les villages alentour, le Drac au centre et le fameux petit pont de communication (intitulé comme tel sur ce dessin)
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Nous sommes toujours à l’entrée du village. Ces maisons sont récentes et d’ailleurs les statistiques montrent que la population a pratiquement doublé de 1982 à 2015. C’est suffisamment rare dans le Champsaur pour être signalé.
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.Les habitations longent la départementale qui se trouve de l’autre côté. Nous voyons sur cette photo le côté sud.
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.Ancien portail. Le Gite du Malakhiri se trouve juste à côté.
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Très vite nous sommes de l’autre côté du village.
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Vue magnifique sur la chaine du Faraud. (direction sud-ouest). Je me dirige vers l’ancienne voie de chemin de fer , une voie dont tous les travaux ont été arrêtés en 1930.
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La présence romaine attestée.
Six cents ans de présence Romaine dans la région.
Les Romains ont franchi les Alpes de – 135 à -125 avant Jésus Christ ( soit dix ans d’invasion) et contrôlèrent rapidement la région. Ils la rattachèrent à leur Province de Narbonnaise dans un premier temps puis à la Viennoise. Ce fut une période de grande stabilité dans le Champsaur pendant 600 ans ! Cette situation demeura donc jusqu’aux invasions barbares du Ve siècle après JC.
Pour Forest-Saint-Julien, Joseph Roman ( 1888) signale des choses intéressantes : « A l’angle formé par le confluent de la rivière du Drac et du torrent d’Ancelle existent d’importantes substructions ( fondations) de l’époque romaine dont chaque année la rivière, au moment des crues, emportent une partie. Ces fondations, recouvertes par 1 mètre et demi environ d’alluvions, renferment une grande quantité de débris de poterie et de verre ; des morceaux de fer, des clous et quelques beaux spécimens de l’art de bronze, y ont été trouvés. Je citerai en autre un serpent, un paon, un buste de Jupiter et (1868) un patère ornée sur son pourtour extérieur d’un dessin géométrique en relief et portant sur son manche le nom BRICONIS gravé en creux et dans le fond, CER.F en relief « .
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Il continue ainsi « Aucune fouille n’a été entreprise au Forest-Saint-Julien. La quantité de charbons, de cendres et de terre brulée qui recouvrent toutes les ruines d’un lit profond et uniforme démontre qu’un incendie a détruit ces habitations. L’incendie a peut-être été causé lui-même par une inondation subite du torrent d’Ancelle qui a recouvert toute la plaine de plus d’un mètre d’alluvions. »
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Voie romaine
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Joseph Roman signale (1888) par ailleurs que l’ancienne voie romaine passait juste au dessus du village. Nous allons voir que les ingénieurs de la SNCF au XIXème siècle l’ont utilisée pour construire la voie ferrée….qui ne sera jamais achevée.
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Voie romaine surnommée « La Pava »
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Cette ancienne voie romaine se trouve juste au dessus du Forest. Elle est toujours utilisée par les marcheurs du « Pont Blanc ». Les panneaux indiquent que le réseaux des chemins romains était presque aussi développé que celui de nos routes actuelles. Ils reprenaient parfois, en les améliorant, d’antiques tracés.
Après creusement de 50 cm à 1m de profondeur les Romains posaient un lit de galets puis une strate de pierres devant servir de drainage puis recouvertes d’une couche de sable ou d’argile et enfin sur les voies importantes ou difficiles (ce qui est le cas sur cette photo où le chemin est en pente) d’un dallage soigneusement assemblé et bloqué tel qu’on peut l’observer (2000 ans plus tard ) en cet endroit.
La voie Ferrée Gap-Corps .
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La photo a été prise depuis la voie ferrée (vers l’Est).
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La construction de cette voie ferrée reliant Gap à Corps était en projet depuis 1876. Elle devait desservir tout le Champsaur. Une autre voie reliait déjà Grenoble à Gap en passant par le col de la Croix-Haute et Veynes. Mais la vallée du Champsaur restait enclavée entre ses montagnes.
En 1888, le tronçon Grenoble-La Mure est mise en service.
En 1913 les travaux du tronçon La Mure-Corps commencent, ralentis par la « Grande-Guerre ». Les prisonniers allemands participent à sa construction. Ils seront terminés en 1932.
De l’autre côté de cette voie ferrée du Champsaur les travaux avancent de Gap vers Saint-Bonnet
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Photo prise lors de la construction de la voie ferrée en 1915.
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Gare de Corps
Cette gare était le terminus du train qui partait de La Mure et devait se prolonger vers le Champsaur. Sa construction est terminée en 1932. L’infrastructure Gap-Saint-Bonnet est en place et pourtant en 1930 la décision d’arrêter tous les travaux est prise.
La gare de Corps est désaffectée après la Guerre de 1939/1945.
Concernant le Forest-Saint-Julien
-1930 : les travaux sur la section entre Gap et Corps (48 km) et donc au Forest-Saint-Julien sont interrompus alors que l’infrastructure est entièrement achevée de Gap à Saint-Bonnet ! -1932 : ouverture définitive de la ligne entre la Mure et Corps .
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La voie ferrée au sortir de Gap (photo récente comme les traverses le montrent)
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Puis tout est interrompu en 1942 !
. -1942 : déclassement officiel de la ligne La Mure-Gap ; les chantiers sont fermés : il n’y aura jamais de « chemin de fer du Champsaur ». Il reste heureusement un agréable chemin à faible pente, serpentant dans le bocage, et qui fait le bonheur des piétons, cavaliers ou « vététistes ».
Une voie ferrée devenue un très beau chemin forestier. Le tracé de cette voie suivait l’ancienne voie romaine
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Ce pont de chemin de fer se trouve juste à côté du village. L’infrastructure était déjà en place en 1930.
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Un ancien chemin de fer bien agréable à parcourir .
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Cette esplanade était destinée à la future gare du Forest St Julien. Les habitant l’appellent toujours « la gare » alors qu’elle n’a jamais été construite.
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Sur cette esplanade de la gare, un panneau explique les différente possibilités de promenades.
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Pourquoi cette ligne a-t-elle été abandonnée ?
M. Robert Faure (historien du Champsaur, qui écrit régulièrement sur ce site ) nous donne l’explication : »Après guerre, il n’y avait plus d’argent pour un investissement qui s’avérait peu rentable. Le parc automobile se développant, ce projet de voie ferrée a été abandonné… ».
L’Aqueduc des Gorges
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La longueur est de 70m, la hauteur sommitale de 12m , largeur de 2m70. L’aqueduc se compose de 6 arches. Il date de 1869 et a été fermé en 1969.
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Son histoire :
Au XIVème siècle l’insuffisance des ressources en eau a poussé les Champsaurins à maitriser son utilisation en aménageant de nouveau canaux d’irrigation (les Romains avaient déjà beaucoup travaillé sur ce point) dont le canal du Beal en 1442 et le canal de La Fare en 1790. En 1860 une association se crée à Saint Bonnet se donnant pour objectif le creusement et l’exploitation du canal de Pont du Fossé.
Les travaux déclarés d’utilité publique par décret impérial en 1866, débutent effectivement en 1869 et se terminent en 1882. L’eau était prélevée à Pont du Fossé pour un débit maximal de 1120litres/ seconde et acheminée jusqu’à la commune du Noyer en traversant les communes de Saint Léger, Chabottes, le Forest, Saint Laurent du Cros, la Fare et Poligny. Tout au long de ce parcours ont été construits de nombreux ouvrages en pierres de taille dont l’aqueduc du torrent d’Ancelle précédé d’une galerie de 285m, qui, en respectant une pente de 1mm par mètre assurait le passage de l’eau du versant de Chabottes à celui de Forest Saint Julien. L’exploitation du canal de Pont du Fossé sera définitivement abandonnée en 1969.
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La galerie est de forme ovoïde, d’une longueur de 285m , d’une hauteur de 1m80, d’une largeur de 1m30. Un point lumineux permet de repérer l’autre bout de la galerie.
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En 2000, l’aqueduc est en mauvais état :
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Dès l’année 2000, l’association le « Pont Blanc » alertait l’ASA de Saint Laurent du Cros, propriétaire de l’ouvrage, ainsi que les communes concernées, de l’état préoccupant de l’ouvrage (voir photos juste au dessous). De nombreuses réunions et visites sur place, sensibilisa les différents partenaires, sur la valeur patrimoniale historique et touristique de l’ouvrage. Ci-dessous le groupe des élus et personnes concernées en visite sur place.
Le dossier soutenu par les communes de Forest saint Julien, Ancelle, Saint Laurent du Cros et Chabottes permis de réunir les financements nécessaires à la sauvegarde et la restauration.
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. . Les travaux
Article en cours d’élaboration ( 9 juin 2018)
Article sur Saint Julien en Champsaur : Cliquez ICI
Pour découvrir la liste de tous les villages visités :Cliquez ICI
Forest-Saint-Julien
Découvrons le village de Forest-Saint-Julien à travers quelques photos récentes faites en début d’hiver. La commune se situe à 15 km de Gap, 3 km d’Ancelle, sur la rive gauche du Drac, à une altitude de 1045m. Elle s’étend vers la montagne jusqu’à Puy de Manse à 1637m. Le village compte 317 habitants dont un qui est illustre …à savoir Sébastien Ogier.
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Lorsqu’on arrive à Forest Saint Julien, la photo de Sébastien Ogier et de son coéquipier Julien Ingrassa trône en bonne place avec l’inscription « Forest-Saint-Julien félicite ses champions ». Sébastien Ogier a eu la gentillesse de s’inscrire sur Facebook de « Mémoire du Champsaur » parmi les amis. Nous l’en remercions.
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Tous les deux nous étonnent par leurs résultats sportifs exceptionnels. Vous pouvez lire l’article qui leur est consacré à l’adresse suivante : http://champsaur.net/sebastien-ogier/
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Entrée du village et sa belle petite église.
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Au Moyen-âge, le Forest dépendait au niveau paroissial de St Julien en Champsaur qui se trouve à 3km environ. Cela posait de gros problèmes lors des cérémonies (baptêmes, mariages, enterrement…) car les habitants du village devait traverser le Drac dans des conditions parfois périlleuses. Lors d’un enterrement, il fallait faire passer le cercueil de l’autre côté du Drac sur un pont assez instable en cas de mauvais temps. Ce n’était pas simple. A partir de la Révolution (1789), Le Forest et Chabottes deviendront Paroisse à part entière.
C’est également en 1789 que Forest-saint-julien et Manse qui faisaient partie de la commune de Saint Julien, sont reconnues communes à part entière.
De son côté, Saint Julien devient chef lieu de canton ( créé en 1789) auquel sont rattachés quatre villages : St Julien, Chaillol, Laye, Saint Laurent.
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Document ancien (communiqué par Robert Faure historien) montrant les villages alentour, le Drac au centre et le fameux petit pont de communication (intitulé comme tel sur ce dessin)
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Nous sommes toujours à l’entrée du village. Ces maisons sont récentes et d’ailleurs les statistiques montrent que la population a pratiquement doublé de 1982 à 2015. C’est suffisamment rare dans le Champsaur pour être signalé.
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.Les habitations longent la départementale qui se trouve de l’autre côté. Nous voyons sur cette photo le côté sud.
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.Ancien portail. Le Gite du Malakhiri se trouve juste à côté.
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Très vite nous sommes de l’autre côté du village.
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Vue magnifique sur la chaine du Faraud. (direction sud-ouest). Je me dirige vers l’ancienne voie de chemin de fer , une voie dont tous les travaux ont été arrêtés en 1930.
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La présence romaine attestée.
Six cents ans de présence Romaine dans la région.
Les Romains ont franchi les Alpes de – 135 à -125 avant Jésus Christ ( soit dix ans d’invasion) et contrôlèrent rapidement la région. Ils la rattachèrent à leur Province de Narbonnaise dans un premier temps puis à la Viennoise. Ce fut une période de grande stabilité dans le Champsaur pendant 600 ans !
Cette situation demeura donc jusqu’aux invasions barbares du Ve siècle après JC.
Pour Forest-Saint-Julien, Joseph Roman ( 1888) signale des choses intéressantes : « A l’angle formé par le confluent de la rivière du Drac et du torrent d’Ancelle existent d’importantes substructions ( fondations) de l’époque romaine dont chaque année la rivière, au moment des crues, emportent une partie. Ces fondations, recouvertes par 1 mètre et demi environ d’alluvions, renferment une grande quantité de débris de poterie et de verre ; des morceaux de fer, des clous et quelques beaux spécimens de l’art de bronze, y ont été trouvés. Je citerai en autre un serpent, un paon, un buste de Jupiter et (1868) un patère ornée sur son pourtour extérieur d’un dessin géométrique en relief et portant sur son manche le nom BRICONIS gravé en creux et dans le fond, CER.F en relief « .
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Il continue ainsi « Aucune fouille n’a été entreprise au Forest-Saint-Julien. La quantité de charbons, de cendres et de terre brulée qui recouvrent toutes les ruines d’un lit profond et uniforme démontre qu’un incendie a détruit ces habitations. L’incendie a peut-être été causé lui-même par une inondation subite du torrent d’Ancelle qui a recouvert toute la plaine de plus d’un mètre d’alluvions. »
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Voie romaine
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Joseph Roman signale (1888) par ailleurs que l’ancienne voie romaine passait juste au dessus du village. Nous allons voir que les ingénieurs de la SNCF au XIXème siècle l’ont utilisée pour construire la voie ferrée….qui ne sera jamais achevée.
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Voie romaine surnommée « La Pava »
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Cette ancienne voie romaine se trouve juste au dessus du Forest. Elle est toujours utilisée par les marcheurs du « Pont Blanc ». Les panneaux indiquent que le réseaux des chemins romains était presque aussi développé que celui de nos routes actuelles. Ils reprenaient parfois, en les améliorant, d’antiques tracés.
Après creusement de 50 cm à 1m de profondeur les Romains posaient un lit de galets puis une strate de pierres devant servir de drainage puis recouvertes d’une couche de sable ou d’argile et enfin sur les voies importantes ou difficiles (ce qui est le cas sur cette photo où le chemin est en pente) d’un dallage soigneusement assemblé et bloqué tel qu’on peut l’observer (2000 ans plus tard ) en cet endroit.
La voie Ferrée Gap-Corps .
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La photo a été prise depuis la voie ferrée (vers l’Est).
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La construction de cette voie ferrée reliant Gap à Corps était en projet depuis 1876. Elle devait desservir tout le Champsaur. Une autre voie reliait déjà Grenoble à Gap en passant par le col de la Croix-Haute et Veynes. Mais la vallée du Champsaur restait enclavée entre ses montagnes.
En 1888, le tronçon Grenoble-La Mure est mise en service.
En 1913 les travaux du tronçon La Mure-Corps commencent, ralentis par la « Grande-Guerre ». Les prisonniers allemands participent à sa construction. Ils seront terminés en 1932.
De l’autre côté de cette voie ferrée du Champsaur les travaux avancent de Gap vers Saint-Bonnet
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Photo prise lors de la construction de la voie ferrée en 1915.
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Gare de Corps
Concernant le Forest-Saint-Julien
-1930 : les travaux sur la section entre Gap et Corps (48 km) et donc au Forest-Saint-Julien sont interrompus alors que l’infrastructure est entièrement achevée de Gap à Saint-Bonnet !
-1932 : ouverture définitive de la ligne entre la Mure et Corps .
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La voie ferrée au sortir de Gap (photo récente comme les traverses le montrent)
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Puis tout est interrompu en 1942 !
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-1942 : déclassement officiel de la ligne La Mure-Gap ; les chantiers sont fermés : il n’y aura jamais de « chemin de fer du Champsaur ». Il reste heureusement un agréable chemin à faible pente, serpentant dans le bocage, et qui fait le bonheur des piétons, cavaliers ou « vététistes ».
Une voie ferrée devenue un très beau chemin forestier. Le tracé de cette voie suivait l’ancienne voie romaine
L’Aqueduc des Gorges
En 2000, l’aqueduc est en mauvais état :
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Dès l’année 2000, l’association le « Pont Blanc » alertait l’ASA de Saint Laurent du Cros, propriétaire de l’ouvrage, ainsi que les communes concernées, de l’état préoccupant de l’ouvrage (voir photos juste au dessous). De nombreuses réunions et visites sur place, sensibilisa les différents partenaires, sur la valeur patrimoniale historique et touristique de l’ouvrage. Ci-dessous le groupe des élus et personnes concernées en visite sur place.
Le dossier soutenu par les communes de Forest saint Julien, Ancelle, Saint Laurent du Cros et Chabottes permis de réunir les financements nécessaires à la sauvegarde et la restauration.
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Les travaux
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