PhilippePhilippe Lecourtier
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Colonie du Glaizil
Colonie du Glaizil 1969-1972
(Article rédigé le 3/10/2020)
« Témoignage de Guy Laurent »
Vous pouvez me contacter à l’adresse mail suivante : laurent.fdo@outlook.fr
Animateur (1969) – Chef de camp (1971) – Sous-directeur (1972)
– Ce texte est accompagné d’un film de Juillet 1971 (12 minutes).
Originellement à destination familiale, cette captation en « super 8 » (qualité d’époque) a été récemment numérisée. J’en ai extrait les passages pouvant concerner la collectivité.
– Ultérieurement, des photos devraient également illustrer le propos.
Ce témoignage est principalement un hommage au père Gabriel Favréaux.
Rédigé 50 ans après les faits, il est évidemment très lacunaire et peut comporter des erreurs.
Dans ce cas, merci au lecteur de me les signaler.
J’ai connu l’abbé à la fin des années 60 (j’avais alors une vingtaine d’années) lorsque j’habitais Aix-en-Provence, du côté de la Traverse Baret. Il venait d’être nommé curé de la petite chapelle du Curé d’Ars, « route du Petit Roquefavour » (autrement dit Av J. & M. Fontenaille).
Je fréquentais alors cette chapelle, y tenant occasionnellement l’harmonium (à défaut de véritable organiste) et faisant chanter un petit groupe de fidèles pour animer les offices.
Je m’y suis également marié (Juillet 1969).
Nous avons rapidement sympathisé.
Il était âgé (du moi selon moi à cette époque), malade (envoyé en Provence pour raison de santé), mais dégageait un enthousiasme hors du commun.
Jeune instituteur, titulaire du BAFA et d’un début d’expérience en colo, ouvert à un nouvel engagement pour l’été, il ne lui a pas été difficile de me convaincre de rejoindre le centre du Glaizil dont il venait de prendre la responsabilité.
Je suppose que – connaissant son passé éloquent – l’archevêché l’avait sollicité comme un sauveur, malgré sa santé précaire.
Quel a été alors mon degré de connaissance des arcanes et grandes difficultés de l’entreprise ? Je suppose qu’elle aurait cessé sans son exceptionnelle détermination.
J’ai donc eu l’occasion de collaborer avec lui pendant 3 séjours (à l’époque, c’était 4 semaines) :
< En Août 1969, comme « moniteur animateur », avec ma femme (depuis 15 jours) ; nous avions 21 ans.
< En Juillet 1971, comme moniteur chef « foyer chef de camp », avec ma femme et notre premier enfant bébé.
< En Juillet 1972, comme « directeur adjoint » (également avec ma femme et nos deux enfants).
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https://youtu.be/E_b2m-jL77w
.https://youtu.be/E_b2m-jL77w
L’abbé Gabriel Favréaux
Personnage atypique haut en couleur, l’abbé avait une grande expérience, forgée tout au long d’une vie consacrée aux plus démunis, dans les conditions les plus rudimentaires, avec un humanisme pragmatique inaltérable.
Il évoquait souvent la colonie de Lapoutroie ( « Cité des Jeunes de Champagne » ), qu’il venait de quitter, accomplissant-là – à grande échelle – la synthèse de ses compétences. […]
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Les villages du Champsaur
Champsaur
Vous allez découvrir dans cet article plus de 25 villages de cette belle région du Champsaur (Hautes-Alpes), à travers de nombreuses photos anciennes et récentes, ainsi que des vues aériennes. Nous aborderons également l’histoire de chacun de ces villages .
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Le site « Mémoire du Champsaur », sur proposition du CNRS, entre en ce mois de juin 2018 à la «Bibliothèque Nationale de France » dans la catégorie « Projet territographie, territoire, histoire, signalement des édifices à sauver ». Seulement quelques sites sur la région PACA ont eu cet honneur… C’est à la fois une surprise et une grande joie.
Il précise : « après collecte de votre site et archivage à la BNF (dans les 3 mois), il sera consultable dans les salles de recherches de la Bibliothèque nationale et des bibliothèques partenaire en région ».
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Villages du Champsaur.
La vallée du Champsaur prise du Pic Chauvet
Aspres les Corps Cliquez ICI
Ancelle (5) Cliquez ICI
Aliberts (Les )(1) Cliquez ICI
Amars (les) Cliquez ICI
Chaillol (3) Cliquez ICI
Chaudun (3) Cliquez ICI
Chauffayer (3) Cliquez ICI
Champoléon. […]
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QUIZ Champsaur-Valgaudemar
DÉCOUVRIR LE CHAMPSAUR AUTREMENT…
UN BEAU CADEAU POUR NOËL !
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Patrick Martins, Saint-Bonnetier d’adoption, et les Éditions des Hautes-Alpes, présentent un petit bouquin qui vous propose de survoler le Champsaur et le Valgaudemar d’une façon particulièrement originale !
Un quiz illustré de 366 questions, une par jour (eh oui… […]
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PREGENTIL : la plus vieille maison du Champsaur
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PREGENTIL : LA PLUS VIEILLE MAISON DU CHAMPSAUR A 680 ANS.
Article écrit par Robert Faure le 28/06/2019
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Prégentil a d’abord appartenu aux rois-dauphins du Viennois qui avaient leur résidence principale d’été sur la colline voisine au château de Montorcier.
Puis Prégentil (les archives en donnent la date précise : 22 juin 1339) a été donné par le Dauphin Humbert II à son valet de chambre et cuisinier Etienne Roux.
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Archive ancienne exceptionnelle qui concerne Prégentil dans les années 1330
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Aujourd’hui, près de 700 ans après, le « manoir de Prégentil » fait partie du patrimoine national. C’est le ministre chargé des monuments historiques qui a décidé son inscription en monument historique par arrêté du 13 septembre 1988 publié au Journal Officiel.
Des travaux subventionnés ont pu être alors réalisés avec l’appui des monuments historiques, notamment le ravalement de la façade et la réfection du toit.
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Prégentil, la principale ferme de Saint Jean Saint Nicolas, telle qu’elle était jusque dans les années 1940
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Ce « manoir de Prégentil » est la plus vieille maison du Champsaur. Elle a, en effet, connu tout au long de ses 700 ans, des étapes mouvementées et une succession de châtelains et de propriétaires dont beaucoup sont des ancêtres de familles champsaurines actuelles.
Une tradition orale raconte qu’Humbert II a perdu son fils André âgé de 2 ans, par noyade dans l’Adoux, cours d’eau situé près du hameau de Montorcier, alors qu’il jouait près du torrent. Deux souterrains existaient alors, l’un conduisant au torrent de l’Adoux, l’autre, qui renfermerait, parait-il, un veau d’or, au château de Montorcier. (Une entrée de souterrain était encore visible dans les années 1930 au fond de l’écurie des agneaux à Prégentil avant d’être murée par la famille Faure, car dangereuse).
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On voyait encore en 1940 les vieille pierres aux moulures élégantes et des ouvertures à croisillons et à meneau qui n’avaient pas changé depuis plusieurs siècles. En revanche, sur la gauche, on remarque, en soutènement, des pierres provenant d’une tour ronde du château qui a disparu.
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Quand Humbert II a cédé ses possessions au roi de France il a demandé que les fils des rois soient gouverneurs du Dauphiné. […]
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Sommaire Résistance 39-45
Sommaire des articles sur la Résistance Cliquez ICI
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Les 10 nouveaux articles
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C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Robert Faure le 12 mai 2021 à l’âge de 91 ans. Une cérémonie religieuse est prévue à Paris le 19 mai 2021 dans l’après-midi. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille.
Il a écrit de nombreux articles sur le site « Mémoire du Champsaur » et nous l’avons rencontré à de nombreuses reprises. Nous étions en lien par mail plusieurs fois par semaine.
Un article sur son parcours est en cours d’écriture Cliquez ICI
1 / Un nouvel article sur la colonie du Glaizil
Le 13 octobre 2020
Guy Laurent, animateur en 1969, Chef de camp en 1971, sous-directeur en 1972, nous raconte avec de nombreux détails et des photos (qui vont venir) la tentative de l’abbé Gabriel Favréaux de sauver la colonie du Glaizil et l’œuvre de l’abbé Laferrière. Il nous fait découvrir aussi un film « super 8 » tourné en 1971.
Pour lire l’article Cliquez ICI
2 / QUIZ Champsaur-Valgaudemar
Patrick Martins, Saint-Bonnetier d’adoption, et les Éditions des Hautes-Alpes, présentent un petit bouquin qui vous propose de survoler le Champsaur et le Valgaudemar d’une façon particulièrement originale !
Un quiz illustré de 366 questions, une par jour (eh oui… année bissextile oblige) qui vous permettra, en vous amusant, d’apprendre une foule de choses souvent ignorées sur l’histoire, la géographie, les loisirs ou l’actualité de nos vallées.
Pour lire la présentation du livre Cliquez ICI
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3 / Prégentil : la plus vieille maison du Champsaur a 680 ans
Robert Faure nous propose de découvrir l’histoire du manoir de Prégentil à Pont du Fossé. Cette maison vient de fêter ses 680 ans ! Non seulement Robert Faure est historien du Champsaur mais il est né en ce lieu et y a passé sa jeunesse. Il nous parle donc en connaissance de cause !
Pour lire l’article cliquez ICI
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4 / Village de Méollion (dans la vallée de Champoléon)
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Nous allons découvrir le hameau de Méollion (dans la vallée de Champoléon) dont l’histoire est peu commune. Il a été abandonné en 1921 car la vie y était trop difficile, puis est devenu camp de Résistants en 1943 et détruit en novembre 1943 par les Allemands… Dans un écrin de verdure exceptionnel (les photos sont belles) , son histoire est intéressante !
Vous pouvez lire l’article en cliquant ICI
5 / Onze Américains tombés du ciel
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Une épopée incroyable….
Le 19 juillet 1944, un bombardier américain Libérator B24 est gravement touché par la DCA allemande au dessus de Munich. Deux de ces 4 moteurs sont éventrés, mis hors d’usage. De l’essence se répand partout dans le fuselage. L’équipage fait demi-tour et tente de revenir à sa base aérienne de Spinazzola en Italie. […]
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Livre sur la Résistance 39-45 dans le Champsaur
Bonne nouvelle ! Un livre sur la Résistance vient de sortir !
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Le site Mémoire du Champsaur édite en ce mois de décembre 2018 un livre sur la Résistance 39-45 dans le Champsaur assez unique en son genre. Il s’agit en effet d’une approche chronologique de cette période, ce qui n’a jamais été fait jusqu’à ce jour. Le livre est illustré par de nombreuses photos d’époque (le plus souvent inédites) mais aussi par des photos actuelles prises sur les lieux même des évènements : 75 au total. Il a largement bénéficié pendant plus de 10 ans (grâce au site internet) du témoignage des internautes, fils de Résistant, habitants du Champsaur, de leurs anecdotes, de leurs remarques.
L’auteur, Philippe Lecourtier, a pu recueillir aussi dans la vallée et jusqu’à Marseille des témoignages exceptionnels qui sont retranscrits au fil de ce récit.
- Couvre la période de juin 1940 (armistice) à Août 1944 (libération de Gap)
- 160 pages
- Prix de vente 14 €
Points de vente :
Le 2eme tirage vient de sortir (janvier 2020)
GAP : librairie DAVAGNIER 3 Place Marcellin .
La librairie a fait très bon accueil à notre ouvrage
Elle peut adresser l’ouvrage par la Poste également.
Saint Bonnet : librairie du village. Le livre est disponible.
Marseille : j’habite Marseille. Contactez-moi à l’adresse mail : lecourtierphilippe@gmail.com . […]
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Saint Laurent du Cros
Saint Laurent du Cros se trouve au cœur de la vallée du Champsaur, à 15 km de Gap, entouré des villages de Saint Bonnet en Champsaur, Laye, Saint Julien, le Forest Saint julien. Au dernier recensement de 2015, le village comptait 520 habitants.
Photo prise d’un drone à environ 50m d’altitude. Le plan d’eau de Saint Bonnet est repérable au loin. Devant nous, le bas Champsaur et la chaine de Faraud.
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A midi, en plein mois d’Août, pas grand monde sur l’axe central de Saint Laurent du Cros (D14)
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Le village est bien équipé. Le stade se trouve juste en face de l’école (toiture grise) et de la Mairie (toiture rose). La photo a été prise au mois d’Août et pourtant pendant plusieurs heures, le stade a été occupé par des jeunes qui jouaient au foot et un autre qui faisait du footing sur les pistes.
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Mairie sur la gauche et l’école sur la droite. […]
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Arrivée des Allemands à Gap
Mémoire du Champsaur édite en ce mois de décembre 2018, un livre sur la Résistance 39-45 dans le Champsaur. Pour en savoir plus Cliquez ICI
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Arrivée des Allemands en septembre 1943
Une catastrophe pour le secteur !
Suite au débarquement des alliés en Afrique du Nord, les Allemands envahissent à partir du 11 novembre 1942 la France libre pour empêcher un éventuel débarquement en Provence.
Dans le Champsaur ils n’arriveront que le 8 septembre 1943. Les Italiens doivent alors quitter la région. Mussolini proteste vigoureusement puis s’incline devant la volonté d’Hitler. Comme les Italiens tardent à évacuer Gap, des accrochages militaires ont lieu en ville à l’arrivée des Allemands (alors qu’ils sont Alliés) et dans la précipitation du départ, ils laissent des armes aux Français soit par négligence (manque de temps) soit, selon certains témoignages, pour les aider. L’hôtel Lombard a longtemps porté sur sa façade les stigmates de ces combats.
L’arrivée de l’armée allemande change complètement l’ambiance. Tout se durcit. La Résistance aussi. A la stupéfaction générale, les exécutions sommaires se multiplient. La villa Mayoli à Gap devient un lieu d’interrogatoire et de torture où passeront tous les Résistants arrêtés. Le Préfet s’en émeut ouvertement et tente d’infléchir l’attitude allemande… en vain.
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L’ennemi comprend immédiatement que la Résistance s’est installée dans la vallée du Champsaur et tout spécialement à Champoléon. Ils décident en novembre 1943 (3 mois après leur arrivée) d’intervenir. Il seront malheureusement aidés dans leur tâche par quelques collaborateurs et tout spécialement par le jeune Fernand Grasset qui à lui tout seul fera arrêter 172 Champsaurins dont seulement 89 survivront. Dans son journal personnel, Paul Ducatez le surnommait Grasset-le-Renard.
Richard Duchamblo a écrit en 1946 dans son livre, « Maquisards et Gestapo », un chapitre intitulé « Tableau de chasse de Grasset » où il énumère sur 2 pages toutes les victimes. Le titre à lui seul fait froid dans le dos ! Mais nous pouvons citer également Léon Michel, passé de la Résistance à la Collaboration après avoir été arrêté par les Allemands et qui a fait également beaucoup de mal (condamné à mort à la Libération), Vallet (condamné à mort également). […]
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Libération de Gap
Mémoire du Champsaur édite en ce mois de décembre 2018, un livre sur la Résistance 39-45 dans le Champsaur. Pour en savoir plus Cliquez ICI
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Préparatifs pour la libération de Gap
En juin 1944, les Alliés demandent à Paul Héraud (commandant Dumont dans la Résistance) responsable des FFI sur le secteur R2 de prévoir un plan de Libération de Gap. Son autorité, son rayonnement, son charisme (lui, le petit chaisier de Gap) semblent avoir été plus grands que ceux du commandant Daviron ou du colonel Drouot Lhermine. C’est donc à lui qu’on demande d’imaginer et d’organiser ce tour de force de libérer Gap avec le Maquis. Il arrive auréolé de toutes les actions spectaculaires organisées sur le secteur R2, des Hautes-Alpes jusqu’à Marseille.
Paul Héraud
Le 8 Août 1944, une réunion clandestine de première importance a lieu entre La Bâtie-Neuve et La Rochette avec tous les responsables militaires, ceux du Maquis et les représentants des Alliés pour préparer la Libération de Gap. Paul Héraud présente son plan d’attaque avec tant de clarté et de brio devant tous ces militaires (Colonel Drouot Lhermine, commandant Daviron, Edmond Pascal président du CDL futur Préfet de la Région, Etienne Moreaud surnommé commandant Dumas, Robert Bidault futur maire de Gap, le commandant Dufour chef des FTP, le capitaine Oherne, et bien-sûr le responsable de la mission interalliée le colonel Cammaerts surnommé major Roger …) avec un tel brio disions nous, qu’il en laisse pantois tout le monde. Son plan, après avoir été transmis aux Américains, est adopté et fonctionnera très bien le 20 Août 1944 lors de la Libération de Gap.
La mort de Paul Héraud
A la surprise de tous, le lendemain de cette grande réunion, le 9 Août 1944, il est abattu par les Allemands près du Logis Neuf de Tallard. Le matin même il avait appris que Baret venait d’être arrêté. Inquiet pour la bonne réalisation de son plan, il rappelle à Mme Moreaud « dite à Étienne (son mari) de maintenir tout le plan quoi qu’il arrive… ». Il monte sur une grosse moto avec le gendarme Meyere en direction de Savournon. Un internaute me signale qu’il avait sur lui une grosse somme d’argent mais Richard Duchamblo n’en parle pas. Au logis Neuf de Tallard huit camions allemands sont en arrêt et font barrage, des batteries de mitraillettes sont en place. Depuis 1943, on en avait vus que très rarement !
Je cite Duchamblo pour ne pas trahir ce moment précis. On lui demande « Papiers …Un homme portant uniforme allemand mais parlant français, demande qu’on fouille Paul Héraud. Celui-ci bouscule le soldat et s’échappe salué par des balles. Le gendarme Meyere est tué sur le champ. La fusillade se prolonge. Il semble qu’une fois de plus Paul Héraud ait échappé à la mort. Mais 500m plus loin trois allemands armés de fusils-mitrailleurs, cachés comme chasseurs à l’affût, atteignent Paul Héraud. […]
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Mémoire du Champsaur au top de la notoriété
« Mémoire du Champsaur » au top de la notoriété
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Il est très rare qu’un site d’internet intéresse le CNRS, à un point tel que tous les articles, les diaporamas, les enquêtes, les reportages, les études parues dans le site « Mémoire du Champsaur » entrent (pour la postérité) à la BNF, Bibliothèque Nationale de France, dans la catégorie « projet territographie, territoire, histoire, signalement des territoires à sauver ».
Le site « Mémoire du Champsaur » est géré par Philippe Lecourtier. (Je fais partie de l’équipe de rédaction). Une fois totalement archivé par la BNF, « Mémoire du Champsaur », au top de la notoriété, pourra être consultable dans les salles de recherche de la BNF et dans les bibliothèques partenaires en région.
« Mémoire du Champsaur » a déjà été lu, en France et à travers le monde, (contrôlé par compteur) par plus de 715 000 lecteurs individuels.
Comme on sait qu’il y a souvent plusieurs personnes devant l’ordinateur, on peut estimer que le Champsaur (petit pays de moins de 10 000 habitants) a déjà intéressé, sur internet, via « champsaur.net », 1 000 000 de personnes.
Autre moment de notoriété :
Quand Michel Rocard a promu Robert Faure officier dans l’ordre national du mérite agricole (J. O. du 7 juillet 1983). On se souvient que François Mitterrand, pour couler définitivement en politique Michel Rocard, « il est un incapable » avait il déclaré, l’avait nommé ministre de l’agriculture pensant qu’il ne s’en sortirait pas. […]
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Mémoire du Champsaur
L’accueil du site a été déplacé. Pour y accéder cliquez ICI
L’accueil du site a été déplacé. Pour y accéder cliquez ICI
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Mémoire du Champsaur a une page Facebook. Vous pouvez y laisser des commentaires, des suggestions, vos idées…. […]
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Résistance dans le Champsaur de 1942 à 1943
Mémoire du Champsaur édite en ce mois de décembre 2018, un livre sur la Résistance 39-45 dans le Champsaur. Pour en savoir plus Cliquez ICI
La Résistance de janvier 1942 à septembre 1943
Les Italiens vont occuper la région jusqu’au 8 septembre 1943, date à laquelle ils devront partir et laisser la place aux Allemands. Sans le savoir, les Français ont donc quelques mois pour s’organiser avant l’arrivée de cet ennemi autrement redoutable.
La Résistance se renforce.
1/ Comme nous venons de le voir les communistes rentrent massivement dans la Résistance après la rupture du pacte de «non-agression» par les Allemands face à l’URSS.
2/ Depuis le débarquement des Alliés en Afrique du Nord (1942), les Allemands ont volontairement démobilisé les militaires français. Les casernes doivent fermer et les soldats en grand nombre rejoignent non pas leur domicile mais le maquis, avec leur savoir faire. C’est ainsi que l’on voit arriver en 1942 surtout à Champoléon, certains grands noms de la Résistance : le lieutenant Paul Marie Radius (chef régional de l’ORA), ses amis le lieutenant Jean-Bernard Rouxel et le sous-lieutenant Vollaire (qui deviendra le bras droit de Paul Héraud pour la formation des jeunes), le capitaine Henri Baudel qui supervisera dans bien des domaines Champoléon et qui éditera plus tard la revue « Maquisard », le colonel Daviron, le lieutenant René Pellegrin, le lieutenant Raymond Grandjean, le sergent Aimée Roux (qui intégrera la Trentaine PIOT car il habitait sur le secteur), et bien d’autres.
3/ Mais c’est le «Service du Travail Obligatoire » institué le 16 février 1943 par Laval qui fournit le plus grand nombre de jeunes Résistants aux FFI du Champsaur. Ces jeunes rejoignent surtout le maquis de Champoléon (centre le plus important) mais également celui du village de Saint-Jean, celui de Saint Firmin, des Barraques….. Certains STO rallient la Résistance mais d’autres se cachent dans les montagnes ou dans des familles d’accueil.
4/ On peut également citer les jeunes Alsaciens qui refusent d’intégrer l’armée allemande et qui rejoignent la Résistance. Ce fut le cas à Saint Firmin, à Saint Jean (30 alsaciens environ), à Champoléon, dans toute la vallée. Certains ont appris plus tard que leur famille en Alsace avait été déportée suite à leur désertion ! On se rend compte que les Allemands ne laissaient rien au hasard. Cette information peut faire réfléchir: entrer dans la Résistance c’était une chose, engager sa famille en était une autre.
5 / De nombreux juifs prennent les armes et entrent dans le Maquis. Malheureusement certains groupes de maquisards ne leurs feront pas très bon accueil. […]
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Saint Julien en Champsaur
Saint Julien en Champsaur
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Nous aimerions vous faire découvrir à travers une trentaine de photos récentes ce beau village de Saint Julien en Champsaur qui se trouve à 3 km de Saint Bonnet et 17 km de Gap.
J’ai survolé le village en ULM au mois de juin. Nous sommes partis de Tallard et avons découvert tout le Champsaur (en 2 heures) à environ 1000m d’altitude par rapport au sol. C’est un très beau souvenir. J’ai dû faire à cette occasion 70 photos.
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Lorsqu’on arrive à St Julien en Champsaur on est surpris par les dimensions imposantes de son église. Elle a été construite en 1862 sur l’emplacement d’une chapelle très ancienne dont la construction remontait au moyen-âge.
Au Moyen-âge, St Julien avait également la responsabilité paroissiale de Chabottes et du Forest ce qui posait d’ailleurs de gros problèmes lors des cérémonies. En effet, il fallait pour ces 2 villages traverser le Drac dans des conditions parfois périlleuses. Par exemple, lors d’un enterrement, il fallait faire passer le cercueil de l’autre côté du Drac sur un pont pas toujours très stable en cas de mauvais temps. Ce n’était pas simple. A partir de la Révolution, Chabottes et Le Forest deviendront Paroisse à part entière.
En 1837, l’ancienne église du moyen âge devenait dangereuse, menaçait de s’écrouler, et le curé de St Julien avait demandé au roi Louis Philippe une aide urgente en ces termes « J’ose me jeter aux pieds de votre Majesté afin d’implorer votre charité en faveur d’une des plus pauvres Églises du Département des Hautes-Alpes, c’est celle de Saint-Julien en Champsaur canton de Saint-Bonnet, qui a besoin d’une reconstruction nouvelle, vu que l’ancienne voûte est trop écrasée et fait la pluie en plusieurs endroits… »
Sur les plans de l’architecte Goulain, la construction débutera en 1858 sous la houlette de Charles Andreoletty (entrepreneur à Saint Bonnet ) et de Pierre Rambaud (entrepreneur à Buissard). Au lieu de garder la même orientation que l’ancienne église (à priori vers l’est) ils décident, afin de profiter au maximum de l’esplanade (de sa surface), de l’orienter un peu plus vers le nord-est. La construction sera terminée en 1862.
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En 1862, la population du village s’élevait à 620 habitants ce qui explique les dimensions de cette église d’autant qu’à l’époque peut-être 90% des habitants étaient pratiquants. Actuellement on dénombre 343 habitants dont 4,5% sont pratiquants (moyenne nationale)….(sauf mariages, baptêmes et les funérailles où le chiffre monte ). Donc cette église est aujourd’hui surdimensionnée.
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Le village de Saint Julien en Champsaur est jumelé avec Waldens en Allemagne. Ce village Allemand compte 5150 habitants et se trouve au centre Ouest du pays (alt 396m).
Nous sommes dans le Parc National des Ecrins. […]
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Les articles de Robert Faure sur le Champsaur
Les articles de Robert Faure.
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.C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Robert Faure le 12 mai 2021 à l’âge de 91 ans. Une cérémonie religieuse est prévue à Paris le 19 mai 2021 dans l’après-midi. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille.
Il a écrit de nombreux articles sur le site « Mémoire du Champsaur » et nous l’avons rencontré à de nombreuses reprises. Nous étions en lien par mail plusieurs fois par semaine.
Un article sur son parcours est en cours d’écriture Cliquez ICI
Sur le Champsaur d’aujourd’hui
1 / Prégentil : la plus vieille maison du Champsaur a 680 ans cliquez ICI
2 / Film « La vallée des loups » (2017) de Jean Michel Bertrand Cliquez ICI
3 / La ruche géante du Salon de l’Agriculture Cliquez ICI
4 / Attentats de Paris : solidarité Champsaurine : cliquez ICI
5 / Très belle présentation de Robert Faure sur Wikipédia Cliquez ICI
6 / La « Croisière Blanche » admirée et critiquée cliquez ICI
7 / Faut-il réintroduire l’ours dans le canton d’Orcières cliquez ICI
8 / Champoléon : retour du loup et « maison du Berger » cliquez ICI
9 / Statistiques sur la population Champsaurine cliquez ICI
10 / Paul Champsaur : M. statistique de la région Cliquez ICI
11 / Presse et télévision locale cliquez ICI
12 / Le Champsaurisme : une langue menacée de disparition. cliquez ICI
13 / Conférence de Robert Faure du 7 Aout 2009 à Orcières Merlette Cliquez ICI
14 / Champsaur: les dernières attractions de la station d’Orcières cliquez ICI
15 / Sébastien Ogier : sportif numéro UN du Champsaur cliquez ICI
16 / L’année Lesdiguières (de mai 17 à mai 18) cliquez ICI
17 / Généalogie en Valgaudemar cliquez ICI
18/ / Manuel de philosophie champsaurine Cliquez ICI
19 / Les Champsaurins d’Argentine Cliquez ICI
20 / Le cinéma du futur à SAINT-JEAN-SAINT-NICOLAS Cliquez ICI
21 / Culture et patrimoine dans le Champsaur Cliquez ICI
22/ Enquête sur Anne-Marie Faure Cliquez ICI
23 / Divergences et défections au Parc National des Ecrins Cliquez ICI
24 / Décès de Lucien Patry ou la mémoire du Champsaur au cinéma Cliquez ICI
25 / Vivian Maier : une gloire post-mortem Cliquez ICI
26 / Alex Hugo (film tourné dans le Champsaur) Cliquez ICI
27 / Les « Papys flingueurs » de DICI TV publient un livre : Cliquez ICI
28 / Mémoire du Champsaur au Top de la notoriété : Cliquez ICI
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Sur le Champsaur d’Autrefois
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1 / 1789: ses conséquences sur les petites communes champsaurines : Cliquez ICI
2 / Les inondation de Pont du Fossé en 1928 Cliquez ICI
3 /Veillées champsaurines en langue intercalaire. Cliquez ICI
4 / Souvenirs de « Pont du Fossé » par Robert Faure. Cliquez ICI
5 / Le musée paysan de Pont du Fossé . cliquez ICI
6 / 1954 : un voyage peu ordinaire. […]
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Laye en Champsaur
Le vieux village de Laye
Nous aimerions vous faire découvrir le village de Laye en Champsaur à travers une trentaine de photos récentes. Dans le coeur des champsaurins, ce village de Laye a une place très spéciale. En effet le 17/07/1944 s’est déroulé une grande page de la Résistance 39-45, une page tout à fait étonnante, voire contestée, où les Résistants Français ont attaqué un convoi Allemand. Après 12h de combat sérieux, les Allemands ont brulé en fin de journée tout le village. Il s’en ai fallu de peu pour que les villageois ne soient fusillés. […]
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Publicité Champsaur
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A compter du 1er septembre 2017, le site Mémoire du Champsaur s’ouvre aux publicités. Soyez les biens venus ! Le site est une constellation de 280 articles qui parlent des villages du Champsaur, de ses stations de ski, des 11 webcams, des châteaux de la vallée ( Herbeys, châteaux de Lesdiguières, de St Firmin, de St Léger les Mélèzes…), des grands évènements de la vallée ( Résistances 39-45, accident de l’Obiou, tour de France, émission de télé….), des lieux de pélerinage, d’automobiles, des colonies de vacances, des artistes, de grands sportifs, de 15 personnalités connus du Champsaur, mais aussi du Valgaudemar, de Gap,….Donc n’hésitez pas à nous contacter et nous trouverons le meilleur moyen de mettre votre activité en avant et en valeur.
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Avec ses 280 articles, 10.000 photos, 600 liens, 700.000 passages depuis son lancement, ses 1400 passages par jour lors du tour de France…Mémoire du Champsaur est le plus gros site de la vallée. Il met donc à votre disposition un bel outil de pub. Nous nous préparions à ce grand passage depuis plusieurs mois. Les premiers demandeurs seront les mieux servis !
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Un petit peu d’humour si besoin…
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Si vous désirez mettre une publicité sur notre site, écrivez nous à memoireduchampsaur@gmail.com (en minuscule et sans accent sur memoire) . Nous trouverons les endroits le plus favorables pour votre activité.
Pour vous donner un exemple, un artisan de Saint Bonnet peut mettre sa publicité dans l’article sur le village et en mettre une 2eme dans l’article sur les photos anciennes du village. Exceptionnellement, il y aura aussi la possibilité pour les grosses entreprises (je pense à Danone dont il est question dans le site, ou encore pour Peugeot…..) de mettre sa publicité dans tous les articles.
Toutefois, afin de ne pas transformer le site en sapin de Noël, nous accepterons 2 pubs maximum par article. Donc ne tardez pas !
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Possibilité de mettre un lien (recommandé)
Une fois votre publicité en place, elle peut renvoyer l’internaute vers votre propre site. Si vous n’en avez pas nous vous proposons de créer une page de présentation de votre activité dans « Mémoire du Champsaur ».
Exemple : supposons que nous fassions de la publicité pour l’association du Château de Lesdiguières. […]
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Les Papys flingueurs de DICI TV
Les Papys Flingueurs de DICI TV
article écrit par Robert Faure du 06 octobre 2017
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Vient de paraître leur livre
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Les « Papys flingueurs » qui se définissent comme « Les 7 vieilles gloires départementales » et qui commentent les événements d’actualité sur la TV DICI (la télé locale du très dynamique Jean Marc Passeron) viennent de publier un livre tout à leur gloire et à leur auto-promotion.
Ils se sont cotisés : Pierre Roux, René Vallarino, Jean René Catier, Bernard Galliano, Auguste Truphène, Jean Paul Reynier, et, coatchés par le professeur Daniel Chevallier, ces 7 ont rempli 186 pages pour parler de leurs improvisations, de leurs flingueries humoristiques, de leurs fausses querelles, de leurs différends, de leurs improvisations chansonnières et de leurs gourmands déplacements dans les meilleurs restaurants locaux.
C’est savoureux, parfois amusant : ils sont difficiles à suivre… on ne sait pas toujours ce qu’ils pensent réellement, mais ils ont un bon public qui les attend à chacun de leur passage télévisé.
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Concernant le Champsaur, on apprend, entre autres dans ce livre, que Jean Paul Reynier, vrai Pontasson de Pont du Fossé, est né en 1930. Ancien négociant en vins et spiritueux, il a notamment été conseiller général d’Orcières, maire de Saint Jean Saint Nicolas, membre du Sivom du Haut Champsaur et du Parc National des Ecrins
Jean Paul Reynier c’est la mémoire vivante de la vie économico-politique des Hautes Alpes. (C’est aussi mon classard et mon meilleur ami d’enfance).
Ce livre des papys flingueurs de DICI TV est vendu 10 euros, mais on n’indique pas l’endroit où l’on peut l’acheter.
Pour mieux connaître toutes ces gloires, mieux vaut suivre les programmes de DICI TV.
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Dans les Alpes du Sud, plus de 60% des habitants regardent DICI TV.
C’est la chaîne locale la plus regardée en France. En audience, elle arrive en 5ème position dans l’ensemble des chaînes nationales. […]
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Camp d’adolescent Glaizil – Aix en Provence 1969
Cet article est doublement difficile à mettre en place car d’une part j’ai très peu de photos et d’autre part il n’y a pas grand chose à dire. L’intérêt serait de pouvoir recueillir des témoignages de votre part et pourquoi pas des photos.
A ma connaissance ces camps d’adolescents ont eu lieu deux années consécutives, le premier en Juillet 1968 et le deuxième en Juillet 1969. C’est le père De Kérimel qui a succédé au père Louis Laferrière, qui a mis en place ces camps.
.Pour certains adolescents (dont je faisais partie) qui passaient 2 mois dans les Alpes, en Août ils fallait rejoidre la colonie du Glaizil. Ce passage était d’ailleurs pénible car on passait d’une ambiance « virile » type adolescent, à l’ambiance colonie de vacances avec de jeunes garçons.
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Cette photo est récente. Pour la première fois depuis 1969, je me suis arrêté aux Evarras le long de la route Napoléon (RN85) , pris le chemin forestier qui existait déjà à l’époque. Fortes réminiscences une fois sur place …à ma grande surprise. La vie a si vite passé !
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La route nationale n’était pas très loin ce qui nous permettait de l’emprunter facilement pour aller aux Barraques, à Saint Bonnet, au Noyer….. A ce propos dans ces camps d’adolescents on marchait énormément, revenant après 3 ou 4 jours de marche au camp de base. Le chef (avec sa Fiat 850 sport) assuré la logistique. De mémoire nous avons fait le tour du Dévoluy en 3 jours partant par le col du Noyer et revenant par Pellafol, le sommet du vieux Chaillol, Chaudun en partant de St Bonnet jusqu’au col de Gleize, le village de Corps à plusieurs reprises….
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.Voici la vue que nous avions.
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Passage à Corps le 20 juillet 1969
Le 20 jullet 1969, donc lors du 2eme camp nous étions dans le village de Corps et sommes allés dans un bar pour voir les premiers pas sur la lune ! Mémorable bien-sûr. Je situais cet épisode vers la fin du séjour et je n’étais pas loin …20 juillet 1969 !
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L’image marquante du camp de juillet 1969
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Le tour du Dévoluy .
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Quelques photos intéressantes arrivent. le 13 juin 2017
Premier contact d’un ancien le 13 juin…bonne surprise. […]
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Village de Méollion ( Champoléon)
Vous allez découvrir le petit village de Méollion, perché à 1666 m d’altitude, sur les hauteurs de la vallée de Champoléon. Dans un premier temps, découverte des photos du magnifique chemin qui y conduit et dans un 2eme temps découverte de l’histoire peu commune de ce petit hameau. Depuis le 19eme siècle, 13 familles y vivaient toute l’année, et les enfants suivaient l’école sur place (jusqu’en 1907). Le village a été totalement abandonné en 1921 mais à nouveau occupé en 1943 par la Résistance.
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Après 1h30 d’ascension, on peut découvrir au cœur d’une nature sauvage, les premières maisons. Ces 13 familles vivaient dans un isolement total, bloquées, selon toute vraisemblance, par la neige pendant plusieurs semaines l’hiver.
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Découverte des sentiers
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Deux chemins conduisent à Méollion. L’itinéraire A (que j’ai personnellement emprunté) qui se trouve sur la D 944 juste après le torrent. Un parking permet de stationner sans problème. Ce chemin est plus court (1h30 environ) mais un peu pentu après une demi heure de marche. L’itinéraire B, qui part des Borels, plus long (2 heures de marche) mais tout aussi beau.
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La nature sauvage, la température clémente de ce mois de juin et la petite brise légère donnent de l’allant et du tonus pour une marche assez rapide.
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La fonte des neiges a été tardive cette année et l’eau bruisse un peu partout. Le torrent en contrebas, bien visible, berce la régularité de notre marche.
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Le sentier longe le torrent, tout en prenant de l’altitude progressivement (de 1000m à 1666m jusqu’à Méollion).
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Le sentier monte de plus en plus…
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… et laisse découvrir après une heure de marche une vue magnifique ! L’appareil photo est tourné vers la vallée de Champoléon.
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Non loin du village, le chemin redevient plat. Des murets, par-ci par-là, nous laissent deviner le travail de l’homme. Le chemin est toujours aussi beau.
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La neige est repérée en contrebas (1400m environ) à ma grande surprise pour un mois de juin. Cette nature sauvage est grandiose. Après 1h30 de marche et un peu de fatigue, je pense aux maquisards qui en 1943 faisaient l’aller-retour jusqu’aux Borels tous les jours soit pour le ravitaillement, soit pour des séances d’entrainement au tir, soit pour aller à la messe. Le Père Poutrain du village Saint Jean (résistant lui-même) disait d’eux « quelle belle jeunesse » et nous verrons pourquoi. Ils seront attaqués par les Allemands au cœur même du village de Méollion le 12 novembre 1943… mais je vais trop vite. Nous découvrirons cette histoire un peu plus loin.
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Le chemin est protégé par une rambarde juste avant l’arrivée au village. Mais le passage n’est pas dangereux.
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Le Village de Méollion
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Au détour d’un virage, nous découvrons le hameau. […]
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Aspres les Corps
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Nous aimerions vous faire découvrir à travers une trentaine de photos récentes le village d’Aspres les Corps (05) qui se trouve dans les Hautes-Alpes, à 30 km de Gap et environ 85km de Grenoble. Le coeur du village et sa mairie se trouvent à 980m d’altitude. Nous en profiterons pour faire de nombreux rappels d’histoire sur le village.
Cette photo a été prise avec un énorme zoom (+ appareil photo sur un trépied) depuis la chaine du Faraud, au dessus du Glaizil, à plus de 15 km de distance. Dommage le château d’Aspres n’est pas dans le champ. Mais nous allons nous rattraper car nous avons de très beaux documents sur l’histoire de ce château ainsi que de très belles photos (faites avec l’autorisation de sa propiétaire).
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Beau champ de colza sauvage au premier plan.
Si la mairie du village se trouve à 980m d’altitude, en réalité la commune s’étend de 760m (bord du Drac, le Motty) , jusqu’à 2776m au dessus des Vachers (1523m). Le Motty fait partie de la commune. Le village est exposé pratiquement plein sud, ce qui est propice aux cultures et à l’élevage d’ovins. Si aujourd’hui la forêt est omni-présente, dans le passé les terres étaient arides. Le nom d’Aspres vient d’ailleurs du latin « asper » qui veut dire âpre, aride, caillouteux. Je mettrai un peu plus loin de vieilles cartes postales du début du siècle dernier qui montrent ce phénomène de façon évidente.
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.Le village s’est développé le long de la petite route et sa population est estimée à 132 habitants au dernier recensement. Un Asprion me signalait même que la population était à 111 habitants aujourd’hui (soit 6 habitants au Km²). Il faut savoir qu’au 19eme siècle la population était de 600 habitants, expliquant une école filles-garçons surdimensionnée (fermée aujourd’hui) et une église également importante…L’école d’Aspres a fermé en 1984, et celle du Motty en 1986. Mais nous en reparlerons.
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Cette photo a été prise a deux pas de la Mairie sur la place principale direction Sud-Ouest.
Malgré ses 3000m, l’Obiou qu’on voit bien sur cette photo au loin, n’en impose pas. Un accident d’avion s’est produit à son sommet en 1950 faisant 58 morts. Il s’agissait de pélerins Canadiens qui revenaient d’un pélerinage à Rome (année Sainte) et qui remontaient vers Paris. Cet accident avait eu à l’époque un grand retentissement national car il s’agissait en réalité du premier accident de cette ampleur concernant l’aviation civile et de tourisme qui en était à son balbutiement. Pour lire l’article concernant cet accident vous pouvez cliquer ICI
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.Vue dégagée vers le sud-est sur la vallée du Champsaur et sur le Drac. […]
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Photos anciennes du Champsaur
Les plus belles photos anciennes du Champsaur
….et de ses environs
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Vous allez découvrir un ensemble de photos anciennes exceptionnelles, concernant le Champsaur et ses environs, pratiquement toutes issues de la très belle collection de l’historien Robert Faure. […]
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Saint Bonnet en Champsaur
SAINT BONNET EN CHAMPSAUR.
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Vous allez découvrir ce beau village de Saint-Bonnet-en-Champsaur (05500 Hautes Alpes) à travers 100 photos récentes, colorées, bien représentatives du village qui montrent à quel point St Bonnet a perdu en quelques années son austérité montagnarde pour devenir un village accueillant, fleuri, agréable……à la hauteur de son histoire et de celui qui a marqué toute la région, à savoir le Duc de Lesdiguières.
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Effectivement il y a beaucoup à dire sur l’histoire du village de Saint Bonnet en Champsaur. J’en profiterai donc, au fur et à mesure des photos qui vont défiler, pour faire des rappels opportuns d’histoire…….en évitant si possible d’être trop long dans les commentaires.
Vous allez également le découvrir à travers des photos de ses environs et des photos de 1960…….
Résumé de cet article :
– 1ere partie : 100 photos de Saint Bonnet en Champsaur (de jour puis de nuit ). Vous y êtes.
– 2eme partie : photos du village en 1930 et 1960. Certaines sont intéressantes …..Cliquez ICI.
– 3eme partie : les environs du village, toujours en photos. Cliquez ICI.
– Vous pouvez également faire une lecture descendante et vous trouverez ces 3 chapitres dans cet ordre.
Première partie : photos de Saint Bonnet en Champsaur.
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Cette photo a été prise de Poligny avec zoom.
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Saint bonnet en Champsaur dans son écrin de verdure. En arrière plan on voit très bien le château Daillon. Cette propriété ne se visite pas. Au moyen-âge des textes attestent déjà son existence. Le château a été refait en 1603 (date inscrite sur une pierre) mais le sous-sol est encore d’origine. L’ensemble a été transformé en ferme probablement à la Révolution.
Juste à côté de cette maison forte existe une ferme d’exploitation qui était en ruine en 1836 selon des documents officiels. Elle a été reconstruite en 1867, date inscrite sur la porte de l’étable. Racheté à priori au début du XIXeme par un Champsaurin qui a fait fortune en Amérique, le château a été restauré selon une tradition orale dans les années qui ont suivi.
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.Ce cliché de Saint bonnet en Champsaur a été pris a plus de 2 km, bien au dessus de la Fare en champsaur. C’est la magie du zoom. Malheureusement la mise en ligne sur internet fait perdre un peu en qualité. A remarquer également une légère brume liée à la distance.
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Arrivée à Saint Bonnet en Champsaur
L’arrivée à Saint Bonnet. On quitte la N85 (route Napoléon) et on traverse le Drac sur le pont qui mène au village.
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La Motte en Champsaur
La Motte en Champsaur
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Vous allez découvrir le village de La Motte en Champsaur à travers une trentaine de photos récentes. Ce sera l’occasion de faire quelques rappels d’histoire en particulier concernant son illustre concitoyen Jean-Hyppolyte Gondre qui a été second fondateur des frères du « Sacré Coeur ». La commune fait partie du « Parc National des Ecrins ».
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L’été dernier, une personne du Glaizil m’avait signalé que le Site « Mémoire du Champsaur » ne parlait pas du Vénérable Frère Polycarpe, second fondateur des Frères du Sacré-Coeur, né en 1801 à La Motte en Champsaur sous le nom de Jean-Hippolyte Gondre. J’ai donc écrit un article sur lui avec l’aide des Frères du Sacré-Coeur du Canada. Il me restait ensuite à découvrir son village natal, assez rapidement. Chose faite. Je n’ai été déçu ni par le village qui a son charme ( j’espère que les photos prises en hiver ne seront pas un obstacle …..), ni par le souvenir que garde le village du Frère Polycarpe.
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Arrivée dans le village.
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Arrivée dans le village.
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Lorsqu’on arrive dans le village, la Mairie est juste à l’entrée. Elle se trouve sur la Place Jean Hippolyte Gondre (devenu frère Polycarpe) : bonne surprise. Ma seconde surprise a été de voir une plaque sur la façade, rappelant son illustre concitoyen » le frère Polycarpe ».
Le village dénombre 180 habitants. 3 habitants au Km² ! Situé dans les Hautes-Alpes, il est entouré de plusieurs hameaux: le Serre, le Collet, les Héritières, Molines-en-Champsaur, les Tisons. Altitude 1103m.
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Cette plaque se trouve donc sur la façade de la Mairie.
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La rue principale de la Motte en Champsaur.
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Axe principal du village . La mairie est juste à ma gauche. La 2eme maison sur la droite est la maison natale de Frère Polycarpe. On devine une plaque blanche sur le mur.
Un mot de Jean Marc Barfety : » …… Robert Bellon a produit une petite plaquette sur le frère Polycarpe. C’est lui qui a démontré que sa maison natale se trouvait au village et non aux Héritières. »
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En haut à gauche la plaque commémorative qui se trouve sur le mur de sa maison natale. Les trois photos du bas m’ont été transmises par les frères du Sacré-Coeur intallés au Canada. Pour lire l’article sur le frère Polycarpe Cliquez ICI
Plaque Commémorative se trouvant sur le mur de la maison natale du Frère Polycarpe. Il a été reconnu vénérable par l’Église en 1984.
La Motte en Champsaur….. Ce matin-là il faisait un froid glacial : le toit de la maison de droite d’ailleurs est blanc de givre ( -6°) . Une semaine plus tôt, le village était tout enneigé.
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Entre deux maisons un petit passage sympathique…..
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Nous sommes toujours sur l’axe principal. Sur la gauche, une maison forte avec sa tour, datant du XVIeme siècle. Au XVIIIeme siècle, elle a appartenu à la famille Escalle. Puis elle a été vendue vers 1860 à la famille Barthélémy.
Jean-Marc Barfety me donne des précisions : « La famille Barthélémy était alors représentée par Charles Barthélémy, dernier notaire de la Motte. […]
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Ancelle station de ski
Ancelle station
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Vous allez découvrir, à travers une trentaine de photos récentes, la belle station de ski d’Ancelle, la petite préférée des Marseillais pour une escapade le week-end. En effet Ancelle se trouve à 1h30 de route de Marseille et d’Aix-en-Provence ….comment résister ? Gap se trouve à 30mn seulement !
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Ancelle
Dans ce montage, on repère plusieurs photos faites par un drone, un panorama de 180° (2eme rangée), en bas la plaine d’Ancelle, et des photos de la station …sujet de cet article.
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Ancelle
Ancelle vu de drone à environ 100m d’altitude. La température était de -10°. Les pistes sont sur la droite. Le drone a été mis à rude épreuve. A cette température l’autonomie de 30mn (habituellement) est passée à 10mn (faiblesse des batteries ?) . Mais quelle photo !
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jAncelle et ses 30 km de pistes en arrière plan. La station est à 1350m et le sommet des pistes à 1807m. On distingue très bien les 2 pistes en V des Taillas. Elles ont été ouvertes en 1956 inaugurant le tout début de la station d’Ancelle.
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Photo faite juste avant l’ouverture des pistes
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Rappel d’histoire :
La vie économique dans le Champsaur n’a pas toujours été simple. Les terres sont escarpées, le climat est rude, les familles étaient à l’époque nombreuses…..Au 19eme siècle, l’émigration a été massive et M. Robert Faure (historien du Champsaur) parle de 5000 départs, soit vers les États-Unis, soit vers l’Argentine, vers l’Afrique du Nord (je pense tout spécialement au village de Chaudun), vers le Canada ou tout simplement vers les grandes villes de France pour un exode massif !
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La station.
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Ancelle a toujours eu la réputation auprès des Marseillais d’être une station familiale vraiment très sympa. Je suis passé pendant les vacances de février 2017 et les skieurs étaient au rendez-vous.
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Le ciel bleu du sud.
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Il est 11h 30 et certains commencent à s’installer sur les terrasses.
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Cette photo est intéressante car elle permet de voir que le vieux village d’Ancelle se trouve juste à côté. […]
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Photos du Champsaur
Mémoire du Champsaur utilise depuis des années de belles photos pour illustrer ses articles sur la vallée du Champsaur.
Nous avons décidé de vous faire découvrir les plus belles, même si le choix est difficile tant il y en a ! Vous découvrirez de belles photos récentes (faites par le webmaster) mais également des photos anciennes (provenant de la coll de M. Faure) qui sont exceptionnelles.
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Les plus belles photos récentes
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Saint-Léger-les-Mélèzes
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Très tôt le matin à Ancelle, sur les pentes du Chatégré. Ambiance très spéciale.
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Ancelle.
Cette photo prise d’un drone est exceptionnelle car l’appareil était à la limite des nuages (150m d’altitude) qu’on voit bien en haut du cliché. Sur le moment, je ne comprenais pas le retour caméra que j’avais sur mon écran (au sol). L’image semblait s’effacer. J’ai enfin compris que le drone rentrait dans les nuages…à ma grande surprise !
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Notre Dame de la Salette au mois d’Août. Ce cliché a été donné à un éditeur pour illustrer un livre sur le lieux. Il trouvait cette photo exceptionnelle. Un peu excessif quand même…
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.Notre Dame de la Salette
Ce cliché est-il beau ou très évocateur ? Un peu des deux certainement. Cette photo nous sert de fond pour le site Mémoire du Champsaur.
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.Ce cliché de Poligny a été prise d’un drone à environ 200m d’altitude. Il a beaucoup intéressé un éditeur de cartes postales. Les choses ne se sont pas faites pour des questions de loi. Mémoire du Champsaur n’est pas une entreprise (pas de numéro d’URSSAF ). J’ai proposé de le donner (gratuitement) mais les choses auraient pu paraître suspectes…donc la transaction n’a pas eu lieu.
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En arrivant aux Matherons (commune d’Ancelle), on voit ces magnifiques champs de blé. Une tradition orale rapporte que César en découvrant au col de Manse ces beaux champs de blé se serait écrié « Oh, quels beaux champs d’or… ». Champs d’or qui avec le temps se serait transformé en Champsaur.
Ce chemin est très loin d’Ancelle et des grand’routes.
Comme il est mal commode, on ne s’y risque pas.
Et du matin au soir les heures passent toutes
Sans qu’on voie un visage ou qu’on entende un pas.
C’est là, le front couvert par une épine blanche,
Au murmure endormeur des champs silencieux,
Sous cette urne de paix dont la liqueur s’épanche
Comme un vin de soleil dans le saphir des cieux,
C’est là, que je me suis endormi…
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Voyez-vous, le choix d’une photo est difficile car il est lié à une émotion, un état intérieur, un souvenir… Je vous mettrai à la fin de l’article ma photo préférée : elle est quelconque !
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.Sur le chemin de La Chapelle en Valgaudemar.
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Montée vers le Lac de Pétarel. En face nous admirons le massif de l’Olan.
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Le lac de Pétarel . Pas une ride sur l’eau. […]
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Ken Sorgenfrei Crew 1944
« Saga of the Ken Sorgenfrei Crew »
In french click here
We will trace the incredible epic that occurred in July 1944 for 11 American airmen whose plane was hit by the German DCA during a bombing on Munich. They will crash two hours later on their way back into the Briançon Valley, near Savines. They will be saved by the French maquis after events worthy of a film script.
Virtually all of our information comes from Pierre Montaz’s magnificent book «11 Americans fallen from the sky»
Automatic translation (by Reverso)
Traduction automatique (par Réverso)
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Ken Sorgenfrei, the captain, is standing completely to the left. (Photo taken from Pierre Montaz’s book)
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On July 19, 1944, their bomber Liberator B24 was severely hit.
Two of these 4 engines were ripped open, put out of use. Gasoline is sprayed throughout the fuselage and the flight engineer no longer knows where to give his head to stop the multiple leaks.
This map shows that the plane flew over Switzerland for a few minutes. […]
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Eglise Notre-Dame de La Salette (Accates) à Marseille
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Vous allez découvrir en détail l’histoire de cette église et sa ruine progressive à travers une trentaine de photos, des témoignages, un film. Vous arrivez sur le site « Mémoire du Champsaur » qui parle longuement de Notre-Dame de La Salette dans les Hautes-Alpes, lieu d’une apparition Mariale en 1846 (pour lire l’article Cliquez ICI ). Toutefois notre site fait une escapade jusqu’à Marseille, car un lecteur (et ami) m’a signalé la triste histoire de l’église ND de La Salette à Marseille dans le 11eme arrondissement.
Je suis allé voir sur place et j’ai effectivement constaté…
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Marseille en arrière plan, une ville très étendue située entre mer et montagne. Cette église qui se trouve au cœur du 11ème arrondissement a été pendant 100 ans un lieu de pèlerinage très prisé des Marseillais. Elle est aujourd’hui en ruine suite a des problèmes de succession ( les 165 héritiers ont eu du mal à s’entendre sur la transaction). Le diocèse de Marseille fait aujourd’hui ce qu’il peut pour rattraper la chose…mais c’est un peu tard.
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Vous allez découvrir dans cet article:
– L’état des lieux en 2011 et 2016.
– Son histoire, depuis la construction en 1872 (suite d’une guérison miraculeuse) jusqu’à nos jours.
– Sa destruction progressive, qui en 2016 est pratiquement complète…..nous pourrions même parler de saccage et de profanation.
– Enfin nous aborderons son devenir…..avec quelques nouvelles de 2016.
L’esprit de cet article n’est pas polémique. Certaines personnes s’occupent actuellement de son devenir. Loin de moi l’idée d’écrire sur internet n’importe quoi ou de refaire l’histoire de cette église à ma façon. Toutefois, si vous avez la curiosité de regarder la vidéo qui se trouve juste au dessous, qui a été tournée en 2011, vous comprendrez qu’on ne peut rester muet…….sauf de stupeur ou d’indignation.
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Le bâtiment se trouve comme je le disais plus haut, dans le 11eme arrondissement de Marseille sur la colline des « Treize Vents »…..un peu à l’extérieur de la ville, ce qui explique peut-être sa ruine progressive. Il ne s’agissait pas d’une paroisse mais plutôt d’un lieu de pèlerinage et plus tard d’un lieu d’accueil pour les jeunes qui faisaient leur retraite avant la « Première Communion » ou « Confirmation ». L’importance de la bâtisse et l’entretien que cela supposait, ont été en cause également dans sa ruine. On m’avait effectivement parlé de ruines. En arrivant j’ai été plutôt agréablement surpris. La suite est plus triste.
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La façade de cette église est en quelque sorte une copie, en plus petit, de la Basilique ND de La Salette. Elle a été construite en 1872 par Gaspard Nicolas après une guérison miraculeuse. Pendant des années un pélerinage en l’honneur de Notre Dame de La Salette se déroulait en ce lieu le 19 septembre. Une personne âgée que j’ai rencontrée sur place me racontait que les gens partaient à l’époque (pas si lointaine) de La Valentine et montaient à pied à travers la pinède. […]
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Le Motty (05)
Le Motty fait partie de la commune d’Aspres les Corps.
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.Article en cours d’élaboration le 23 juillet 2017
Pour revenir à l’accueil cliquez ICI
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Champsaur vu d’un drone
Le Champsaur vu d’un drone
Vous allez découvrir une cinquantaine de photos aériennes du Champsaur prises d’un drone (de 50m à 200m d’altitude) et qui sont souvent magnifiques, en tout cas originales. L’intérêt de ce genre de clichés est la netteté et un angle de vue inhabituel. Bonne découverte !
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Saint Bonnet en Champsaur
Les photos de St Bonnet n’ont pas été faites sous le meilleur angle pour des raisons de sécurité. Pour faire ce genre de photos il y a beaucoup d’impératifs. Le drone a décollé sur un terrain vague, bien dégagé et pas trop loin du centre du village. Je suis monté jusqu’à 200m m’interdisant d’aller plus haut et encore moins de survoler le village. Ce drone est assez perfectionné avec retour d’image grand format directement sur la télécommande. En cas de perte de contact (entre drone et télécommande), le retour se fait tout seul vers le point de départ et ce de façon automatique
Photo prise à environ 30m d’altitude.
Une petite précision : en voyant cette photo, un professionnel, après un moment d’observation, m’expliquait que c’était un cliché « golden hours », un cliché « heures dorées » à la tonalité particulière. Tôt le matin (8h-9h) et tard le soir (19h-20h) la luminosité est telle que le cliché peut devenir magique et prendre un aspect doré. Là ce n’est pas tout à fait le cas, mais on n’en est pas loin. Sur internet, j’ai trouvé cette définition pour « Golden Hours » :
- La lumière est plus douce et de couleur plus chaude (dorée), ce qui ajoute de l’émotion, de l’ambiance et de l’intérêt à l’image.
- Les ombres sont moins dures et plus longues, et donc se détachent plus du sujet.
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100m d’altitude
On remarquera qu’à cette hauteur les clichés sont déjà très corrects. Monter plus haut n’a pas beaucoup d’intérêt (mais beaucoup d’inconvénients).
Photo prise à environ 200m d’altitude
La belle vallée du Champsaur et St Bonnet son plus grand village
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Village de Corps
Cette photo de Corps prise en haute définition est très belle !
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La prudence pousse quelquefois à éloigner le drone du village…Dommage il est un peu trop loin.
La prudence .
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Pas à dire…le Champsaur est une belle région. Cette photo a été prise de Corps (en contrebas).
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Poligny
Poligny. Voilà encore une belle photo ! Une vrai carte postale. Dommage le soleil était voilé.
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Poligny vu sous un autre angle. […]
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Les inondations de Pont du Fossé en 1928
Les inondations de Pont du Fossé en 1928
Article de Robert Faure du 10/06/2016
(sur cette photo au Salon de l’agriculture)
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Les inattendues et désastreuses inondations de juin 2016 qui ont touché de nombreuses régions françaises vont rester longtemps dans la mémoire des centaines de milliers de personnes qui en ont été les témoins ou les victimes dans le Loiret, le Nord, l’Alsace, la région parisienne…etc.
Ce fut, il y a près de cent ans le cas pour le Champsaur qui allait garder longtemps en souvenir les inondations d’octobre 1928, quand le Drac, dans sa furie, emportait tout sur son passage : démolissant le hameau des Auberts, le moulin de Prapic, la prise d’eau de l’usine d’éclairage électrique à Merdarel, la scierie de Pont-Peyron, la prise d’eau du canal de Gap aux Ricous, de multiples ponts, des kilomètres de routes, notamment la route Napoléon coupée aux Barraques, ensevelissant, tout au long, les vallées sous des tonnes et des tonnes de graviers…
C’est, dans la nuit du 21 au 22 octobre 1928 que des trombes de pluies (140 millimètres) s’abattaient sur tout le Champsaur, gonflant les Dracs d’Orcières et de Champoléon.
A Pont du Fossé, les ravages étaient spectaculaires. Le pont le plus sûr de la vallée (qui sépare en deux le village) était, d’un coup, brutalement arraché. Les maisons voisines abondamment sapées à leurs bases.
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Ce cliché sépia, d’archives familiales, montre bien l’ampleur des dégâts.
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Heureusement, personne n’était là sur cet ancien pont, lieu habituel de rendez-vous des Pontassons, où l’on bavassait les uns sur les autres en fonction des allées et venues. Personne ne s’attendait à une telle et soudaine sauvagerie.
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Les quelques voitures du village l’aimaient bien ce pont. Elles roulaient là, toujours en confiance.
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Il fallait alors, dans l’urgence, installer un passage piéton.
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Dans un deuxième temps : une passerelle provisoire.
Le Champsaur connaissait alors la solidarité dans le malheur. Tout le monde y mettait du sien pour panser les plaies, protéger les digues de la rive droite en les consolidant avec d’énormes rochers et construire un puissant pont pour retrouver une vie normale.
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Pourtant, dans les années qui ont suivi, l’angoisse était toujours pressante. A Pont du Fossé, les parents disaient à leurs enfants : « Si la digue du jeu de boules pète, montez vite vous réfugier sur la colline du Chatelard ou fuyez vers Frustelle ».
Des conseils à moitié rassurants, on savait bien que si l’autre digue de Foulons cédait elle aussi, le Drac noierait la plaine de Prégentil rendant impossible toute possibilité de fuite.
Si une nouvelle inondation ravageuse se manifestait, Pont du Fossé pouvait bien se retrouver, comme il y a 250 ans, totalement encerclé par les eaux du Drac.
A l’époque, en 1760, le Drac avait déjà emporté tout sur son passage en amont de Pont du Fossé, changeait totalement de direction. […]
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Forest-Saint-Julien
Découvrons le village de Forest-Saint-Julien à travers quelques photos récentes faites en début d’hiver. La commune se situe à 15 km de Gap, 3 km d’Ancelle, sur la rive gauche du Drac, à une altitude de 1045m. Elle s’étend vers la montagne jusqu’à Puy de Manse à 1637m. Le village compte 317 habitants dont un qui est illustre …à savoir Sébastien Ogier.
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Lorsqu’on arrive à Forest Saint Julien, la photo de Sébastien Ogier et de son coéquipier Julien Ingrassa trône en bonne place avec l’inscription « Forest-Saint-Julien félicite ses champions ». Sébastien Ogier a eu la gentillesse de s’inscrire sur Facebook de « Mémoire du Champsaur » parmi les amis. Nous l’en remercions.
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Tous les deux nous étonnent par leurs résultats sportifs exceptionnels. Vous pouvez lire l’article qui leur est consacré à l’adresse suivante : http://champsaur.net/sebastien-ogier/
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Entrée du village et sa belle petite église.
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Au Moyen-âge, le Forest dépendait au niveau paroissial de St Julien en Champsaur qui se trouve à 3km environ. Cela posait de gros problèmes lors des cérémonies (baptêmes, mariages, enterrement…) car les habitants du village devait traverser le Drac dans des conditions parfois périlleuses. Lors d’un enterrement, il fallait faire passer le cercueil de l’autre côté du Drac sur un pont assez instable en cas de mauvais temps. Ce n’était pas simple. A partir de la Révolution (1789), Le Forest et Chabottes deviendront Paroisse à part entière.
C’est également en 1789 que Forest-saint-julien et Manse qui faisaient partie de la commune de Saint Julien, sont reconnues communes à part entière.
De son côté, Saint Julien devient chef lieu de canton ( créé en 1789) auquel sont rattachés quatre villages : St Julien, Chaillol, Laye, Saint Laurent.
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Document ancien (communiqué par Robert Faure historien) montrant les villages alentour, le Drac au centre et le fameux petit pont de communication (intitulé comme tel sur ce dessin)
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Nous sommes toujours à l’entrée du village. Ces maisons sont récentes et d’ailleurs les statistiques montrent que la population a pratiquement doublé de 1982 à 2015. C’est suffisamment rare dans le Champsaur pour être signalé.
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.Les habitations longent la départementale qui se trouve de l’autre côté. Nous voyons sur cette photo le côté sud.
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.Ancien portail. Le Gite du Malakhiri se trouve juste à côté.
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Très vite nous sommes de l’autre côté du village.
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Vue magnifique sur la chaine du Faraud. (direction sud-ouest). Je me dirige vers l’ancienne voie de chemin de fer , une voie dont tous les travaux ont été arrêtés en 1930.
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La présence romaine attestée.
Six cents ans de présence Romaine dans la région.
Les Romains ont franchi les Alpes de – 135 à -125 avant Jésus Christ ( soit dix ans d’invasion) et contrôlèrent rapidement la région. Ils la rattachèrent à leur Province de Narbonnaise dans un premier temps puis à la Viennoise. […]
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St Léger les Mélèzes
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Vous allez découvrir la petite station de ski de Saint-Léger-les-Mélèzes à travers quelques belles photos récentes. St Léger les mélèzes se trouve dans la vallée du Champsaur, à 30mn de Gap. Le domaine skiable a été créé en 1966 et procure actuellement 25km de pistes.
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St Léger les Mélèzes en hiver
Un jour d’hiver où le temps était magnifique. Un cliché mémorable.
Le point fort du village est d’avoir su garder, (peut-être par la force des choses) des dimensions humaines, garder son silence dans un écrin de verdure peu commun. Certaines personnes viennent skier dans cette station pour allier repos complet et descentes tranquilles. Les prix de l’immobilier et des remontées mécaniques sont très abordables, c’est vrai. La station se trouve (comme Ancelle) à environ 2 heures de route de Marseille et à 30 mn de Gap.
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Une vraie pub pour Dynastar. Photo faite d’un parapente.
On repère bien l’église de St Léger les Mélèzes, le château, et sur la droite le grand batiment qui se trouve en bas des pistes. On se rend compte sur ce cliché que le village a gardé des dimensions très raisonnables.
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Le bas du village et ses nouvelles habitations
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Historique de la station :
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Articles de Claudette RL dans Mémoire du Champsaur
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Liste des articles de Claudette
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Madame Claudette RL écrit dans « Mémoire du Champsaur » depuis 2014. En possession de nombreuses photos de la région et de la Résistance 39-45, elle a eu l’amabilité de nous en transmettre un grand nombre…Certaines sont exceptionnelles. Finalement en 2014 elle a accepté d’écrire directement sur le site et nous l’en remercions.
1 / Le sentier Dominique Villars : cliquez ICI
Avec le botaniste Dominique Villars qui a vécu dans cette belle région au 19eme siècle, ce sentier vous fera découvrir toute la diversité de la végétation du Champsaur. On y découvre sapins, mélèzes, hêtres et de temps à autre on débouche sur des clairières herbeuses et moussues, émaillées de fleurs multicolores aux parfums odorants et subtils pour peu que le soleil se soit mis à nous accompagner.
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2 / la légende des pierres du Counit : cliquez ICI
Entre le torrent de Pétarel (sur la commune du Noyer) et le col du Noyer, on voit encore les restes d’un lieu où s’est produit il y a quelques siècles, un immense éboulement à qui l’on a donné le nom de « casses de Peyre Aigu » au pied de la falaise jouxtant le Dévoluy. Cet éboulis est descendu jusqu’à Claret laissant sur son passage un énorme pierrier que l’on nomme « les pierres du counit »
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3 / Le village du Noyer : Cliquez ICI.
Le Noyer est situé dans la partie ouest du Champsaur, sur la rive gauche du Drac, niché au creux de la crête rocheuse de la montagne de Faraud juste en face du Vieux Chaillol et du Massif des Ecrins. Le chef-lieu et les principaux hameaux sont à une altitude de 1 100 m, pourtant la commune s’étage depuis la vallée du Drac (850 m à la Guinguette) jusqu’aux sommets du Dévoluy à 2 567 m.
4 / La vie de Dominique Villars : Cliquez ICI.
Claudette RL nous expose la vie pour le moins étonnante et remarquable de ce botaniste et médecin champsaurin. Issu du tout petit village du Noyer, il se fît remarquer par ses observations personnelles sur la botanique dans les Hautes Alpes, accepter à Grenoble, puis monta tout les échelons pour atteindre les sommets de la médecine à Strasbourg en étant doyen de la faculté.
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5 / L’oeuvre de Dominique Villars :Cliquer ICI.
Cet article nous fait découvrir l’œuvre de Dominique Villars dans toute son étendue.
Entre 1786 et 1789, Dominique publie, à ses frais, son ouvrage principal et qui a beaucoup fait pour sa réputation : « L’Histoire des Plantes du Dauphiné ». Trois gros volumes, illustrés de très belles planches dessinées par lui-même.
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6 / La « journée des tuiles » à Grenoble :Cliquez ICI.
Le 7 juin 1788, la révolte gronde à Grenoble et va se propager dans la région puis dans la France entière. […]
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Légende des pierres du Counit
La légende des pierres du Counit
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Entre le torrent de Pétarel (sur la commune du Noyer) et le col du Noyer, on voit encore les restes d’un lieu où s’est produit il y a quelques siècles, un immense éboulement à qui l’on a donné le nom de « casses de Peyre Aigu » au pied de la falaise jouxtant le Dévoluy. Cet éboulis est descendu jusqu’à Claret laissant sur son passage un énorme pierrier que l’on nomme « les pierres du counit »
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Counit vient de la forme du coin qui sert à fendre le bois.
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Sur ce pierrier resté longtemps inculte, aujourd’hui traversé par une portion du sentier Dominique Villars, poussent depuis quelques années plusieurs essences de bois.
La légende orale transmise par nos ancêtres veut que cet éboulis ait enseveli un monastère de religieuses.
Une petite histoire se racontait dans les veillées des chaumières, au début des années 1900. Pour améliorer leur menu quotidien, il était de coutume que les nuits d’hiver et par temps de pleine lune, certains hommes aillent à l’affût au gibier. Cachés dans une touffe de broussailles, bien emmitouflés contre le froid, il fallait attendre parfois de longues heures qu’un lièvre passe non loin, sur la neige, pour pouvoir le tirer. Un renard était aussi prisé, on pouvait ainsi vendre sa peau.
Une de ces nuits, pendant » l’espère » un braconnier dissimulé aux abords de l’éboulis crut entendre le son d’une cloche et ce, à plusieurs reprises. Comme en ce temps-là les revenants hantaient encore bien l’imagination des gens de nos campagnes, il pensa que c’était la cloche du monastère qui sonnait lui signifiant qu’il commettait un délit. Sans plus réfléchir et cachant son fusil sous son manteau, il rentra chez lui à grandes enjambées. Tout vergogneux, il ne raconta sa mésaventure que quelques mois plus tard !
Mais tout ceci peut avoir une explication. A cette époque, l’administration avait installé un long câble relié à une cloche au refuge du col du Noyer. Elle servait aux passants en difficulté qui voulaient atteindre le sommet par temps de neige. En tirant sur cette corde, l’alerte était donnée au gardien du refuge qui pouvait alors venir en aide à ces personnes et leur permettre de franchir les congères…. […]
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Sentier Dominique Villars
Sentier Dominique VILLARS
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Avec le botaniste Dominique Villars qui a vécu dans cette belle région au 19eme siècle, ce sentier vous fera découvrir toute la diversité de la végétation du Champsaur. On y découvre sapins, mélèzes, hêtres et de temps à autre on débouche sur des clairières herbeuses et moussues, émaillées de fleurs multicolores aux parfums odorants et subtils pour peu que le soleil se soit mis à nous accompagner. On peut également caresser d’un regard tous les sommets du Champsaur, du Vieux Chaillol à la montagne de Faraud, se laisser bercer par la brise parfumée, et envoûter par la magie des lieux.Nous allons vous faire découvrir ce beau sentier Dominique Villars.
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Itinéraire :
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Depuis le village du Noyer, se rendre en direction du hameau du Claret. Dépasser ce hameau et se garer sur la piste à droite. Suivre consciencieusement les panneaux en bois gravés ou peints « sentier Dominique Villars ».
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Au carrefour, il faut longer à gauche le torrent de Claret, emprunter la passerelle de bois et gravir le sentier à main gauche jusqu’au carrefour indiqué par le panneau « L’Empare 1210 m »
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Puis se diriger vers la gauche en direction de Meydières. On traverse plusieurs fois des petits torrents, puis on rencontre une source… à chaque croisement, bien suivre les panneaux « Sentier Dominique Villars »
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Video N° 1
Vidéo N° 2
Dans la forêt, suivre le GR93 sur la gauche et l’on arrive sur une aire de pique-nique, c’est également le magnifique panorama du Bocage Champsaurin.
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Un panneau nous aide à lire le paysage. Continuer sur le chemin qui descend jusqu’au panneau « Miarouze 1375 m » ; et se diriger dans la direction de « Claret » Le sentier traverse un pré d’où l’on aperçoit le col de Chétive sur la droite.
A la croisée des chemins, prendre à droite, on passe à côté d’une vieille maison de pierre. On continue de descendre un peu, puis tourner sur un magnifique sentier sur la gauche qui longe un ancien canal. Puis on longe un cours de tennis et l’ancien téléskis pour retrouver notre point de départ.
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Le sentier Dominique Villars est une jolie balade familiale
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Ce sentier serpente à flan de montagne à travers une forêt tantôt touffue, tantôt clairsemée…où l’on rencontre sapins, pins sylvestres et hêtres. Il longe des torrents parfois impétueux, ou secs à d’autres périodes de l’année. Il traverse ces « biaous » à maints endroits… En début de parcours, une passerelle en bois enjambe le torrent de Claret, puis plus loin ce sont des gués qui permettent de franchir les différents ruisseaux. De temps à autre on débouche sur des clairières herbeuses et moussues, émaillées de fleurs multicolores aux parfums odorants et subtils pour peu que le soleil se soit mis à nous accompagner.
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On remarque aussi, tout au long de ce sentier, des amas de pierres plus ou moins importants selon les endroits. […]
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Des Champsaurins au salon de l’agriculture
Salon de l’agriculture
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Article écrit par Robert Faure le 05 mars 2016
Des tourtons
Des abeilles
…et des Champsaurins au Salon de l’agriculture
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Le 2 mars 2016 a été une journée particulière pour l’inauguration du Salon de l’agriculture à Paris avec un grand nombre de personnalités : Christian Estrosi, Bruno Le Maire, candidat à la primaire, Jean Marie Bernard, président du département des Hautes Alpes, Patrick Ricou, Vice Président et maire d’Orcières… et, autour du stand, une foule joyeuse et gourmande (moitié Parisiens, moitié Haut-Alpins) pour apprécier les produits locaux, et notamment Champsaurins : tourtons, fromages, miels dont beaucoup ont été primés au Concours Général Agricole.
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« Midi en France FR3 » nous parle de Christophe Zana (Pontasson) et de sa ruche géante.
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La télévision « Midi en France FR3 » était là aussi, en direct, pour mettre en vedette l’apiculteur Pontasson Christophe ZANA qui a donné à la France, dans sa ruche géante : son « appareil pédagogique » (1,60m-3m-2m) la meilleure des leçons sur son métier.
La ruche a fait le buzz ! […]
LE GLAIZIL
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Vous allez découvrir Le Glaizil (05800), beau petit village des Hautes Alpes qui se trouve à 25km au dessus de Gap, à travers de nombreuses photos récentes, à travers son histoire, des anecdotes, et surtout à travers l’histoire de son château ….
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On repère bien Le Glaizil et la majestueuse chaîne du Faraud qui domine le village.
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1 / Le Glaizil, photos actuelles : Cliquez ICI.
2 / Le hameau de Lesdiguières (commune du Glaizil) : Cliquez ICI .
3 / Photos anciennes du Glaizil Cliquez ICI .
4 / Personnes d’autrefois Cliquez ICI .
5 / L’histoire du Glaizil en 13 points importants : Cliquez ICI.
6 / Pour l’histoire du château de Lesdiguières : Cliquez ICI.
7 / Pour la vie du Duc de Lesdiguières : Cliquez ICI.
8 / Pour voir l’émission de TF1 « Tous ensemble » tournée au Glaizil Cliquez ICI .
9 / Article sur la colonie Timon-David (créée en 1953- ….) : Cliquez ICI .
10 / Article sur la colonie d’Aix en Provence (1937-1972) : Cliquez ICI .
11 / Promenade au sommet du Pic du Glaizil diaporama + film (4mn) Cliquez ICI
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Chapeau de l’Évêque qui se trouve au d.essus du Glaizil et vallée du Champsaur.
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Cette photo a été prise du Pic Chauvet (rocher du Duc) à plus de 5 km de distance…et un énorme zoom.
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Photo prise d’un drone à environ 150m d’altitude (décembre 2017)
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Survol du glaizil en drone. Luminosité très particulière Cliquez ICI
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Origine du nom « Glaizil »:
L’origine de ce nom est incertaine. Il a d’ailleurs changé à plusieurs reprises, tout en ayant la même consonance. Joseph Roman dans le « dictionnaire archéologique des Hautes Alpes » nous signale qu’au 8eme siècle le Glaizil est cité dans le testament d’ABBON, sous le nom de « GALISCUM ».
On retrouve le nom de « Glaysilium » en 1271. Le village a aussi été appelé « Eglesia » peut-être en lien avec la présence de l’église de Cluny. Le Glaizil est cité en 1350 dans le compte des décimes sous le nom de « Glaisilio« . Ce texte précise d’ailleurs que le village devait accueillir les services d’un chapelain « capelanus de Glaisilio ».
En 1750 la carte Cassini dénomme le village « Le Glézier ». […]
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Décès du Père Louis Laferrière
Nous venons d’apprendre avec beaucoup de tristesse le décès du Père Louis Laferrière survenu le 13 septembre 2015 après un mois d’hospitalisation à Aix.
Les obsèques ont été célébrées le jeudi 17 septembre à 10h dans la chapelle de Saint Thomas de Villeneuve (à Aix près des Arts et Métiers). Sa dépouille a été acheminée à Saint-Martin-Lestra (département de la Loire) pour y être inhumée.
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Pour lire l’article sur la colonie de vacances du Glaizil (1000 photos) Cliquez ICI
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Son parcours de prêtre.
Le père Louis n’était pas un grand bavard. Je lui ai demandé un fois ou deux de me raconter son parcours mais il ne l’a fait que très succinctement et de façon brève. Je vous partage donc ce que je sais mais il est très probable qu’il y ait des imprécisions.
Le père Laferrière est né le 05/11/1926
Jeune séminariste il voulait être missionnaire en Afrique. Il est entré au séminaire des Pères Blancs en octobre 1945 près de Lorient. Or, à peine arrivé en Afrique du nord à Alger dans le cadre de son noviciat, il est tombé malade (début de tuberculose), obligé de garder le repos chez les Sœurs Blanches pendant 2 ans. Finalement sa congrégation a jugé qu’il valait mieux qu’il rentre en France. Il continue sa formation pendant 1 an en France. On lui signifie finalement qu’il ne pourra pas être Père Blanc et qu’il doit se tourner vers un diocèse (pour lui, théoriquement Lyon). Lyon refuse compte tenu de sa santé.
A cette époque, le séminaire d’Aix recevait les jeunes séminaristes malades. C’est ainsi que, sans l’avoir choisi, il continua son séminaire dans le diocèse d’Aix à partir de 1949. Une fois prêtre (le 29 juin 1952…il a 26 ans) , nommé à la paroisse de la Madeleine, toujours en convalescence, l’évêque d’Aix lui proposa d’aider à partir de 1953 (27ans) le Père Enraille dans son travail auprès des jeunes de l’école Jeanne d’Arc et de la colonie du Glaizil qui en dépendait. Malheureusement, le père Enraille s’est tué en moto en 1953. A cause de cette mort accidentelle, le père Laferrière s’est retrouvé dans l’obligation d’assurer l’intérim auprès des jeunes.
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Le père vers la trentaine parlant à un jeune moniteur
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Le Père Louis pouvait dire à la fin de sa vie: « je n’ai pas choisi mon diocèse à cause de la maladie et encore moins de travailler auprès de jeunes à cause de cette mort accidentelle du Père Enraille« . Mais docile à la Providence il s’est laissé guider. Et de rajouter avec un petit sourire » l’homme propose et Dieu dispose... »
De 1956 à 1967 il devient le directeur de la colonie et aumônier de l’école Jeanne d’Arc. Il donne un souffle incroyable à cette colonie du Glaizil en achetant plusieurs bâtiments dans le village. C’est l’époque où il développe le patronage (jeudi et dimanche ! ), le centre aéré ( » frères Gris » puis à la Trévaresse). […]
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Pic Chauvet dans le Champsaur
Pic Chauvet
Le Pic Chauvet (2300m) domine complètement la région du Champsaur. C’est tout l’intérêt d’y monter car la vue y est magnifique.
Qui ne connait pas ce piton rocheux dans le Champsaur ?
Qui ne connaît pas cette silhouette dans le Champsaur ?
Le Pic Chauvet (2300m) domine complètement la région du Champsaur. C’est tout l’intérêt d’y monter car la vue est magnifique. Trois chemins sont possibles :
1/ A partir du Glaizil mais la montée est relativement longue, environ 4 heures pour un marcheur régulier. Personnellement j’ai choisi cet itinéraire car la vue se dégage progressivement et les photos sont possibles sur une grande partie du chemin ( pas de forêt pendant 2 heures).
2 / A partir du hameau de Lesdiguières (commune du Glaizil). La montée se fait en 2h30 ou 3 heures. Certains passages dans la forêt sont un peu difficiles et glissants. Mais les photos sont impossibles avant d’arriver beaucoup plus haut, au sortir de la forêt.
3 / A partir du village de Beaufin. C’est l’itinéraire le plus court. Le chemin se trouve sur l’autre versant du pic Chauvet, côté Isère. La forêt est omniprésente, donc le panorama moins ouvert, les photos difficiles à faire.
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Voici la photo des itinéraires.
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Les 2 chemins (Glaizil, Lesdiguières) se réunissent en altitude.
Une petite histoire sur ce Pic
Les champsaurins appellent quelque fois ce pic Chauvet, le « rocher du Duc ». Pourquoi ?
En route pour 4 heures de montée à partir du Glaizil.
Le chemin commence tout près de colonie Timon David au Glaizil. Belle vue sur la vallée.
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Zoom sur le Glaizil alors que je suis au fond de la gorge.
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En face, nous repérons ce qui nous attend.
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Dernier regard vers le Glaizil.
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Le chemin est moins pentu. On domine les Amars (commune Glaizil) . En arrière plan le Drac.
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45mn de marche, le chemin forestier devient très agréable.
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Le hameau de Lesdiguières. Nous pensons être déjà à plus de 1400m d’altitude (le zoom est trompeur surtout un 300mm !).
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Et la bifurcation arrive, bien indiquée ! Soit on redescend sur le hameau de Lesdiguières, soit on prend ce petit chemin. […]
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Personnalités marquantes du Champsaur
…….un site qui parle de personnalités marquantes du Champsaur.
Le Duc de Lesdiguières ( glaizil).
Le Duc de Lesdiguières ( 1543- 1626 ) fut un des personnages les plus titrés de l’histoire de France. Ami d’Henri IV dès son enfance ce Champsaurin participa aux guerres religieuses qui vont secouer le Dauphiné et la Savoie pendant près de 60 ans.
Le Duc de Lesdiguières : sa vie ....cliquez ICI .
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Le Vénérable Frère Polycarpe ( de la Motte en Champsaur ).
Vous allez découvrir la vie et l’oeuvre de frère Polycarpe ( 1801-1859). Né à la Motte en Champsaur, il a été co-fondateur des frères du Sacré-Coeur dont la vocation « est de venir en aide aux enfants abandonnés ou en difficultés, de leurs apprendre un métier et de donner un sens à leur vie. »
Une vie remarquable . […]
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Révolution de 1789 dans le Champsaur
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Révolution de 1789 dans le Champsaur
(article écrit par Robert Faure réactualisé le 20 décembre 2016)
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.Après juillet 1789, nous allons voir dans cet article les lendemains de la révolution dans le Champsaur.
On connait tous les chambardements provoqués à Paris, dans la capitale, par la prise de la Bastille et par la Terreur. Mais, que s’est-il passé, pendant ce temps là, dans les petites communes champsaurines ?
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En 1789, c’est toujours l’Ancien Régime en France.
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A Saint Jean Saint Nicolas, on compte encore 13 domaines nobles : Prégentil, Le Rival, Montorcier, Les Ricous, La Coche, Pré la Grange, La Pallue, Saint Jean, Le Diamant, Les Arieys, Les Roranches, Le Freyne, La Tour.
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A Saint Jean Saint Nicolas, Prégentil était l’un des 13 domaines nobles qui existaient encore en 1789 dans la commune.
Leurs propriétaires tiennent les meilleurs fonds. Et, en plus, plusieurs d’entre eux ont des châteaux. Ils touchent différents droits. Les héritiers des Demoiselles de Gril de Prégentil, entre autres, reçoivent tous les ans de chaque habitant de Chabottes deux quartaux de seigle pour droit de fournage.
Bien sûr, autour d’eux, la vie des 300 autres habitants de la commune n’est pas très idyllique. Les doléances sont nombreuses : « Ce sont les possesseurs de ces domaines qui nourrissent le gros bétail. Quant aux autres habitants, leurs possessions sont petites et mauvaises : on laboure avec des vaches et des bourriques qu’on est obligé de nourrir toute l’année à l’écurie pour n’avoir aucun endroit où l’on puisse faire pâturer le gros bétail ».
Partout, dans le Champsaur, on remplit des « cahiers de revendications ».
A Orcieres, comme dans les autres communes du Champsaur, la communauté remplit les « cahiers de revendications ».
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Les représentants d’Orcières, évoquant la triste situation de leur commune et le sort malheureux de ceux qui l’habitent, se plaignent surtout de ne pouvoir manger à leur faim : « les oeufs, le beurre, le fromage dont les habitants se privent sont vendus à Saint Bonnet ou à Gap. L’argent reçu est employé à l’achat du sel et de l’huile nécessaires au ménage… Pour le sel, son prix est si exorbitant que la moitié des habitants sont obligés de manger leur soupe sans sel faute de moyens. »
Les habitants de Chabottes où les toits sont en chaume, se plaignent de constater que le produit du méteil et du seigle est de quatre pour un.
A Champoléon, « la majeure partie des habitants connaissent à peine la charrue et ce n’est que par la force des bras qu’ils cultivent le peu de terrain qu’ils possèdent. Ils sont obligés de transporter le fumier sur leur dos, faute d’avoir des chemins praticables. […]
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Poligny en Champsaur
Poligny en Champsaur 05
Le village de Poligny se trouve dans les Hautes Alpes, (05500, région PACA) et plus précisément dans la vallée du Champsaur, non loin de Saint Bonnet. Le village comptait en 2012 près de 344 habitants. Quelques chiffres sont intéressants : en 1793 on en dénombrait 671, en 1846 il y en avait 822 (maximum), en 1975 232 (le minimum).
La photo ci-dessus a été prise en ULM en juin. Nous étions à 2200m d’altitude (soit 1200m par rapport au sol), 8°c de température, 80 km/h et …beaucoup de trous d’air. On repère sur cette photo l’église et son presbytère, la Mairie et l’école, le cimetière sur la droite…..
Pour lire l’article sur la chapelle Saint Etienne cliquez ICI
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Je trouve cette photo aérienne particulièrement réussie. Je l’ai prise d’un drone performant dont l’optique est bonne (100m d’altitude). Un éditeur de cartes postales sera probablement intéressé et j’ai déjà été contacté.
Le village de Poligny à proprement parler se trouve à 1000m d’altitude. En réalité la commune va de 900m (Pont du Rageoux) jusqu’aux contreforts du Mouttet. De l’autre côté de la vallée se trouve l’imposant « Vieux Chaillol », visible de tous, avec ses 3163m.
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L’église de Poligny. En arrière plan, la chaîne du Faraud et la route qui monte vers le col du Noyer.
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En faisant quelques recherches sur cette église, j’ai trouvé des précisions dans les écrits de Joseph Roman (1840-1924) datant de 1888. Par ailleurs peu de documents en parlent. Elle est sous le vocable de Saint Martin de Tours.
Qui était Saint Martin de Tours ? En voici l’histoire succincte : alors qu’il n’était que soldat Romain (plus tard il deviendra ermite puis évêque de Tours) il fut affecté en Gaule, peut-être pour sa connaissance du gaulois. C’est lors d’une de ces rondes de nuit qu’un soir d’hiver 338 à Amiens un épisode bien connu de sa vie se déroula. Voyant un déshérité transi de froid, il partage son manteau avec son épée et lui en donne la moitié. Il n’a déjà plus l’argent de sa solde après l’avoir généreusement distribué aux plus démunis. La nuit suivante le Christ lui apparut en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a été très marqué par ce songe. Il a alors 18 ans ! Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l’origine du mot : chapelle.
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Le chœur du bâtiment semble ancien et repose sur un « talus considérable » pour reprendre l’expression de Joseph Roman (voir 3 photos plus loin pour ce talus). Ce chœur a été refait en 1611 (sans autre précision de J. Roman). La nef est couverte d’une simple voûte. Plusieurs choses m’ont immédiatement frappé dans cette église : la belle luminosité, le silence, la quantité de fleurs (peut-être y-avait-il eu un mariage la veille), la simplicité et la propreté des murs qui sont relativement dépouillés. […]
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Robert Faure
Robert Faure : écrivain du Champsaur.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Robert Faure le 12 mai 2021 à l’âge de 91 ans. Une cérémonie religieuse est prévue à Paris le 19 mai 2021 dans l’après-midi. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille.
Il a écrit de nombreux articles sur le site « Mémoire du Champsaur » et nous l’avons rencontré à de nombreuses reprises. Nous étions en lien par mail plusieurs fois par semaine.
Un article sur son parcours est en cours d’écriture Cliquez ICI
Présentation.
Robert FAURE (qui signe aussi Faure de Prégentil) a écrit 6 livres sur le Champsaur, sur cette magnifique vallée du Haut Drac située dans les Hautes Alpes. C’est un Champsaurin, né en 1930 à Prégentil, dans la commune de Saint Jean Saint Nicolas où il a vécu les premières années de sa vie.
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Ancien élève du C. F. J. (Centre de formation des journalistes de Paris)-promotion 1954- il a commencé son métier de journaliste professionnel à la rédaction parisienne de « La Dépêche du Midi », puis il a travaillé à la télévision « Télé Villages » avec François Henri de Virieu, à R. M. C. , et dans la presse agro-alimentaire comme rédacteur en chef du quotidien « Les Marchés ». Il a aussi fondé et dirigé pendant 26 ans « Dic-Agri, le dictionnaire-annuaire de l’agro-alimentaire», (aujourd’hui édité par Lavoisier), ce qui lui a valu d’être promu officier du Mérite Agricole par M. […]
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Fond d’écran
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Vous pouvez cliquer sur la photo pour l’agrandir. Vous pouvez également descendre complètement pour découvrir l’arrière plan.
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webcam Champsaur
Webcam Champsaur
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Les 11 Webcams du Champsaur
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Vous venez de lire attentivement les 280 articles de « Mémoire du Champsaur » et vous voulez venir nous rendre visite ….alors nous vous proposons avant de faire le voyage, de découvrir 11 webcams (qui en réalité sont des liens avec d’autres Sites) occasion de voir le temps qu’il fait, les lieux, les montagnes, les stations de ski, l’état des routes……:
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11 webcams pour découvrir le Champsaur
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1 / L’autoroute Marseille-Gap en webcam (Vinci). Pour ne pas vivre le cauchemar du 28 décembre 2014 (grosses chutes de neige), découvrez l’état de la route à la Saulce, non loin de Gap. Cliquez ICI
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2 / Webcam de Gap (ville de Gap) Cliquez ICI
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3 / Webcam du col Bayard (site du Golf) Cliquez ICI
Cette année la webcam est directement accessible.
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4 / Webcam d’Orcières Merlette (camera d’Orcières Merlette) Cliquez ICI
Les webcams d’Orcières ont une présentation différente cette année 2017 et le résultat est super !
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5 / Webcam Pont du Fossé Cliquez ICI
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6/ Webcam de Chaillol Cliquez ICI
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7 / Webcam de Saint Léger Cliquez ICI
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8/ Webcam de Laye Cliquez ICI
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9 / Webcam Ancelle En cliquant ICI
Cette webcam est intéressante car elle se trouve à basse altitude et qu’elle permet de voir l’enneigement heure après heure.
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10 / Webcam station d’Ancelle Cliquez ICI /
Vous arriverez directement sur la webcam des pistes d’Ancelle. Indispensable avant de partir au ski.
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11 / Webcam du Valgaudemar. Magnifique. Il y a la possibilité de voir en panorama tous les sommets alentours. Pour se faire il faut cliquer sur le petit logo de la photo en haut et à gauche Cliquez ICI
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Ces 11 Webcams vues autrement.
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1 / Autoroute de Gap
Webcam à la Saulce montrant (grace à la société Vinci) non loin de Gap l’état de l’autoroute. […]
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Résistance 39-44 dans le Champsaur
Sommaire des articles
Mémoire du Champsaur édite en ce mois de décembre 2018, un livre sur la Résistance 39-45 dans le Champsaur. Pour en savoir plus Cliquez ICI
– 1 / Résistance dans le Champsaur de 1939 à 1941 : Cliquez ICI.
– 2 / Mise en place de la Résistance de 1942 à septembre 1943 Cliquez ICI
– 3 / Le 3 septembre 1943, arrivée des Allemands dans le Champsaur Cliquez ICI
– 4 / La grande année des maquisards en 1944 Cliquez ICI.
– 5 / Spectaculaire Libération de Gap le 20 Août 1944 Cliquez ICI
– 6 / Libération des Hautes-Alpes Cliquez ICI .
– 7 / Champsaurins morts pour la France (noms et circonstances) Cliquez ICI.
– 8 / Paul Héraud : chef de la Résistance dans le Champsaur. Cliquez ICI .
– 9 / Pierre Poutrain : un Résistant exceptionnel….fusillé le 19 juin 1944 : Cliquez ICI .
– 10 / Paul-Marie Radius : Saint-Cyrien, Grand Résistant…..fusillé le 10 juillet 44 à 24 ans. Cliquez ICI .
– 11 / Histoire d’une famille juive dans le Champsaur cliquez ICI .
– 12 / Léon Michel : ancien résistant passé à la Gestapo. Une histoire sidérante. Cliquez ICI.
– 13 / Ange Zanotti : résistant dans le Champsaur. […]
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